La Murcielago Académie note Valence-Real Sociedad (0-1)

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El Piojo, toujours un peu en retard comme Souleymane D.

Oui, je sais. Encore en r’tard, en r’tard, en r’tard. Faut dire que quand tu t’es fadé deux fois ce València/Real Sociedad, une fois en direct et une autre pour rédiger proprement cette acad’, un laps de temps est nécessaire pour se remettre d’aplomb.
Pour m’excuser de ce retraso qui ferait passer Miguel pour un homme ponctuel, un point Copa del Rey sera disponible en fin de papier. D’autant plus que le derby contre Llevant est passé crème du moment que t’avais pas oublié tes protègent-tibias.
Ainsi donc, samedi soir dernier, Mestalla accueillait les Basques de la Real Sociedad de Philippe Montagnier. Même si El Francés est connu dans notre contrée hexagonale pour être un entraîneur offensif, l’affiche n’a pas vraiment attiré la foule puisque le stade est aux deux tiers plein. Il suffisait de voir Albelda, Ruiz et Soldado emmitouflés en tribune pour comprendre que la gent valencianista avait préféré la jouer à domicile, devant la télé.
A coup sûr, cette rencontre restera comme l’exemple parfait de l’irrégularité légendaire ché dont nous n’arrivons pas à nous débarrasser, impression amplifiée par les outre-mangeurs Merengaugranas. En bref, une domination sans partage, surtout en première mi-temps, mais une maladresse confondante qui aboutit à un but adverse sur l’unique occasion basque. Histoire de bien nous faire marronner, Griezmann contrôle le ballon de la main et son tir est dévié par Rami. Cela dit, pas de quoi chougner, on l’a bien cherché.
Comme je l’écrivais quelques lignes au-dessus, j’ai maté deux fois le match. Au final, même si j’ai failli fracasser mon écran, cela m’a permis d’être plus tendre à l’égard de certains Blanquinegros, d’autant plus que Ruiz et Soldado étaient suspendus.

Equipe
Rien de nouveau sous le soleil ché (sic) quant à la tactique : 4-2-3-1. Unai change une nouvelle fois d’arrière-droit et titularise Bruno. Ruiz suspendu, c’est Dealbert qui est associé au Colosse. Milieu lors des derniers matches, Mathieu redescend au poste de latéral. Au milieu, la récup’ et l’orientation sont confiées à Topal et Banega. Meilleur valenciano avec Ever, Feghouli occupe le flanc droit, tandis que Pablo évolue à gauche. Dans l’axe, Jonas est laissé sur le banc, remplacé par Parejo qui joue très gros. En pointe, auréolé de son but décisif lors du derby face à Villareal, Aduriz remplace Gudari. Ce qui donne :
Diego Alves – Bruno, Rami, Dealbert, Mathieu – Topal, Banega – Feghouli, Parejo, Pablo – Aduriz.

La Réaliste Sociedad
Cadamuro : en français, le nom de l’ancien Sochalien signifie « chaque mur ».
Estrada : ne vaut pas son homologue montpelliérain.
Aranburu : ne vaut pas son homologue rugbyman.
Griezmann : marquer des buts décisifs, c’est bien ; savoir les célébrer, c’est encore mieux.
Mariga : un prénom de fast food, un passeport kenyan, un début de carrière en Suède, un transfert à l’Inter. Forcément, il ne pouvait finir qu’en prêt dans une équipe qui se bat pour son maintien.
Vela : sort mieux en boîte de nuit qu’il n’entre sur le terrain.
Montanier : de profil, il a des faux airs de Philippe De Villiers. Sinon, ça fait combien de fois qu’il gagne un match sur un coup de chance ? A l’instar de son frère Gilbert (j’ai pas pu résister), il nous a fait danser.

But
Antoine Griezmann, 56ème minute : les Chés paument la gonfle au milieu du terrain. Griezmann hérité de la pelota, s’enfonce dans la défense. Topal est trop lent pour l’arrêter ; le Français tente sa chance mais est contré par Rami. Le cuir rebondit sur Griezmann qui contrôle de la main. Sa seconde tentative est légèrement déviée par le bout du pied du Coloso, suffisamment pour lober Diego Alves. Contre le cours du jeu, la Real Sociedad claque une mandale sur le beignet des Murciélagos.

Notes
Diego Alves (non noté): la seule frappe dangereuse des Basques a fini au fond des ficelles, la faute à une déviation involontaire de Rami. Pour le reste, il a été tellement peinard que j’aurais pu jouer à sa place.
Bruno (bloody Saturday/5): de son match, on retiendra avant tout ses multiples hémorragies dû à un choc avec Griezmann à la 13ème minute.
Rami (2/5): vraiment malchanceux sur le but de Griezmann, sa prestation d’ensemble est très en-deçà de ce qu’il a réalisé lors du premier semestre. Jean-Claude Convenant lui dirait « faut que tu te reprends Adil ». Espérons que ses dernières sorties restent des exceptions.
Dealbert (2/5): pas grand’ chose à écrire sur son match. Du coup, même note que pour Adil.
Mathieu (0/5): que bien ama, bien castiga dit le dicton. Les habitués de la Murciélago Académie connaissent bien mon attachement pour Parlapoco. C’est pour cela que je le saque salement. Absent dans les phases offensives (2 centres moisis e basta), guère en vue défensivement, il a été transparent. Bref, un albinos roux. Remplacé par Jordi Alba (54’).
Topal (1/5) : s’il te plaît Mehmet, quand tu vois que l’attaquant va plus vite que toi, mets-lui un taquet pour l’empêcher de marquer.
Banega (3/5) : +1 car il a signé un nouveau contrat jusqu’en 2015 ! Bonne entrée en matière, mais l’absence de Soldado lui a été préjudiciable dans sa façon d’organiser le jeu.
Feghouli (3/5) : une nouvelle fois très en vue, il s’en est fallu de peu pour qu’il fasse trembler les filets adverses (48’) mais on ne peut pas planter des golazos toutes les semaines hein ! Secoué par l’arrière-garde basque, il est sorti à 20 minutes de la fin, remplacé par Paco Alcacer (71’).
Parejo (2/5) : présent en première période pendant laquelle il a très bien tiré les CPA, il s’est éteint et a disparu des débats en seconde. Son avenir chez nous est compromis. Remplacé par Jonas (65’).
Pablo (3/5) : vous avez certainement dû croiser des petits vieux qui, pour souligner l’indiscutable intelligence de leur compagnon canin, affirment qu’il ne lui manque que la parole. Pablo, c’est un peu pareil. Capable de balader ses bodyguards (48’), d’envoyer des chouquettes lointaines (15’), il ne lui manque que le réalisme pour être un futbolista de puta madre.
Aduriz (2/5) : moins mobile que Soldado, il a touché du bois à la réception d’un corner (16’) et a marqué…en position de hors-jeu (25’). Il ne propose pas assez de solution et, dans un match comme celui-là, c’est clairement un handicap.

Suplentes
Jordi Alba : a découpé un Basque avec un nom imprononçable environ 3 secondes après son entrée en jeu.
Jonas : a cadré une frappe en Liga !
Paco Alcacer : pas trop en vue le xic, mais j’espère qu’on le reverra bientôt. En plus, sa rentrée a exaspéré Tino Costa Croisière.

Barça nous voilà!
Apparemment, Levante s’est inspiré du Real Madrid lors du ¼ de Copa del Rey. De la savate, du tacle, de la provoc’ mais point de ballon. Contrairement à samedi, nous avons été particulièrement efficaces et réalistes pour nous mettre à l’abri dès la première période. Seul un but venu d’ailleurs d’Arouna Koné nous a fait légèrement vaciller alors que nous menions 2-0 grâce à des buts de Jonas la menace et Soldado. Un verre de vin de La Rioja, des tapas, une victoire 4-1 (la première période vaut le coup d’œil ) : ma soirée a été une véritable réussite. Ce match donne une idée assez claire de l’état du football espagnol : deux équipes surarmées, València en chasse-patate pour reprendre une expression cycliste (prononcez kykliste) et un peloton vraiment en dessous quand il s’agit de jouer au ballon.

La musique adoucit les mœurs : Ska P.
Mis Colegas
Mc Dolar
Esquirol

Besitos (C)anales,
Amunt València, és il millior !
El Piojo
El Piojo est sur l’interface cara-libro. Viens donc liker la Murciélago Académie xic !
J’ai pas été traduit par un Ruskov comme Michel Panini ce bel homme bianconero mais tu peux toujours jeter un ojo sur mes 11 historiques  xic !

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