« Le poëte, mourant de faim
Suivant l’immuable légende,
S’en alla frapper à la fin
Chez un éditeur de sa bande,

– Sa bande, car ce sont bandits
Que tels éditeurs et poëtes, –
A l’effet d’un maravédis
Ou deux, pour rompre ses diètes.

L’éditeur qui venait de ne
Vendre…qu’une édition toute
Bref, répondit : « Mon vieux, vous me
Volez comme sur la grand’route. »

Le poëte, toujours serein,
Et toujours sein, lui réplique :
« Des voleurs comme moi, je crain
Qu’il n’en soit pas assez pour le bien de la République. »

Paul Verlaine, Anecdote.

 

Voila de quoi expliquer la grève académique du Don et son absence le
dimanche 1er mai. A part ça ? Une semaine avant le 8 mai, il
s’agissait déjà de célébrer une victoire, autrement plus importante
celle-là. Enfin !

 

Les notes :

De Sanctis (4/5) : Inviolé ! L’antithèse d’une garce en mini-jupe dans le métro parisien.

Campagnaro (3/5) : Hugues-Armand a prêté main-forte à Paulo quand il s’agissait de contenir Fleur-Fleur, mais faut dire que la flore ça le connait (voir l’académie consacrée au match face à Palerme). A part ça, cet honnête homme de la campagne est toujours aussi précieux dans la relance.

Cannavaro (4/5) : The captain is back ! Décisif samedi, il a intercepté bon nombre de passes potentiellement décisives, comme pour dire : « cherchez pas les gars, y a que moi qui a le droit d’être décisif ce soir ! ».

Aronica (3/5) : Comme un symbole, quand Salvatore m’abandonne, moi le Don et ma mandoline, la victoire est au bout du chemin.

Maggio (2/5) : Le Don va se répéter, mais de toute évidence Christian joue trop, et ses performances s’en ressentent. Absolument pas dans le coup, il n’a que très peu participé au jeu qui a de fait très largement penché à gauche du côté des Partenopei. Espérons que Mazzarri le laisse souffler un peu et lui préfère Zuniga pour la prochaine confrontation.

Gargano (3/5) : El Gringo a été le moteur, ou disons la dynamo de l’équipe au milieu de terrain : il est généreux. Au point d’offrir des pagnes flambants neufs à papa-maman tous les 15 du mois.

Pazienza (2/5) : Ses relances n’ont été que trop peu soignées, défaut récurrent chez lui.

Dossena (4/5) : Une de ses meilleures prestations sous le maillot du Napoli. Complice de Lavezzi en phase offensive et bon même quand il s’agissait de défendre, il s’illumine quand le grand Maggio nous déçoit. Faut arrêter les conneries !

Hamsik (3/5) : Mention spéciale pour son but. S’il semble lui aussi
quelque peu fatigué, il a su faire avec pour nous livrer la prestation que l’on aurait aimé voir la semaine dernière.

Lavezzi (5/5) : El Pocho, Napoli ti ama ! Véritable trublion, il a fait des misères à la défense génoise à n’en plus finir. Faudra le conserver celui-là, un mec pareil a sa place en LDC.

Cavani (2/5) : Un matador qui tire la langue, c’est le monde à l’envers ! Pourquoi pas un taureau qui plante les banderilles aussi ?

 

Sostituzioni :

Yebda (3/5) : Il a sa place sur la feuille de match, sur le champ aux côtés de Cannavaro, Maggio et Lavezzi. La classe.

Mascara : Pas vraiment eu le temps de se faire les dents. Pas vraiment
besoin non plus.

Santacroce : Sainte Croix ! Ne sera pas béatifié par contre.

3 thoughts on “La Napoli académie note Napoli-Genoa (1-0)

  1. Moi je regarde le Napoli un peu pour Lavezzi-Hamsik-Cavani, mais surtout pour Gargano-Pazienza, gros kiff

  2. Ezequiel Lavezzi, l’aurait pas déjà sa place au Barça, lui, nan ?

    PS : Merci pour Verlaine.

  3. 5 / 5 pour Lavezzi ? Je trouve qu’il a quand même énormément vendangé, heureusement qu’Hamsik s’est réveillé pour planter un but.

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