Un match indigne du Nîmes Olympique ! Depuis le début de la saison, on a rarement vu à Montpellier autant de fautes techniques et d’approximations défensives. Mais impossible n’est ni montpelliérain, ni bordelais, et le score final de deux buts partout tient du miracle.

C’était pourtant l’équipe-type au coup d’envoi, au détail près que Camara était préféré à Dernis. Un trop grand crédit accordé à cette paire de fesses désynchronisées, à ce joker qui se prend pour Batman, le temps d’un carnaval.

 

Passons. On a assisté au plus mauvais match du MHSC depuis la reprise du championnat. Les erreurs techniques, de placement, et dans les combinaisons offensives ont été légion, le moindre CPA a suscité des frissons.

 

Une copie aussi crade que le devoir d’arts plastiques d’un CP, toutefois sanctionnée d’un match nul inespéré. Car s’il est bien une vertu qu’il faut reconnaitre aux Montpelliérains, c’est de n’avoir rien lâché, et jusqu’au bout.

 

 

 

Les notes :

 

Jourdren (3/5) : A mieux jugé les trajectoires des ballons qu’à l’accoutumée, se signalant à plusieurs reprises par de bonnes interventions dans les pieds des attaquants et dans les airs. Il n’empêche qu’il encaisse deux buts, et qu’il ne me rassure toujours pas.

 

Bedimo (3/5) : Le cliché même du défenseur brésilien : bon contre-attaquant infoutu de défendre. Comment ça il est camerounais ?

 

Hilton (3/5) : A souffert comme d’autres avant lui, de l’impact physique impulsé par Diabaté. Il commet en outre quelques erreurs de placement, et se signale en première période par une relance que n’aurait pas reniée Viveros. A sa décharge toutefois, le but de l’égalisation arraché dans les dernières minutes.

 

Yanga-Mbiwa (1/5) : Complètement à côté de ses pompes, il avait décidé de rendre hommage à El Kaoutari. Saluons tout de même la superbe prestation au sifflet de monsieur Turpin –un grand ami de la Paillade, au même titre que Pierre Ménès- qui tarde à l’avertir et sort le deuxième jaune sur une faute peu évidente.

 

Bocaly (1/5) : Catastrophique au point d’être remplacé avant l’heure de jeu par l’entraîneur. Tout simplement. Même Marveaux est meilleur que lui, à un poste qui n’est pourtant pas le sien (remplacé par Marveaux).

 

Estrada (2/5) : Un aperçu de ses défauts, mais pas de ses qualités : il est retombé dans ses travers, le temps d’une partie espérons-le.

 

Saihi (2/5) : Le bouledogue était enrhumé, faut-il croire. D’habitude il ratisse un nombre incalculable de ballons et ses relances sont propres ; c’était tout le contraire hier soir (remplacé par Dernis).

 

Belhanda (3/5) : Il a bien entamé le match et s’est signalé à son terme par une audacieuse panenka. Entre les deux, c’est le trou noir, comme un symbole anal.

 

Utaka (2/5) : Je l’avais annoncé buteur pour déconner. A ce rythme là, on va pouvoir continuer les blagues longtemps. Trop individualiste, il n’a pas su tirer profit des ballons dont il a hérité.

 

Camara (2/5) : Ce garçon souffre d’une absence de coordination au niveau des jambes, heureusement compensée par une grande combativité. Sa tentative de ciseau dans les six-mètres est un chef-d’œuvre (remplacé par Cabella).

 

Giroud (3/5) : Il a multiplié les remises de la tête pour ses coéquipiers, jusqu’à distiller une passe décisive pour Hilton. C’est bieng, ça vaut un poing (dans la gueule à Bernès).

 


 

Sont entrés en jeu :

« Et si on faisait jouer Joris arrière latéral droit ?

 

– Je dirai même plus : numéro 10 ».

 

Marveaux : Continue d’explorer des postes qui ne sont pas les siens, comme un symbole de ministre sous Sarkozy. Devrait profiter de la suspension de Saihi pour débuter contre Dijon, dans deux semaines.

 

Dernis : Sans briller, il a mis de l’huile dans les rouages.

 

Cabella : C’est papa qui doit être content.

Même DSK charrie Claude Pèze,

 

et joue de la trompette.

 

Barème des notes :

 

– 1 = Catastrophique au point d’être remplacé avant l’heure de jeu par l’entraîneur.
– 2 = La faible performance du joueur a handicapé son équipe, obligée de compenser.
– 3 = Match « verre d’eau »…incolore, inodore, mais indispensable au bon fonctionnement de l’ensemble. Le joueur a tenu son poste en professionnel.
– 4 = Passe décisive, but marqué, intervention défensive décisive, omniprésence du joueur dans sa zone d’expression. Il s’agit de signaler ce que le joueur a fait de plus que tenir son poste.
– 5 = Un 4 serait insuffisant tant le joueur fut déterminant.

 

 

Chaleureux comme un Sudiste venant d’assister à un miracle, Loulou vous fournit même les images. 

 

La bise méridionale,

 

Loulou.

 

 

 

7 thoughts on “La Paillade Académie note Bordeaux-Montpellier (2-2)

  1. Camara (Gros cul – 1 575 251/5): faible techniquement. Desesperement prévisible (copyright marcellin). Vendangeur au possible. Il a meme fait un truc en plus par rapport à l’ensemble de son oeuvre depuis plus d’un an: perdre des balles et à répétition. Catastrophique.
    Maintenant special dédicasse à Marcellin:
    nullissime. L’infini négatif commence à flipper, le zero pointé vaut son autographe : voic Gros-cul, par delà le temps et l’espace

  2. En voila une acad’ qu’elle est aérée. Comme un symbole de notre air-match face aux bords-de-laids.

  3. Dernis adorateur de Regg’Lyss? Mouais, il a surtout mis de l’huile sur ses crampons. Le petit a été petit samedi… Peut tellement mieux faire. Sinon bien vu pour le reste, Marveaux s’en est mieux tiré que Gary Coupeur au même poste, et contre Dijon, il est prévu pour remplacer Jourdren.

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