La Paillade Académie note Toulouse-Montpellier (1-1)

Un match d’une saveur particulière, puisque votre serviteur était à la Mosson, en compagnie de Dudu et Marcelin, mais aussi de « Kenny l’otarie », et de quelques arabes auxquels l’arbitre assistant avait choisi de tourner le dos. Devant nous également, trois ou quatre Toulousains, qui évidemment n’avaient rien de mieux à faire que de se lever, quand nous décidions de nous asseoir. Derrière nous également, un vieux con.

Le match a été décevant. Dix bonnes premières minutes et un but inscrit, et puis les Montpelliérains se sont mis à reculer, et à perdre le ballon de plus en plus vite. A ce moment là, les Toulousains ont commencé de nous faire chier ; Kenny a rangé ses mains dans ses poches et a cessé d’applaudir. A fortiori quand le TFC est, en toute logique, revenu au score. A la mi-temps nous décidions d’aller à la buvette avec Marcelin, pendant que Dudu continuait de chauffer la place. Quelle ne fut pas notre surprise alors, d’y voir Jourdren, qui avait anticipé les deux coups de sifflet. Nous avons refusé de signer son t-shirt de colonie de vacances, pas que ça à foutre non plus. En deuxième mi-temps les entrants -Camara d’abord, Cabella ensuite- ont beaucoup apporté mais le Montpellier Hérault n’est pas parvenu à doubler la mise. Il aurait fallu plus de spontanéité, de rapidité d’exécution, pour surprendre une équipe de Toulouse bien regroupée dans son camp. Ce disant je ne vise personne, et en particulier Estrada. Comme un symbole, consécutivement à un début d’embrouille avec les trois ou quatre Toulousains, Tabanou séchait Mapou, prenait un rouge, et était taxé d’ « enculé de fils de pute » par votre serviteur. La colonie d’attardés mentaux à notre gauche, emmenée par Kenny l’otarie, s’étonnait qu’une telle sanction ne soit réservée aux joueurs de Montpellier. Pierre Ménès aussi. Pierre Ménès est un attardé mental, CQFD. Enfin, un mot sur l’arbitre : pédé.

Les notes :

Jourdren (2/5) : Vêtu comme un chasseur pour éviter les tirs alliés, ennemis aussi.

Bedimo (4/5) : Il n’y avait guère que le vieux con de derrière pour ne pas apprécier ses débordements. Et seulement parce que nous nous levions à chaque fois, afin de suivre l’action. Du reste les attaquants adverses ne l’ont pas inquiété dans son couloir : il était infranchissable.

Hilton (5/5) : Les casques à pointe d’en face s’y sont cassés les dents. Il a toujours devancé ses adversaires dans les duels aériens, le curseur a sans cesse oscillé entre bons jaillissements et remarquables couvertures. Un match référence.

Yanga-Mbiwa (3/5) : Quelque part entre le génie et la nonchalance, quand d’autres parmi lesquels la majorité de nos contemporains, ne sont ni géniaux ni nonchalants, mais simplement lucides et déprimés.

Jeunechamp (3/5) : Après qu’il a dit à l’arbitre assistant : « dégage l’arabe », l’intéressé envisage de porter plainte. Jeunechamp, le justicier, sauve la veuve de l’orphelin de Chafni, qui elle-même a vu un ours, et s’est confiée à Kamel. C’est ce qu’on appelle le « téléphone arabe ». Une première mi-temps pas terrible terrible, avec pas mal de courants d’air pour des débordements stériles ; une deuxième bien meilleure, alors qu’il s’est contenté de défendre.

Saihi (4/5) : Un travail de récupération qui aura échappé à l’Équipe, dont les notes sont une fois encore, ubuesques. En revanche il n’a pas toujours brillé dans la relance. Nous avions une discussion avec Dudu, qui me disait qu’il verrait bien un joueur comme Sissoko (de Toulouse) associé à Saihi ; qu’en pensez-vous ? (ceci pour la caution participative, non, pas la caution de ton appart, tu sais très bien que Marcelin y élève des poissons rouges, dans le lavabo).

Estrada (1/5) : Kenny a aimé. Mais alors il est bien le seul. Il a ralenti le jeu et s’est mis le feu tout seul. « Lâche-le ton ballon ! » et « lève-le ton ballon ! » sont les phrases qui ont été prononcées le plus grand nombre de fois à son sujet. L’excuse de son retour à la compétition ne tient pas : alors pourquoi ne pas l’avoir remplacé à l’heure de jeu ?

Belhanda (2/5) : Un peu con. Il écope d’un carton jaune totalement inutile, consécutif à un (mauvais) geste d’agacement. Il va falloir grandir, avant de pouvoir prétendre être un grand joueur. Il va falloir aussi peser davantage sur ce genre de rencontre (remplacé par Marveaux).

Dernis (2/5) : « It’s better to burn out than to fade away », mais Geoffrey a réussi l’exploit de concilier les deux alternatives (remplacé par Camara).

Utaka (2/5) : Peut-être meilleur que d’habitude mais je ne suis décidément pas fan. Une bonne conservation du ballon certes, mais pour en faire quoi ? Rien que du prévisible (remplacé par Cabella).

Giroud (3/5) : De bonnes déviations mais c’est une lapalissade, il n’a pu faire la différence devant les buts, peu suivi dans ses amorces de combinaison, et peu servi.

Sont entrés en jeu :

Camara (4/5) : « Tartiflette » pour les uns, « Gros-cul » pour les autres, il a de nouveau été bon dans son rôle de joker. Mais il n’a, hélas, pas marqué.

Cabella : Une entrée qui a fait du bien, mais n’a pas, non plus, permis de faire la différence.

Marveaux : Les deux minutes du peuple.

Les o.v.n.i. de Carter :

Dudu, de dos, évidemment. 84 rpz.

Mapou à l’échauffement. Si, si, c’est lui.

La Butte, évidemment.

La bise méridionale, servie avec les images.

Loulou