Le père Fidalbion vous présente son compte-rendu de cette 30ème journée

Cette journée a notamment signé la fin du coaching avec oreillette Bluetooth, et le Père Fidalbion en est ravi…

Eh ouais, toutes les bonnes choses ont une fin, et avant d’avoir le bonheur de voir Hull redescendre en Championship, on peut se réjouir du licenciement de son coach, Phil Brown. Ce qui est bien avec ce genre de clubs, c’est qu’on peut dire toutes les crasses du monde, personne viendra se plaindre. Profitons-en !

Pour cette fois, le foutage de gueule est entièrement mérité. La prestation des Tigers, qui recevaient Arsenal, a été une véritable boucherie, au cours de laquelle ils ont essayé de péter tout ce qui passait à portée. Boateng en fait les frais à seulement 45 minutes de jeu : après un placage sur Bentdner, qui lui avait déjà valu un jaune, il insert, avec une précision chirurgicale, ses crampons dans la rotule de Sagna. Vestiaire. Après l’ouverture du score sur le seul tir cadré d’Arshavin (6 frappes, 15 points, devrait tenter l’ovalie), Hull n’aura qu’une seule pseudo-occasion, où Venegoor of Hesselink (c’est marrant, son nom fait tout le tour de son maillot…) part hors-jeu pour se faire bousculer gentiment par le quintal de Campbell dans la surface. 1-1, mais Arsenal s’en sort à la 92e, grâce à un fighting-spirit qui aurait pu grandir sur les bords de la Mersey. Etrange réaction de certains grands médias français, qui ont estimé qu’Hull aurait mérité mieux sur cette rencontre. Heureusement qu’ils ne voient pas les matchs…

Autre résultat logique, la victoire de Chelsea à domicile contre West Ham (4-1). Aussi improbable que sa coupe de cheveux, Florent Malouda s’est imposé comme homme du match avec deux passes décisives et un but.  Le gaucher était un bourrin notoire, avec un physique monstrueux ; si maintenant, il sait ajuster ses centres et cadrer ses frappes, on voit mal comment la momie de Titi pourrait résister… Sinon, côté West Ham, Ilan a représenté la Ligue 1 ; un ballon porté disparu, alors qu’il était seul aux cinq mètres sur un centre en retrait. Note plus positive, la demi-volée de Scott Parker à 25m dans le petit filet de Turnbull. C’est dommage d’en prendre trois derrière…

Tiens Zuberbuhler. Ouais, c’est pas une blague, on a retrouvé la trace du grand gigue suisse : il cire le banc à Fulham. Ah, ça va tout de suite mieux… Fulham, on peut se dire, tiens, ces mecs-là font pas trop de la merde, ni en Europe, ni en championnat. En plus, ils ont mis 3-0 à Man U à l’aller, y’a peut-être un coup à jouer au retour. Oui, mais non. Défensivement très, très mais alors très pauvres, les Cottagers se sont faits matraqués par la bande à Fergie (3-0). Bon, chez les Red Devils, cette saison, faut savoir que tout le monde ne participe pas. Bah non, hein, y’a déjà Wayne qui fait le travail de six. Le meilleur buteur du championnat a encore scoré deux fois. Esseulé dans la surface, les deux fois. Faut pas venir se plaindre après… Non, le moment où on commence à se poser des questions, c’est quand on voit l’arrière-ligne de Fulham se faire prendre de vitesse deux fois par Berbatov. Là, ça tique tout de suite normalement. Autre chose qui tique, c’est le fait que Park soit toujours sur le banc. Avec le niveau régulièrement affiché par le Coréen, ce dernier aurait largement dû prendre la place d’un des deux Rhum-Coco, Nani et Valencia. Mais pour ce dernier, ça reviendrait à montrer à tout le monde qu’United s’est assis sur 25 millions d’euros.

Toujours dans le genre score fleuve, Liverpool a renoué avec le beau jeu en sa faisant Portsmouth, la catin de la Premier League (4-1). Jeu à une touche de balle, dédoublements, simplicité, rapidité : méconnaissables les Reds. Pour preuve, la magnifique action qui amène le but d’Aquilani ; l’Italien a été assez énorme, faudrait savoir ce qu’il donne à temps plein. Mais bon, la palme revient au Captain Gerrard pour la target dans la gueule de Brown, le capitaine de Pompey. Lancé, en plein mouvement, déploiement du coude dans la nuque, brisette. Un must.

Bolton qui gagne 4-0, rien que pour la curiosité, je demande à voir. Bon, déjà, premier élément qui permet d’élucider le mystère, en face, c’était Wigan. Qui jouait en orange fluo en plus. Faut arrêter avec les maillots fluo, c’est comme les maillots à damier des années 90, dans 10 ans, on va regretter.

Ca a probablement dû les gêner, la réverbération, je sais pas. Gary Caldwell ressort toutefois du lot. Telle une vieille paralytique, aussi technique qu’une tortue des Galápagos, l’Ecossais a provoqué un penalty et fait une passe décisive pour l’adversaire. What else ?

Pour finir je me refuse à commenter le pauvre 0-0 de Stoke et Aston Villa. Et comme on n’est pas encore en Championship, la même chose vaut pour Burnley – Wolverhampton. Question d’éthique.

Les résultats de la 30e journée de Premier League :

Tottenham 3 – 1 Blackburn

Birmingham 2 – 2 Everton

Stoke City 0 – 0 Aston Villa

Chelsea 4 – 1 West Ham

Burnley 1 – 2 Wolverhampton

Bolton 4 – 0 Wigan

Hull 1 – 2 Arsenal

Manchester United 3 – 0 Fulham

Sunderland 1 – 1 Manchester City

Liverpool 4 – 1 Portsmouth

Le Cagoulin de la journée : Gary Caldwell (aussi svelte et souple que peut l’être un vieil Ecossais)

Le MVP de la journée : Florent Malouda (s’il change sa coupe de cheveux, il aura tout gagné…)

La sélection de l’Académie : La frappe enroulée sous les aisselles d’Adam Johnson, arrêté à l’angle de la surface, dans la lulu du portier de Sunderland. Et si City avait payé sa meilleure recrue une misère ?

5 thoughts on “La Premier League academy

  1. Je trouve cet article scandaleux et je tiens à m’en plaindre dès maintenant. Non seulement vous faîtes preuve d’une objectivité digne de Vincent Hardy, mais en plus vous osez résumer cette équipe d’Hull city au terme péjoratif de boucher sans tenir compte de la qualité de joueurs comme Zinedine Kilbane, Stephen Hunt ou Bernard Mendy et sans même rappeler que le seul joueur sorti sur blessure du match est Zayate après une intervention materazzienne de Sol Campbell !
    Et forcément, pas un mot sur son contrôle de la main qui n’a même pas été sifflé.

    Pas content, pas content, pas content !

  2. Señor Mendy, ayez au moins le courage de parler en votre nom, on sait tous très bien que vos fans n’existent pas.

    Sinon, je soutiens le côté éthique du père Fidalbion.

  3. Ignorant tout de la fan-attitude envers Bernard Mendy, je ne m’attendais pas heurter au plus profond de son être un représentant, aussi éloigné soit-il, des vilains Tigrous.

    Rien à foutre, après la constipation qu’ils m’ont filé au visionnage du match, ils l’ont bien mérité! :)

  4. Erreur Javier :
    le fan club
    la secte

    Moi-même, j’avoue avoir un faible pour ce mythique ballon de plomb et centreur hors-du-commun. Pas au point que mon club favori l’engage, c’est vrai.
    Mais je le verrais bien à Guingamp par contre.

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