Notre Footballologue analyse Bordeaux-Olympiakos

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Notre Footballologue n’a pas tout compris à la Freebox girondine…

Aucune victoire depuis Le Pirée, « Bernabeu est dans les têtes » et Blanc invoque l’ « âmes de compétiteurs », comme une « envie de re-bien faire » (C. Josse) sur le « stérin » (Denoueix), car les Bordelais « doutent dans leur expression collective » (Jacquet)… « coup d’mou en 2010 », Zizou absent, Jean-Charles découvre que parfois, un seul être lui manque et elle est sous Replens.
Quoiqu’il en soit, Bordeaux est qualifié à 90%, l’entraîneur du Pirée est en phase terminale, et les Grecs règlent leur compte : fonctionnaires invités à sacrifier un mois de salaire pour financer la dette, et, entre autre, verser les 9 millions d’euros dus au PDG de Goldman and Sachs pour avoir « inventé » des montages financiers capables de masquer la dette à l’UE…l’industrie du bluff ne connaît pas la crise.

Puisqu’il faut partir, l’entraîneur grec a bâclé son équipe : 442 avec 2 récupérateurs (Stoltidis + Maresca), 2 milieux offensifs sur les côtés (Datolo – Zaïri) et un duo Derbyshire en pointe et Lua-Lua tournant autour en phase offensive, rejoignant le milieu au pressing. Torosidis et Raul Bravo sont des latéraux supposés offensifs, Torosidis s’activant à en oublier de défendre tandis que Bravo attend la 39ème minute pour monter. Bordeaux retrouve le Diarra de Lions et gagne Sané en l’absence de Planus. La charpente composée des deux centraux (Ciani-Sané) et de Diarra-Wendel-Plasil ne bouge pas d’un pouce, les latéraux ne s’engouffrent qu’une fois le chenillard lancé, et seuls Fernando, Gourcuff et Chamakh étouffent les deux demi-défensifs grecs par leurs combinaisons incessantes. Peu importe, 9 des 11 buts girondins proviennent de coups de pied arrêtés, et la faute de Torosidis sur Trémoulinas dès la 3ème minutes permet de passer du chiffre au nombre : coup franc excentré, lucarne opposée de Gourcuff, 1-0. De match rendu facile, Denoueix préfère parler de « coup de poing sur la table », avant de vanter la monotonie d’un chenillard très rosebudien, le fils de Corinne Touzet et de Lizarazu centrant à la 21ème…à la 23ème…à la… Ajoutez à cela les trois incursions de Zaïri, CR9 du PVD promu PMA en attente de PAS, au une-deux avec Torosidis (13), au dribble (14), au centre (17), et il n’en faut pas plus à l’autre Ray pour souligner le « côté touze à Zimut », petit village algérien qu’on ne voit pas venir tant il vient de loin, proche de Biribi.

Bref, outre CarRasSo se brisant une jambe ou Chamakh une mèche, la match passionne autant qu’une freebox en réinitialisation, mais suite à la récente coupure de jus dans la région, Denoueix s’en contente, dévoilant même un petit côté FMI en appelant Sané à repasser par son gardien pour « éprouver encore plus psychologiquement les Grecs. » Strauss-Kahnien refoulé, Gourcuff prend un Grec en une-deux avant que Nikopolidis n’apprennent la politique au tibia de l’éphèbe (37ème.) Toujours en reboot, la free girondine, désormais installée chez les Grecs, chenille toujours à gauche, Trémoulinas centrant trois fois avant que Torosidis ne se décide à offrir un coup franc. Gourcuff, dodelinant curieusement de la tête tel un éléphanteau asthmatique durant tout le match, la remet à Niko mais, « trop cadrée », l’équerre renvoie le cuir sur la poitrine du Clooney des myopes (43ème.) Subjugués par leur pendule, les Girondins s’endorment peu à peu, et Lua-Lua centre pour l’égalisation de Derbyshire (45ème)…hors-jeu signalé par l’homme en jaune, apparemment peu sensible à l’hypnose. « Sueurs froides » (Josse) quand même…

Mi Temps : « Je ne sais pas si vous avez des regrets, mais nous, en vous regardant, on en aurait… »
Nathalie a retrouvé son Cyprinien.

« Je me débrouille sur une petite surface, mais sur un grand terrain, c’est différent »
Zidane… goujat !

Aucun intérêt donc Raynald se confie. Il apprécie Datolo, replacé en 10 à la reprise, mais souligne la « différence tactique et technique » entre les deux équipes, expliquant que le mouvement, défini par un laconique « courir intelligemment », reste la racine du jeu. Poursuivant son entreprise de démolition de la culture grecque, le maître consultant en appelle au pentateuque, mentionnant David terrassant Goliath pour moquer le « manque de détermination » de Derbyshire face à la puissance de Ciani. Craignant le prosémitisme, l’arbitre expulse Derbyshire excité (59ème), et le duo Josse-Paganelli se fend d’un « ça va être la place à Nice » pour détendre l’atmosphère. Apparemment intime, Denoueix perdure dans le réductionnisme, Mitroglu, entré à la place d’un Zaïri décidément sous-CR9 puisque souffrant des abdos, étant « juste capable de la tenir…ça n’allait pas plus loin », avant qu’une touche longue dans une défense somnambule ne force Josse à nuancer : « et là, c’est pas la même », 1-1, 62ème.

Désormais à un but de la qualification mais réduits à 10, les Grecs s’étonnent, qui plus est lorsque Diarra, fusible capitaine de la boxelaise, saute pour deux cartons en 5 minutes (67ème.) Blanc a la barbichette dubitative, le spectre des « doutes girondins » hante les travées d’un Chaban siffleur, Josse attend la « réaction du champion » et Denoueix utilise son diaphragme pour récupérer « calme et maîtrise. » Torosidis s’échappe côté droit et centre, Mitroglu s’avère quand même trop court, le corner ne donne rien (76ème) et Bordeaux obtient des coups francs « en or » que Wendel et Gourcuff amalgament au plomb (73 et 78ème.) Chamakh en duel face à Nikopolidis confirme son profil d’avant-centre pour Arsenal, Torosidis centre à deux reprises mais ne trouve que la contre attaque girondine, Trémoulinas profite d’une reprise du chenillard pour, d’un centre lobant le clowney poivre et sel, trouver la tête de Chamakh, juché sur des épaules d’espagnol : 2-1, 87ème. Huitième victoire de rang en Ligue des Champions pour les Bordelais, Denoueix reste persuadé qu’il n’y a « rien à toucher à cette équipe »…certains têtus passeraient bien vérifier les câbles quand même.

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