Salut bande de putes, alors aujourd’hui on va absolument pas parler du match contre Rennes, de toute manière on a perdu ( ouch deux buts dans la face ), c’est triste, mais au fond du fond on s’en branle parce que y’a plus important dans la vie les fleurs le printemps tout ça. Remarque ça aurait été cool la demi finale contre Angers, on aurait peut-être eu Stéphano di Mariano à la mi-temps. Parce qu’aujourd’hui je vais vous parler d’un truc excessivement important. Vital. Le bouquin de Rudi Garcia. Dans toutes les bonnes librairies, ce genre de choses.

« Tous les chemins mènent à Rome », ça c’est le titre de l’autobiog de Rudi ( avec du Denis Chaumier dedans). Un bouquin plein plein de révélations, dans lequel on apprend qu’il vient de Corbeil-Essonnes, qu’il aime le foot mais que chaud patate parce qu’il a du arrêter à 28 ans avant de devenir coach, et qu’il aime beaucoup sa maman. Sinon il nous sort que Thiriez est une pute, Buisine aussi je crois, que Malicki et Tafforeau ont été les gobe-boules de compèt’, que Puel est un peu un autiste, et que, ça fait toujours plaisir, Seydoux est genre trop un renard sacripan sacripouille coquet coquin (s’il vous parle une main sur le cœur, c’est que l’autre est dans votre poche ; dans une église toute en ferveur, c’est sûr qu’il va voler les cloches). Alors ça parle d’autres trucs, mais c’pas le focus de l’article. Je veux dire, ce qui m’a amusé dans le bouquin, c’est les passages qui concernent la région du ch’nord. Genre quand il nous sort qu’il a vécu en tant que jeune joueur dans une des tours de Mons en Baroeul, j’essaie de resituer. J’enquête. Du coup, les autochtones, je demande s’il s’agit pas d’une des deux-trois tours près de l’arrêt de métro Fort de Mons. Y’a un moment il parle aussi d’un déséquilibré qui l’a planté dans l’omoplate à coups de ciseaux dans un ciné du Vieux Lille ; à l’époque, y’avait quoi ? Le Majestic et le Métropole ? Si y’en a qui savent, jveux bien qu’on éclaire ma vessie. J’allais dire lanterne mais j’en n’ai plus.

Mais sinon, en vrai, il vaut quoi le bouzin ? Bon, je vais être honnête : pas grand chose, malheureusement. En fait, je vois pas trop l’intérêt de ce bouquin. On va pas lui en vouloir de faire de l’autopromo-bilan du demi-siècle hein, mais quand j’ai terminé, dernière page tout ça, je me suis demandé où est-ce qu’il voulait en venir. Même feeling en ce qui concerne l’écriture, le style en général. Y’a des passages descriptifs sans aucun intérêt. Genre carte postale. On s’en fout des cartes postales, ce qui est intéressant c’est de voir comment le bonhomme s’est construit, et ça malheureusement j’ai l’impression que y’en a pas assez. On a également de très rares coquilles mais rien de bien méchant, vais pas faire le chieur.

Avec ça, y’a d’autres choses qui ont un peu coincé. Par moments, on nous met des envolées lyriques, pour bien nous montrer à quel point le mec était grave content sa mère du doublé, par exemple. Le problème c’est que ça tombe à plat. Y’a un autre moment aussi, Garcia est à la tête de la Roma dans ce chapitre, tournée américaine, rencontre avec Henry. Et bim ça parle encore du bus. Knysna heures les plus sombres de notre histoire. Des fois que ce soit pas encore totalement ringard. Et tout ça pour nous dire que ouhlala c’est une blessure qui a l’air d’être encore très vive chez Thierry Henry. Absolument inutile. Sinon au milieu du bouquin y’a quelques photos, avec des trucs qui essaient de passer pour des traits d’esprit dedans. Plat plat plat.

A côté de ça y’a quand même un morceau que j’ai trouvé juste. Pas dans le sens limite-limite, mais dans le sens « ça tape juste ». Trop rare dans le bouquin. Il s’agit du moment où Garcia parle de la mort de son père. Ca se démarque par rapport au reste, quoi. On se retrouve avec quelque chose qui est susceptible de toucher tout le monde, et qui nous apprend, là, beaucoup sur l’homme Rudi Garcia. Comment il réagit face à ce genre d’événement. Qui il appelle, pourquoi. Je veux dire, d’autres moments auraient pu être intéressants également, je dis pas le contraire, mais l’écriture un peu plate desservait le bouzin. Là, ça tape juste. On retient. On apprend.

Tout ça pour dire : faut-il acheter le bouquin ? Non. 16,50€ c’est un peu cher pour un bouquin comme ça. Faites vos Seydoux et essayez de vous le faire offrir, plutôt. Moyen que vous éprouviez plus d’indulgence comme ça.

Sinon j’ai testé la vodka-lait-sirop de grenadine en lisant le bouquin. C’est pas mal.

Encore sinon, pendant que j’écris cet article, y’a eu le match contre Guingamp. Pour résumer, on a eu de la chatte. Mais c’est Le Groom qui va vous faire un résumé tout beau tout propre. Faut bien que quelqu’un parle de football ici, et vous l’aurez compris, le professionnel du couple c’est lui.

Allez, bises anales, paix bonheur joie dans ta sœur.

2 thoughts on “La rubrique culturelle de la Losc Académie

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