L’Académie en faillite note Grèce-République Tchèque (1-2)

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Eureka, ça se dit dehors en français.

Kalimera les gars, ti kanis ? Ici tout va bien, j’ai loué deux flics pour faire mes courses, un qui porte le sac et l’autre qui s’occupe de maman. C’est bien pratique tout ça, encore une preuve de la supériorité grecque. Bref revenons à nos brebis, à savoir le match opposant mon pays, lieu de naissance de la démocratie, des épopées homériques et j’en passe et des meilleurs, la Grèce donc et la République Tchèque, pays du Printemps de Pragues et pis c’est tout.

Un match déjà décisif puisque le vainqueur reste dans la course, quand le perdant peut déjà commencer à faire ses valises et à regarder les horaires du bus menant à l’aéroport.

Côté grec la confiance est de mise, le sélectionneur avoue qu’il ne sert à rien « Ils vivent comme une famille, moi je suis juste là pour mettre des noms. », sympa quand on sait que le gaillard a été augmenté avant l’Euro. Pas comme si le pays était dans la mouise financièrement et que le SMIC avait descendu de moitié en deux ans.

Côté terrain, Santos a fait beaucoup de changements. Dans les cages on retrouve le vétéran Chalkias, on se demande pourquoi, qu’est ce qu’il peut bien lui trouver avec son gros pif ? La défense est un chantier, vu que la charnière a été virée de l’Euro, on se retrouve avec le jeune Papadopoulos et le vétéran Katsouranis, descendu du milieu de terrain. À droite Torosidis et à gauche Holebas. Au milieu toujours trois joueurs, à savoir Karagounis, Maniatis et Fotekas qui fait son entrée. Devant, beaucoup de changements, puisque Salpingidis remplace Ninis, Samaras glisse dans l’axe à la place de Gekas et Fortounis vient prendre l’aile gauche laissée vacante par Samaras.

 

Le match :

3′ : passe en profondeur d’un Tchèque vers un autre Tchèque, Holebas n’est pas là. Le Tchèque est seul face à Chalkias, sorti à la vitesse de l’éclair quand il fait beau, tire et marque. Chalkias a bien tenté un arrêt de l’épaule, mais sans succès. Le buteur se nommerait Jiracek.

6′ : Gebre Selassie est trouvé dans le dos d’Holebas, il centre comme une brute à ras de terre devant le but, Chalkias plonge, tend sa main, mais ne touche que le ballon. Après le but est vide et c’est Pilar qui la met au fond. But à la con.

22′ : intervention divine sur le terrain, Chalkias a mal à la cuisse et demande à sortir. Sifakis fait son entrée. Faudra que je pense à sacrifier une brebis pour remercier Zeus moi.

26′ : Rosicky tape sur la tête de Karagounis avec sa chaussure. Karagounis en rajoute un peu et s’énerve même avec ses soigneurs. Rosicky prend un jaune.

29′ : Rosicky frappe des 25 mètres, mais Sifakis est là et repousse en corner.

34′ : Torosidis découpe Pilar. Il prend un jaune.

35′ : Jiracek tape sur la tête de Maniatis avec sa chaussure. Maniatis n’en rajoute pas et ne s’énerve pas avec ses soigneurs. Jiracek prend un jaune.

41′ : Torosidis déboule côté droit, place un centre qui trouve la tête de Fotakis. But ! Refusé pour hors-jeu.net.

Retour aux vestiaires, Santos ne sait pas quoi dire. Il ne dit rien et va se fumer une clope.

Karagounis, le vrai sélectionneur Grec décide de sortir Fotakis pour faire rentrer Gekas. Du coup, Fortounis passe au milieu et Samaras revient sur l’aile gauche.

53′ : Cech se troue et rentre dans Sivok. Gekas qui passait par là, voit le ballon et le but vide, son cerveau fait tilt, il frappe et marque. 2/1, les Grecs sont lancés !

56′ : Papadopoulos tacle Baros et prend un jaune.

57′ : Salpingidis tacle le ballon et prend un jaune.

Après on domine, on domine, mais il manque quelque chose pour faire la décision. Fortounis sort pour l’entrée de Mitroglou, mais bordel fallait faire entrer Ninis ou Fetfatzidis pour apporter un peu de folie. Le gros soucis de cette équipe, c’est que ça manque cruellement de mouvement.

Les notes :

Kostas Chalkias 1/5 : deux buts encaissés en six minutes. Même si sa défense l’a pas aidé, le deuxième est pour lui. Remplacé par Michalis Sifakis.

Vasilis Torosidis 2/5 : il est où le latéral spectaculaire de l’Olympiakos. Là il rate des passes, foire ses dribbles…

Kyriakos Papadopoulos 2/5 : difficile de le noter. Disons qu’il a montré de la hargne, mais qu’il lui arrive de se montrer dangereux pour son équipe.

Kostas Katsouranis 3/5 : il s’est battu. Dès le début, il est venu suppléer Torosidis et sur le second but, il est tout proche d’enlever le ballon à Pilar.

José Holebas 0/5 : synonymes Holenul; Holemauvais; Horegardelaattaquantdanstondos; Holemauvaisalignement, etc.

Giannis Maniatis 2/5 : rien à dire.

Giorgos Fotakis 2/5 : aucun impact dans le jeu, il aurait pu gagner un point s’il n’avait pas été hors-jeu.net. Remplacé par Theofanis Gekas.

Giorgos Karagounis 2/5 : méconnaissable. À foiré des passes toutes simples, joué sans cesse vers l’arrière.

Dimitris Salpingidis 2/5 : le héros du match précédent était trop rapide pour le reste de l’équipe. Trop souvent hors-jeu.net, il n’a pas réussi à peser. C’est dommage.

Giorgos Samaras 2/5 : même en étant hors-jeu.net, il n’est pas assez rapide pour récupérer le ballon. Utile dans les airs.

Kostas Fortounis 2/5 : disons que quand t’as Holebas derrière toi, cela aide pas à lâcher les chevaux. Remplacé par Kostas Mitroglou.

 

Les remplaçants :

Michalis Sifakis 3/5 : il n’a pas eu besoin de faire grand-chose. Un tir de loin repoussé et puis c’est tout. Mais au moins il n’a pas des mains en mousse.

Theofanis Gekas 3/5 : un but d’opportuniste et puis rien.

Kostas Mitroglou non noté : rien.

Maintenant cette défaite oblige les Grecs à l’exploit. Pour se qualifier, il faudrait l’emporter par au moins trois buts contre les Russes, pendant que les Polonais tapent les Tchèques. Un scénario impossible ? Impossible n’est pas grec, dois-je vous rappeler qu’on loue nos flics ?

 

Athio,

 

Otto Dantagueule.

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