L’Accademia Rossonera note Milan-Lazio (2-2)

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Ca fait toujours ça un but de Klose.

On commencera donc ce championnat sur une note aigre-douce (dédicace à nos amis et grands maîtres chinois, ces beaux hommes)…

Après un début de match cataclysmique où les Milanais se la font mettre en double pénétration franco-germanique, les joueurs de Mister Allegri se décident enfin à se réveiller de ce cauchemar pour conclure une première mi-temps made in premier league (Stéphane Guy sera content) sur le score de 2-2 et où les frustrés crachant sur le football italien pourront se crever les yeux au vu de tant de jeu et tant de beauté devant un match italien.

Et oui mes cocos, ça fait un peu mal à l’anus de voir de beaux matches en Italie non ? Le catenaccio, la commedia dell’arte, c’est terminé tout ça, il va falloir trouver un autre argument de choc pour contrer l’embellie du calcio avec en hors d’oeuvre une première journée gargantuesque.

Bref, j’en finis avec ma description jouissive de la première journée pour en revenir au match de vendredi. Ce match nul 2-2 n’est pas si écoeurant au demeurant, face à une bien belle équipe de la Lazio, mais on peut quand même regretter les occasions loupées en deuxième mi-temps où les trois points auraient pu être décrochés. Tant pis ce sera pour la 3ème journée.. enfin la 2ème vu que c’était le premier match là, enfin la grève toussa toussa vous avez compris. Direction le San Paolo et une petite visite chez nos sympathiques amis Napolitains. Silvio s’en pourlèche déjà les babines, lui le citoyen d’honneur de la ville de Naples.

 

I giocatori: 

Abbiati (1+1/5): Dans l’incapacité de réaliser une sortie aérienne, il semblait être cloué au sol comme si ses chaussures ne faisaient qu’une avec la pelouse. Le point lui est offert grâce à sa sortie artistique dans les airs face à Cissé, une magnifique « Air Ramé vs OM », les pieds en avant et avec autant de souplesse que Nathalie Portman dans Black Swan.

Abate (4/5): Dès qu’il a décidé de se lâcher sur son couloir, chose qu’il n’a pas fait de peur de se faire fister par la vitesse de Djib’ en contre, il a apporté une multitudes de solutions avec de beaux centres à l’appui. A labouré le côté droit de San Siro mieux qu’un paysan bourguignon.

Antonini (2/5): A encore des stigmates anales de sa première mi-temps, où il s’est fait à la fois pilonner par Mauri et Konko, qui lui ont fait bien des misères. S’est bien repris par la suite, mais est et restera ad vitam eternam, une merguez avec un maillot rouge et noir. Comme un symbole d’été terminé.

Nesta (1/5): S’est brisé quatre cervicales et deux vertèbres sur le contrôle de Papy Magic Klose et a offert toute latitude à Cissé pour qu’il puisse inscrire son premier but en Série A et ainsi ne pas subir les cris de singe de ses propres supporters. Un Nesta carté Parti Socialiste avec toute la solidarité en plus et la même vitesse de jeu que François Hollande.

Thiago Silva (3/5): Mal accompagné, un peu comme un puceau pour sa première boum avec une fille qui pullule de boutons, Thiago s’en est quand même bien sorti en évitant tout rapprochement physique ou quelconque slow. Se masturbe déjà sur des photos de Méxès et de sa belle crinière blonde.

Gattuso (n.n): Nous a malheureusement quitté trop tôt.

Ambrosini (2/5): Aussi translucide que le bronzage d’Iniesta. Pas vu, pas pris.

Aquilani (3/5): Seule recrue présente sur le pré au coup d’envoi, il a montré de belles propensions à la passe ainsi que de jolis mouvements au milieu de terrain. Une bonne première prestation en espérant que cette fois ci, il déchire son abonnement annuel Train gratuit à travers toute l’Italie.

Boateng (3/5): Vibrant hommage rendu à l’AS Bari et son logo pour la relégation, Kevin Prince-Boateng aka le cartoucheur d’Accra a tenté une nouvelle fois d’imposer son physique de déménageur et de fluidifier le jeu rossonero. Chose pas mal réalisée avec beaucoup de beaux mouvements avec Cassano et Ibra. Le triolisme est de nouveau en vogue, ce qui ne plaît forcément pas à Pato.

Portrait de Boateng.

 

Ibrahimovic (5/5): Véritable globe-trotter du terrain, il a été présent à droite, à gauche, au centre, au milieu, un peu comme un Marc Dutroux lâché au milieu d’une récréation d’école primaire. Véritable plaque tournante de l’équipe, il s’est souvent désaxé pour offrir caviar sur caviar à ses coéquipiers adorés. Buteur opportuniste sur une belle passe de Cassano, il commence la saison en fanfare.

Cassano (5/5): Ca, c’est le Cassano qui fait rêver ! Le Fantantonio provocateur, dribbleur et surtout décisif avec un but et une passe décisive à la clé. Présent dans tous les bons coups, Antonio confirme son tout nouveau cerveau implanté qui lui confère à présent une intelligence de jeu et une intelligence tout court. Silvio n’a pas lésiné sur la qualité.

 

La panchina: 

Van Bommel (3/5): A remplacé Gattuso à la 20 ème minute et a réalisé un match propre. Récupérations de balles, relances efficaces, Marco a fait le job de manière efficace.

Nocerino (n.n): Semble être déjà influencé par Gattuso qui l’a racketté dans les vestiaires. Met des coups, se laisse pousser la barbe et essaie d’influencer l’arbitre. Pour l’instant, c’est un perfect.

Pato (n.n): cf Ambrosini, mais lui n’a joué que 15 minutes.

 

Gli avversari: 

Mi piace: Mauri et son pied gauche en or.

Klose et Cissé, « danse et balance sur le White & Black blues ».

Zauri et sa prestation pinderesque.

– Un Lulic assez marrant, auteur de contrôles du tibia et pousseur de ballons à 30 mètres devant lui. Bonne pioche.

 

Non mi piace: Reja toujours aussi tendu du string.

Brocchi toujours aussi méchant.

 

Tonton Baresi.

Tonton Baresi pourrait tout à fait vous filer les images et même vous parler de son voisin du jour, le Zio.

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