L’Aiacciu Académie note Ajaccio-St-Etienne (1-1)

Riassuntu :

-1 minute : Minute de silence parfaitement respectée en l’honneur de Michel Moretti, l’ancien président chéri décédé il y a quatre ans. Pour lui, il faudra se sortir les doigts.

2ème minute : Premier hors jeu pour Eduardo. Il est sur la lancée de ses derniers matchs, c’est bien.

10ème minute : Bel enchaînement de Bouhours qui se retrouve en position de frappe à l’entrée de la surface mais son tir, trop mou, est capté par Ruffier. David Gigliotti l’aurait mis. Ou pas.

12ème minute : ‘Aubamayang’, ‘Kibamtala’. Les commentateurs de Foot+ sont sur leurs lancées des derniers matchs. C’est bien.

13ème minute : Zouma ne fait pas dans la dentelle et fauche Marchal et Cavalli. Carton jaune.

26ème minute : Deuxième carton jaune du match pour Guilavogui. Le Stéphanois met une plus grosse semelle que la semelle de la Botte de Sept Lieues à Bouhours. Blessé, l’ex Manceau ne pourra pas reprendre le match. L’enterrement de sa cheville est prévu demain à 14h. Venez nombreux.

28ème minute : Ruffier détourne un centre-tir de Cavalli. Le corner qui suit ne donne rien mais sur le contre, Aubameyang prend tout le monde de vitesse sauf Benjamin André qui en tant que dernier défenseur fauche le gabonais à hauteur de tibia. Le carton rouge est réclamé de tous. Sauf des Ajacciens. Bizarre.

30ème minute : Lasne remplace Bouhours. Le Perfettu craint le pire. Tiberi passe arrière-gauche.

33ème minute : ‘Ca repart illico, et illico ça rime avec Aubameyang’. Ah bon ? Ma prof de français m’aurait-elle menti ?

35ème minute : Paul Lasne est nostalgique et ressort la même frappe qu’en Poussins 2. Gigliotti réclame la paternité de ce tir.

45+1ème minute : Centre fort devant le but d’Ochoa. Heureusement, personne ne la touche. Tout le contraire de Brandao.

Mi-temps : L’orage qui guettait depuis l’après-midi éclate enfin. La grêle tombe. L’alimentation en électricité du stade se coupe, le groupe électrogène de secours prend le relais mais il n’est assez puissant pour éclairer les vestiaires et l’éclairage du terrain. Le match reprend avec quatre minutes de retard. Tant mieux, j’avais plus de Petra.

50ème minute : Carton de Diawara pour une faute sur Gradel.

53ème minute : Coup-franc de Cavalli qui passe de peu à côté. Le commentateur continue son récital ‘ Si c’est dedans, c’est pareil ‘. Bah non, connard, ça faisait 1-0.

60ème minute : Carton jaune pour Marchal, il fait ainsi honneur à Jean-Pascal Mignot, absent ce soir.

61ème minute : Sur le coup-franc qui suit, Cavalli dépose le ballon au deuxième poteau sur Diawara qui envoie une chandelle dans la Méditerranée.

62ème minute : Centre en retrait de André qui trouve Mostefa. Son tir écrasé passe à la droite du but de Ruffier.

68ème minute : Sinama-Pongolle entre à la place de Battles.

72ème minute : Aubameyang contrôle et élimine le milieu ajaccien, il sert ensuite Sinama-Pongolle qui trouve le petit filet d’une frappe croisée imparable. C’était l’un des premier ballon de l’attaquant.

74ème minute : Kinkela entre à la place de Cavalli.

76ème minute : Frappe du congolais Kinkela. Frappe du congolais Kinkela. Frappe du congolais Kinkela. Frappe du congolais Kinkela.

78ème minute : Kinkela, encore lui, tire parfaitement bien un corner qui atterrit sur la tête rageuse de Medjani. La balle finit sous la barre. 1-1. Après Diawara au match aller, c’est encore un ancien de Saint-Etienne qui marque.

90ème minute : Une seule minute de temps additionnel alors qu’il y a eu six changements et plusieurs arrêts de jeu. Lannoy était pressé de rentrer chez lui ou quoi ?

91ème minute : Le match se termine. La partie a été équilibré, les occasions ont été rares et le score n’aide personne. Pour l’ACA, c’est le cinquième match d’affilée sans défaite mais c’est aussi et surtout le quatrième nul de suite, dont deux 1-1 à domicile. Il faudra faire beaucoup plus pour espérer se sauver.

Annutazioni :

Ochoa 3/5 : Ochoa, grandeza y decadencia. Ce moment hispanique est gracieusement offert aux nombreux lecteurs mexicains de Horsjeu.net. Encore un match tranquille, bien protégé par ses défenseurs. Une seule parade à la 75ème sur une frappe sans angle d’un vert.

Bouhours NN : Un bel enchaînement offensif qui aboutit sur une frappe trop écrasée et une blessure suite à un pied haut d’un stéphanois. Sorti à la 30ème minute. Dommage, son début de match présentait plus de promesses qu’un candidat à la Présidentielle. Sauf que Bouhours, lui, les auraient tenu.

Poulard 3/5 : Poulard est un iceberg. Les attaquants adverses se heurtent, échouent et meurent à son contact. La preuve, les survivants du Titanic ne sont pas nombreux.

Medjani 4/5 : C’est son président qui faisait une grève de la faim, mais sur le terrain, c’est bien lui qui était mort de faim. Arrivant le premier sur la plupart des ballons, l’Algérien a fait parler sa puissance physique. Son coup de tête égalisateur est un modèle de rage et de volonté, il a survolé tous les défenseurs verts. Vol au dessus d’un Medjani de coucous.

Diawara 3/5 : Fouss’ sécurise derrière et se montre devant. A la réception de plusieurs coups-francs de Cavalli, il aurait pu marquer à deux ou trois reprises. En somme, il est plus complet que du pain mais surtout plus complet que Lippini.

Mostefa 3/5 : Ne travaillera jamais à La Poste, ses passes arrivant toujours chez son destinataire. Ne travaillera jamais à la SNCF car il n’est jamais en retard dans ses interventions. Son poste est à Ajaccio et faisons tout pour le garder. Positionné plus bas en l’absence de Pierazzi, Mostefa n’a jamais fléchi.

Cavalli 3/5 : Moins en vue et moins en réussite que lors des matchs précédents, le milieu de poche s’est tout de même chargé de tirer les coups-francs et de distribuer le jeu, avec un peu plus de déchets. Normalement cantonné à un rôle assez défensif, Cavalli a totalement déserté ce secteur du jeu, délaissant Mostefa, un peu trop seul à la récup’. Par dessus le marché, c’est lui qui perd le ballon sur le but. Mais bon, Cavalli c’est Cavalli alors c’est minimum 3/5.

Tiberi 2/5 : Repassé arrière gauche après la sortie de Bouhours, Tiberi a été à la peine face aux Stéphanois, surtout face à Sako qui l’a débordé à de trop nombreuses reprises. Mais comme dirait l’autre : ‘Tiberira bien qui Tiberira le dernier’

André 3/5 : Sa bonne conservation de balle a fait des merveilles, permettant à son équipe de se repositionner et de remonter mais il aurait pu se faire expulser pour un tacle aussi virile que Yoann Gourcuff à la 28ème minute. Par ailleurs, il a été très présent sur son côté, alternant les gestes défensifs et offensifs. Si je n’étais pas marié à Laetitia Casta, Benjamin André serait mon âme-soeur.

Ilan 2/5 : Porté disparu après un match où il n’a rien fait, comme un symbole de chômeur, et où il est désigné coupable de crime contre l’humanité des attaquants brésiliens, Ilan est désormais recherché par InterPôle Emploi.

Eduardo 2/5 : Eduardo n’a jamais été dirigé par Georges Lucas, mais pourtant, il est une menace fantôme. Offensivement, on l’a très très peu vu, se ‘contentant’ de faire le pressing mais aussi de déserter sa zone. Le Brésilien est plus à la peine depuis qu’il joue avec un neuf et demi à ses alentours. Il ne marque plus depuis la 25ème journée. C’était contre Dijon. Vivement qu’il retrouve le chemin du filet, à ce moment là, nous pourrons applaudir le retour du Jedi.

I rimpiazzanti :

Lasne, 30ème, 2,5/5 : Rentré à la place de Bouhours, Lasne a fait du Lasne. Il garde le ballon trois plombes, ses passes sont une calamité mais il se bat et essaye de ressortir le ballon proprement. Un carton à la 87ème aussi.

Sammaritano, 45ème, 3/5 : Son centre de gravité très bas a fait merveille sur le terrain détrempé. Ainsi, il a pu mettre à rude épreuve ses adversaires qui n’en demandaient pas tant. Il aurait pu marquer à la 47ème avec un peu plus de conviction et à la 77ème par excès d’altruisme. C’est une de ses offensives qui amène le corner décisif. Une bonne rentrée donc, qui en amènera d’autres. On l’espère tous.

Kinkela, 74ème, NN : Vingt-cinq minutes jouées à fond. Ses dribbles, sa percussion et ses corners bien tirés ont permis d’apporter le danger sur le but de Ruffier. C’est d’ailleurs lui qui délivre une passe décisive pour Medjani sur le but. Le Perfettu demanderait à le voir plus souvent. Et plus longtemps.

U esercitore Pantaloni 4/5 : Alors qu’il aurait pu jouer la défensive et titulariser Lasne en récupération, Panta a préféré faire jouer Cavalli alors qu’il savait très bien que celui-ci passerait plus de temps en attaque qu’en défense. Deux points pour cette prise de risque. Les deux autres points sont pour ses changements qui se sont avérés décisifs. Kinkela et Sammaritano ont été à l’origine de l’égalisation mais ont aussi été très remuants.

U mantinimentu 2/5 : Ca se gâte. Derrière l’ACA, Caen et Nice ont gagné. Du coup, Ajaccio repasse à la 17ème place, à seulement un point du premier relégable Lorient (qui a encore perdu ce week end). L’ACA devra gagner tous ses matchs à domicile, contre des concurrents directs comme Nancy et Sochaux car les Ajacciens auront des déplacements périlleux à faire : Lille (la semaine prochaine), Rennes et Toulouse. Attention car Ajaccio a la pire différence de but du championnat et dans ce cas là, cela fait presque un point de moins. Il faudra gagner, avec la manière mais surtout avec des buts. Beaucoup de buts.

Altrò in Còrsica :

– Bastia continue sa course en tête, tranquillement. Les hommes de Frédéric Hantz se sont imposés 3-1 contre Guimgamp. David Suarez, en forme, a marqué le deuxième but. Les deux autres buts sont signés Wahbi Khazri. L’avance sur le quatrième est désormais de treize points, l’accession mathématique en Ligue 1 n’est plus très loin.

– Avant la réception de Lyon en demie finale de la Coupe de France, le Gazelec s’est rassuré en l’emportant 1 à 0 à Robert-Diochon face à Rouen. Le GFCOA est de nouveau sur le podium, à la deuxième place, derrière Niort mais devant Nîmes, Epinal et Vannes. De bon augure avant de rencontrer les lyonnais. Le Perfettu parie sur une victoire ajaccienne, aux tires au but.

Maintenant que tu as pris ta ration de football corse de la semaine, tu as le droit à un proverbe qui sent bon le maquis.

« À chi si muta Diu l’aiuta » / « Dieu aide celui qui se donne la peine ».

«  Aio…Aio…Andemi tutt’o stadiu . A mé…A té. Ché un matchu disputatu a d’a juca A.C.A. Ma l’arbitru qualli sera ?

Gridemi e via l’A.C.A »

Basgi,

Perfettu Erignacci.