L’Aiacciu Académie note PSG-Ajaccio (4-1)
Mais si, elle est pas mal ton académie, Perfettu

PSG-Ajaccio, tout le monde le dit, c’est David et Goliath. Mais c’est aussi la super-puissance qatarie contre les petits moyens corses, ce sont les qualités individuelles contre la force collective, c’est le stade avec vue sur les immeubles contre le stade avec vue sur la mer. C’est Pastore contre Lasne, Ancelotti contre Pantaloni, Al Khelaifi contre Orsoni. C’est le rap français pro-PSG contre les chansons d’Antoine et de Tino Rossi, Mélanie Laurent contre Alizée, Napoléon III contre Napoléon Bonaparte. Mais c’était surtout le duel entre le second et le dix-septième. Perfettu Erignacci vous dira une seule chose : cette différence ne s’est que partiellement ressentie sur le terrain. Et c’est le coach Olivier Pantaloni qui résumera le mieux ce score de 4 à 1, « logique et sévère ». Logique au vu des moyens démesurés du PSG. Sévère au vu de la physionomie du match. En effet, les Ajacciens se sont bien débrouillés pendant 80 minutes, pliant seulement cinq minutes à deux reprises, entre les 25e et 30e minutes et après la 85e minutes. L’A.C.A ne méritait certainement pas une déculottée comme celle-ci mais l’expérience et le talent individuel ont fait la différence. Bien regroupé et solide, le bloc ajaccien se sera effondré devant les assauts répétés de Néné, Menez et Pastore. Chose prévisible. D’un autre côté, des enseignements positifs sont à tirer de ce match, tout d’abord le comportement irréprochable des joueurs qui n’ont rien lâché, ont toujours tenté sans réussite. Un élément peut étayer ce propos. Le nom de la ville ‘Ajaccio’ viendrait du mot toscan ‘Agghiacciu’ qui signifie ‘parc à brebis’. Les hommes de Pantaloni se sont donc sentis comme chez eux, dans un lieu où jouent des chèvres une semaine sur deux. Place aux notes.
Annutazioni :
Ochoa 3/5 : Contra su futuro-ex neo club, Guillermo ha esperado las ultimas minutas para ponerse de relieve en las 82 y 84 frente a Néné y Hoarau. Ce moment hispanique est gracieusement offert aux nombreux lecteurs mexicains de Horsjeu.net. Un ex international français, un actuel international français et un futur international ont marqué contre Memo. Pas de doute, la FFF avait lancé un complot contre le gardien. A force de prendre des coups, il finit par lâcher prise, même s’il n’y peut rien. Jean-Marc Mormeck est son ami.
Diawara 2/5 : Des velléités offensives louables et pas d’erreurs flagrantes derrière. Mais on l’a connu bien plus vif et tranchant. Il ne sort pas assez vite sur Menez sur le deuxième but, laissant le Parisien armer sa frappe tranquillement.
Medjani 2/5 : Aussi lourd que Carlos, plus chiant que Bruno de Car(l)glass et plus beau que Karl Lagerfeld, Medjani gueule plus fort que Carla Bruni. Il partage un point commun avec le car(l)relage, il est là pour la déco.
Poulard 3/5 : Le meilleur défenseur de la soirée. Le Sam de l’équipe c’est lui, il guide les autres et leur permet de rentrer sans trop de dommages. Son but m’a fait chavirer, comme un symbole de Francesco Schettino.
Bouhours 2/5 : Ah s’il pouvait autant progresser que le nombre de touristes en Corse…
Pierazzi 2/5 : Complètement dépassé par les milieux et les attaquants parisiens, JB a raté son match comme en atteste son nombre famélique de ballons récupérés (6) et de ballons joués (38). Le travail c’est la santé. Ne rien faire, c’est la préserver.
Mostefa 1/5 : Moins de ballons gagnés, moins d’impact dans ce match pour l’Algérien. Et pourtant il avait commencé la partie par un enchaînement coup du sombrero/reprise de volée.
André 2/5 : Moins de verve, moins de haine. En clair, moins de verveine. Enfin pas pour le Perfettu qui a usé de ce breuvage pour le calmer durant la partie. Coupé au whisky bien sûr.
Cavalli 3/5 : Ce match contre le PSG a eu au moins un avantage. Du fait de son exposition médiatique (grand-format au CFC attention!) la France a pu découvrir le talent du petit milieu ajaccien. Cavalli se charge d’allumer les mèches offensives, d’éteindre le feu défensivement et d’empêcher la noyade totale de son équipe. Ce n’est pas pour rien qu’il porte le numéro 18.
Tiberi 3/5 : C’est lui qui s’est montré le plus dangereux. Trois occasions sont à mettre à son actif, on notera sa barre transversale dès la 7ème puis sa tête sur un centre de Diawara et enfin son petit ‘poussage’ de ballon à la 50ème qui a failli faire mouche.
Eduardo 2/5 : Mais où est donc Eduardo ? Eduardo is in the kitchen. En train de se préparer des sandwiches. Avec des cornichons. Et du beurre. Et du salami. Beaucoup de salami.
I rimpiazzanti :
Kinkela, 62ème, NN : Requinquons la quincaillerie de Kinkela, quintuplons sa quinzaine de ballons joués. Ni Marocain ni quinquagénaire, Kinkela n’est pas mannequin mais il ne faut pas que quelqu’un l’enquiquine. Répétez ces phrases quinze fois.
Socrier, 62ème, NN : 30 minutes et 8 ballons joués. Les temps sont durs pour le gwada boy.
Lasne, 78ème, NN : Se prend pour Zinédine Zidane mais ne vaut même pas Mohammed Zidan.
L’équipe-type fonctionne bien, il n’y a pas de blessés ni de suspendus, l’avenir s’annonce rose même s’il faudra prendre au moins deux points contre Marseille et Bordeaux.
D’ailleurs :
– Le S.C.Bastia s’est imposé 2 à 0 contre Boulogne grâce à un doublé de El-Azzouzi. Bastia, duc de la Ligue 2.
– 1-1, tel est le score de GFCOA-Luzenac. Les Ajacciens peuvent se mordre les doigts d’autant plus qu’ils avaient ouvert le score suite à un coup-franc de Poletti. Le Gaz’ est troisième à égalité de points avec les quatrièmes Epinal et Vannes, mais derrière… Nîmes.
– Le C.A. Bastia est leader du Groupe A de CFA après la 19ème journée.
– Mickael Charvet s’est fracturé le tibia avec la réserve ajaccienne. Bon courage à lui.
– Le Perfettu s’excuse une nouvelle fois pour cette acad’ plutôt mauvaise. En plus il n’a pas d’excuses.
Avant de vous laisser, cultivez-vous et apprenez ce proverbe corse :
« U be’ un è mai tardi » / « il n’est jamais trop tard pour bien faire. »
« Aio…Aio…Andemi tutt’o stadiu . A mé…A té. Ché un matchu disputatu a d’a juca A.C.A. Ma l’arbitru qualli sera ?
Gridemi e via l’A.C.A »
Basgi,
Perfettu Erignacci.
« dans un lieu où jouent des chèvres une semaine sur deux » –> c’est dommage de dire ça, j’aime bien Ajaccio, une équipe avec du cœur mais quand je lis des choses pareilles, je trouve juste ça désolant. C’est une pauvre mentalité et ça ne fait pas honneur à votre belle île. Ciao.
qnd tu parles de chèvres, tu parles bien de nos adversaires, hein?
en tt cas, si Mélanie Laurent pouvait venir au Parc…
Bon vous faisiez pas le poids mais belle combativité, j’espère que vous réussirez à vous maintenir
Mais si c’est mignon les chèvres parisiennes.
Vous vous rappelez de l’époque où on jouait avec 10 chèvres et un Lama :)
Allez, n’en faisons pas un fromage (corse). On ne va pas se fatiguer à tuer le cochon sauvage à coup de châtaigne…
Ne voyez pas d’offense dans cette petite blague sur les brebis, juste un trait d’humour. Le Perfettu respecte tous ses adversaires bien sûr.
Richard, Richard !
J’ai vraiment du mal avec Mostefa, il est vraiment pas mal, ou il a la chance de tomber sur des incompétents d’arbitres de temps en temps, pour ce que j’en ai vu, son jeu se résume à de l’énergie mais trop de coups distribués pour avoir le droit de finir un match…
Moi Cavalli, je l’ai surtout encore vu faire son malin à s’embrouiller avec Sakho, comme un symbole de sa mentalité à Lorient.
Monsieur Perfettu Erignacci,
En tant que grand sympathisant du club de Paris, je me permettrai ce petit moment de condescendance après cette victoire contre votre équipe promue:
Nous avons assisté à un très bon match. Il est d’ailleurs coutume de dire que pour faire un bon match, il faut 2 équipes. Au le résultat est logique bien que le score soit sévère. Au vu du coeur démontré par un équipe d’Ajaccio volontaire, il est surprenant de la voir en si mauvaise posture. Je ne me fais pas de soucis pour ce club qui a les moyens de se maintenir s’il conserve ce niveau de jeu.
La semaine prochaine, vous retrouverez ce même message en commentaire de la SM académie.
Mostefa n’est pas M’Vila, c’est pas lui qui te débloquera le match par une passe improbable ou par un dribble, il a l’envie, la hargne et il ne lâche jamais rien. Contre Valenciennes ou Dijon ça passe, pas contre Paris…
Cavalli est une teigne. Il a l’air d’avoir un sale caractère sur le terrain mais dans le jeu, personne n’a jamais rien à lui reprocher et c’est bien cela l’essentiel…
« les qualités individuelles contre la force collective ». Quand je lis ça chez l’Equipe (et je lis souvent ça chez l’Equipe) ça me désolé mais sur horsjeu.net ça me fait rire