Le Onze Anal de la semaine
Real anal estate.
Parce que nous aussi on veut faire dans le commercial et mettre nos plumes académiques en avant, nous créons pour vous, un face à face unique en son genre, le onze contre onze.
C’est très simple, afin de tirer vers le haut nos académiciens et les footballeurs notés (ils se ruent sur les notes d’horsjeu.net afin de connaitre leur réel niveau ; les connivences avec L’Equipe font que leurs notes ne valent plus rien, et ils le savent), le service rédaction choisit chaque semaine les meilleurs et les pires performances avec les meilleurs et les pires commentaires de nos académiciens.
Cette semaine, le coach anal a tenté de prendre le meilleur des clubs français puisqu’ils sont en 1/4 de finale de LDC, avec des touches de jeunesse de puissance et de conneries. Le résultat est convainquant comme jamais.
Les jouors
Bracigliano (0/5) : les réflexes de Doc Gynéco, l’assurance d’un ado qui vient acheter des capotes dans une pharmacie et des sorties mi-moignons mi-gants beurrés. Un festival « Juste pour rire » à lui tout seul. A même tenté de dégager sur le dos de Diawara dans ses six mètres pour que l’OM marque, preuve qu’il regarde le club en Ligue des Champions. Est autant gardien de but que Dassier fut président. A ce niveau, mettre Andrade contre le Bayern parait plus prudent, au moins lui, il pourra effrayer les Allemands avec son regard de toxico en sevrage
Morel (0/5) : a bien compris qu’il était nul en latéral gauche et a donc déserté la zone. Le problème étant que Deschamps l’avait quand même aligné à ce poste. Une prestation « où est ce putain de Charlie Jérémy? ». On espère sur la liste des transferts.
Traoré (0/5) : défenseur central d’un soir, il va finir sur « la centrale » tout court. Rubrique « caravanes d’occasion ». You’ll never walk alone ? Si si, sans souci, vers l’ANPE.
Diawara (1/5) : sonné rapidement tel un Mormeck trop ambitieux, il a vu la rencontre de l’intérieur, spectateur privilégié ne loupant rien sauf ses placements et gestes défensifs.
Gassama (1/5) : Prototype de la parfaite tête de turc pour Jean-Michel Larqué si celui-ci regardait les matchs de Lorient. Par compensation, c’est un peu la mienne, et elle a été guillotinée dès la mi-temps pour arrêter le calvaire.
Diarra (0/5) : connait la pelouse par coeur tellement il a mis le nez dedans, va se faire chambrer par son frère mais dira que c’est encore de la faute du collectif, voire de l’affectif. Mauvais dans tous les compartiments de jeu mais excellent dans la médiocrité.
M’Vila 1/5 : Ouais ben, si c’est pour jouer comme ça, on peut le vendre sans regrets à Wolverhampton 5 M€. Allez, on lui accorde le mérite d’avoir joué la moitié d’une saison de Lampard lorsque celui-ci tournait à plein régime. Mais la comparaison s’arrête là, parce qu’il y en a un qui savait être décisif et qui a gagné des trucs.
Ben Arfa 1 : A pour devise « Inch Allah » et se cantonne à ses préceptes dans tout ce qu’il entreprend. Positionné numéro 10 derrière deux attaquants, on s’attendait à une partition de haute volée, il nous a finalement fais un slam à chier. Saloperies de rappeurs.
J.Ayew (0/5) : un pistonné qui prend la place de talents du centre de formation sur la feuille de match. Un arbre mort cachant la forêt de potentiels arbustes de qualité. Après la jurisprudence Deruda, un autre exemple d’injustice olympienne.
Brandao (0/5) : les défenseurs locaux ont serré le marquage sur son dos pour l’empêcher de contrôler et quand ce n’était pas le cas, le Brésilien se cachait tout seul comme un homme recherché. Son affaire doit le travailler quand il joue en France. Sera donc énorme à Munich. (Remplacé par Rémy)
Gignac (0/5) : sa faute stupide est à l’origine du premier but. Manque de temps de jeu mais aussi et surtout de talent, d’envie, de technique, d’adducteurs, de charisme… Manque de tout mais ne manquera à personne. (Remplacé par Amalfitano)
Remplaçants
Zelazny (1/5) : De retour de son stage des gardiens Michel Petrucciani, il est apparu fébrile tout le match. À chier dans son placement sur le coup franc, plus que médiocre dans son jeu au pied. Coco ne pensait pas dire ça un jour, mais vivement le retour de Riou.
Djilobodji (0/5) : A joué sur ses points forts, pardon son point fort : le physique. Ca a marché jusqu’à un 1/4 d’heure de la fin où il part à l’abordage sur Capoue. Aussi jouissif que ce soit d’essayer de laisser sa marque de crampon sur cette tête de con, ça coûte un péno et 2 points au final.
Raspentino (0/5) : Ça veut signer à l’Udinese mais c’est pas foutu de tirer un péno correctement. À lui tout seul, il remet l’équipe de Boulogne dans le match. A trainé comme un boulet sa connerie en ne réussissant rien du reste du match. Aurait dû sortir dès la 5e minute tant il était évident qu’il avait la tête dans le seau. Ca va déchirer l’année prochaine l’Udinese avec la doublette Gignac-Raspentino…
Williamson -10 : Dans ses temps. Un jaune à la 7ème, une erreur Ribéryment stupide à deux doigts de nous coûter un but à la 16ème, des interventions ninjas en veux-tu, des passes aveugles les yeux grands ouverts en voilà, le mec réussit même l’exploit de ne pas savoir correctement dégager un ballon en dévissant systématiquement ses dégagements en catastrophe et tout ça sans qu’on se prenne de but … Tout comme Emile Louis au Téléthon, Michael se sent dans sa défense comme chez lui en tentant d’imiter Hatem qui dribble aux abords de sa surface. Pitoyable, ridicule, vomissements.
Marchal (Jacky Channe, 1/5) : un tacle les 2 pieds décollés sur Lacazette, un coup de crampon dans le dos de Lisandro. Expulsé ? Mais non ! Sly passe entre les gouttes et finit le match miraculeusement. Une bonne nouvelle ? Pas forcément…
Ebondo (ça va l’anus ?, 1/5) : il a très bien démarré avec quelques débordements suivis de centres dangereux. Puis Källström est passé à gauche, et a commencé à violer notre pauvre Snoop qui n’a plus vu le jour que ce soit devant ou derrière.
Danzé 1/5 : En très bon capitaine de lose en rouge et noire, il s’est assuré que son équipe prenne elle-même l’eau en lobant subtilement son propre gardien. Il s’est ensuite assuré que son équipe ne revienne pas au score même par hasard en ratant les rares centres qu’il avait à faire.
Boye 1/5 : Je n’ai pas vu un joueur en rouge et noir aussi bête sur un terrain depuis Abdul Camara. Mais mis à part cette anomalie temporelle, je ne vois vraiment pas.
D. Silva (1/5) : Alors là, c’est totalement incompréhensible, et ça fait très mal au coeur de Nigel qui n’avait pas vu El Chino mal jouer cette saison. Si l’Espagnol n’a pas toujours été divin, il était au moins tout le temps propre et savait sortir de grandes performances lors des grosses rencontres, ce fut tout le contraire ce soir. Un match à oublier.
Cheyrou (1/5) : a envoyé ses ballons aux attaquants comme on lance des bouses sur des CRS statiques. Faible dans la récupération, il a proposé une animation aussi pêchue que celle de Youpi Matin. Un Cheyrou peu frais de goût.
Kaboré (0/5) : parler de lui serait une perte de temps et le Mad vient déjà d’en gaspiller en écrivant cette phrase. (Remplacé par Ayew)
Pitroipa 1/5 : L’autre Rennais qui pouvait réussir à faire remonter le bloc. Mais il s’en foutait, il voulait pitroipater l’armada toulousaine jusqu’à son Ahamada dans les cages.
Lewandowski (1/5) : Énervé de voir des petits verts tomber devant lui. Ok. Pas une raison pour raler sur l’arbitre, pour se prendre un jaune, pour ne pas marquer et pour conserver le ballon dans la surface alors que Kevin, juste derrière, te crie dessus parce qu’il est totalement seul et sur de marquer si tu te décides à lui donner. Bref. Altruisme, reviens.
Camara (1/5) : Dans la bouche de Kader Boudaoud, il est devenu « Souleymane Diawara », fusion de Souleymane Camara et Kaba Diawara diront les uns, homonyme de l’illustre olympien diront les autres. Dans tous les cas, ça sent le caca. Transparent, il a tout de même ouvert la lèvre d’un rossoblù, et c’était rossoblù (remplacé par Belhanda).
Carroll 1/5 Pas évident de jouer avec des parpaings attachés au pied. Non vraiment, il a été nul. Lors de ma dernière académy, j’ai comparé le jeu d’Andy à celui d’Emile Heskey et je tiens à m’en excuser. C’était insultant, pour Emile.
Matri 1/5 : isolé, martyrisé et oublié. Il ne s’agit pas du peuple Nord-Coréen, mais bien de la partie d’Alessandro. La Mitra(illette) est enrayée, donc ce n’est pas un AK-47.
Hoarau (1/5) pour une fois qu’il avait un partenaire d’attaque à ses côtés, il n’en a rien fait. Pas une déviation de la tête, pas une once de complicité avec Kévin, rien, le néant. Et contaminé lui aussi par le virus parisien « tricotage », quand il se présente face au gardien et choisit de faire le dribble de trop quand il était plus simple de tirer directement.
Pour retrouver le classieux onze mondial de la semaine, suivez donc ce lien.
L’appel du Che Fredac ne connait pas les frontières de l’anal. Lisez.
la compo composte :-D
Le onze anal sent fort la sardine
En tant que supporter parisien en rut, je me réjouis de la présence nombreuse et chatoyante de ces petits marseillais qui, décidément, me feront toujours bien rire.
J’adore le placement de Bernard Fa sur la compo !
Comme un symbole de Luisse, le coach anal fait permuter Braciagliano et Diawara.
Comme un symbole d’Abramovitch qui te bute jusque dans les chiottes, il eparpille HBA sur tous les coins du terrain facon puzzle.
Très bon le placement de Ben arfa.
Loin des cages, Bracigliano est à sa place.
Un presque grand chelem des poissonniers bravo !
Les trois titulaires non-marseillais ont réussi à atteindre la note de 1/5, comme un symbole de zéro pointu.
C’est la crise.
Si Ecuele-Manga pouvait blesser Gassama pendant la confrontation des onze…. Ouh, je suis mauvaise langue!