Le Onze Mondial de la semaine

Parce que nous aussi on veut faire dans le commercial et mettre nos plumes en avant, nous créons pour vous, un face à face unique en son genre, le onze contre onze.

C’est très simple, afin de tirer vers le haut nos académiciens et les footballeurs notés (ils se ruent sur les notes d’horsjeu.net afin de connaitre leur réel niveau ; les connivences avec L’Equipe font que leurs notes ne valent plus rien, et ils le savent), le service rédaction choisit chaque semaine les meilleurs et les pires performances avec les meilleurs et les pires commentaires de nos académiciens.

Cette semaine, le coach mondial joue la carte offensive avec un 4 4 2 en losange, solide, violent, technique mais dilettant, c’est de l’anal en face.

Les Jouors

Ruffier (héros malgré les autres, 5/5) : objectivement je ne peux pas lui mettre 5 mais franchement, il le mérite totalement pour sa performance 5 étoiles dans ce match. Des arrêts de grande classe, rassurant tout au long de la partie, il ne doit s’incliner que sur un exploit de Gomis. Sans lui, on en prend au moins 2 de plus.

Sébastien Corchia Zanetti/5 : intraitable en défense, n’ayant perdu aucun duel dans son couloir droit et se permettant même de monter lorsque le besoin se faisait sentir, mi amor justifie l’attirance des clubs italiens à son égard. Bref il mérite son Zanetti et une place de titulaire dans le Onze Mondial.

Chedjou (5/5) : Monstrueux. Des saillies défensives pleine d’à-propos, comme un symbole de Marcel (un des jeux de mots les plus foireux de l’année s’est glissé dans cette phrase, sauras-tu le retrouver ?). Il a également été présent sur tous les corners, en défense comme en attaque. Il rejoint Debuchy au classement des buteurs lillois, avec 5 buts – son 3ème en 4 matches ! A ce rythme, il séduira la Vieille Dame aisément, et ce n’est pas sale.

Ecuele-Manga (5/5): The Boss is Back. Et marque enfin le but décisif attendu, ce qui vaut bien un 5.

(Koscielny &) Vermaelen : 5/5 : Ils sont pas grands, ils sont pas bien costauds, mais quand ils s’y mettent, les deux centraux d’Arsenal ont peu d’équivalents en Premier League. Incisifs, puissants, imprenables dans le domaine aérien, ils viennent même régulièrement proposer des solutions offensives aux milieux de terrain grâce à leur aisance technique. Cette charnière tant attendue donne enfin satisfaction. Petit bémol pour la Kosc’ qui avait du mal à remonter et qui couvrait souvent sur les hors-jeu.

Pirlo 5/5 : régule le transit de la Vieille Dame avec plus d’efficacité que le Bifidus actif d’Activia comme en témoigne ses 134 passes réussies sur 139. Il invente le tacle-piqué pour remporter son duel avec le gardien.

Balmont (Génie/5) : Propre. Aligné en ailier droit, il a paru à l’aise. Il aurait pu marquer sans la chatte de Penneteau et a provoqué énormément de fautes valenciennoises. Il revient à son niveau, c’est-à-dire divin.

Joseph Lopy 5/5 : Retenez son nom. A tout juste 20 ans, il est arrivé au centre de formation de Sochaux il y a un an jour pour jour. A l’époque, il était décrit comme jeune joueur prometteur. C’est à se demander si nos recruteurs avaient joué à FM avant de l’engager. Un après, le résultat semble confirmer l’attente en lui. Une belle présence en milieu de terrain, une grinta et un sens du jeu prometteur. Il ne fait aucun doute que s’il continue sur sa lancée, il va devenir un excellent joueur. La preuve, deux journaux concurrents l’ont inscrit dans l’équipe type de la 28^ème journée. Il doit faire son entrée dans le Onze Mondial.

S. Samir  »God » pour l’occasion (5/5) : A l’inverse, Samir, dont le match est à marquer d’une pierre blanche, a beaucoup provoqué et avec de la réussite. Il touche deux fois la barre (en lobant deux fois le grand Cech, excusé du peu), tire le corner qui amène l’égalisation et offre la victoire aux Citizens sur un superbe but. Incontestablement l’homme du match. Samir dans le onze mondial de la semaine… Nigel se met à rêver.

El Kün (5/5) : Quelle activité! « Sergendre » est décidément infatigable et aura posé énormément de problèmes aux Blues. Il marque de plus le penalty égalisateur. +1 car Nigel a acheté son maillot la semaine dernière.

Vucinic 5/5 : a commencé par ajouter une frappe sur le poteau à sa collection dans l’optique du challenge Bakary Sako. Ensuite, le pistollero monténégrin a dégainé à quatre reprises : un but et trois passes décisives.

Les remplaçants

Baptiste Reynet 5/5 : je me plaignais il y a peu de son manque d’arrêts décisifs. Baptiste m’a lu. Baptiste a tout sorti sauf le pénalty, mais je ne lui en tiens pas rigueur. Avec un gardien comme ça, le maintien s’approche à grands pas. C’était pour la rime. Félicitations du jury.

Bocognano 5/5 : La revanche de l’ancien nîmois. Replacé latéral droit depuis quelques semaines, Boco illumina François-Coty d’une reprise de volée écrasée à la 75ème minute. Mais avant cela, il avait fait preuve d’une grande solidité défensive et avait inquiété Pionnier à deux reprises. Incontestablement, l’homme du match.

Evans (5/5) : Allez lâchons nous, soyons fou, c’est la fête. Impeccable en défense avec des gestes simples et assurés en pagaille, buteur pour la première fois de sa carrière en championnat, à l’origine du second but avec son superbe renversement, Evans a retrouvé le goût de vivre aujourd’hui. En tout cas ça montre que finalement l’Europa League, les Red Devils s’en cognaient gentiment… Dommage pour lui que ce con de Torres avec son doublé, vienne l’éclipser dans la catégorie « buts qu’on attendait plus ».

Poulard 5/5 : Comme un symbole de la Vierge Marie, Sainte Patronne de la ville d’Ajaccio, Yoann Poulard a sauvé Ajaccio. Protecteur de la défense, il a constamment prit le dessus sur les attaquants bordelais. Pour couronner le tout, son but à la 92ème minute sauve l’A.C.A qui ramène ainsi un point inespéré et plus qu’important dans la course au maintien. La Vierge Marie avait sauvé Ajaccio de la Peste, Yoann Poulard lui, l’a sauvé de la relégation.

Sagna : 5/5 : Duel Poulpy-Pienaar, sur le papier, c’est cool. Les deux sont rapides, physiques et ont des coupes de cheveux rigolotes voire ridicules. Au final, le Français a croqué le Sudaf’ tout cru, mais a également proposé des montées incessantes sur son côté droit. Et même des bons centres, eh ouais.

Yaya Toto (4/5) : Enorme match de Yaya qui a bouffé Meireles, dévoré Lampard, s’est délecté de Ramires avant de se curer les dents avec Obi Mikel. La taulier du milieu de terrain.

Bender (4/5) : Grand match de Sven, toujours prêt à filer un coup de main devant et derrière, commun symbole de perversité.

Younousse Sankharé 5/5 : oui je ne suis pas neutre. Mais Younousse a marqué, pas un très beau but certes, mais il a marqué. Pis surtout il a fait enrager tout le banc marseillais et ça c’est jouissif. Merci Younousse, que tu restes longtemps chez nous, chez toi. Félicitations du jury. Félicitations du jury.

N’Guémo (4/5) : L’homme tentaculaire (25 ballons récupérés) a encore frappé. Avec des stats pareilles, Alou Diarra se sélectionnerait en Equipe de France.

Hazard (5/5) : Parfait. Dans ce poste de meneur libre, il a dévoré le moindre espace laissé par les Valenciennois et se retrouve impliqué sur les quatre buts (une réalisation, deux corners décisifs et une ouverture salvatrice pour Digne). Tous ses gestes, qu’ils soient individuels ou collectifs, ont été réussis.

Wiltord (5/5) : Un match tranquillou : 1 but, 1 passe dec’. Pour un mec de 38 berges qui n’avait pas été titulaire depuis perpét’, c’est beau. Merci.

Gael Kakuta 5/5 : pareil que Corgnet. Ce petit gars, qui a mon âge, est grand. Grand par le talent. On dirait le début d’un reportage Tout le Sport, mais non c’est bien la Mout’Hard académie. 2-1 représente. Félicitations du jury.

Edouard Butin 5/5 : 2 buts et 1 passe décisive contre les Savoyards, il ouvra le score contre Nice, ce qui lui permit d’être le meilleur buteur actuel du club, avec 6 pions inscrit. Remuant, il pressa la défense adverse par son placement et sa rapidité. Sortit sous l’ovation du public, il est remplacé par Maïga. Néanmoins, nous allons continuer de brûler des cierges, car à l’image de RVP il est quelque peu fragile. Il mérite sa place dans le Onze Mondial.

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