Zanetti

Parce que nous aussi on veut faire dans le commercial et mettre nos plumes en avant, nous créons pour vous, un face à face unique en son genre, le onze contre onze.

C’est très simple, afin de tirer vers le haut nos académiciens et les footballeurs notés (ils se ruent sur les notes d’horsjeu.net afin de connaitre leur réel niveau ; les connivences avec L’Equipe font que leurs notes ne valent plus rien, et ils le savent), le service rédaction choisit chaque semaine les meilleurs et les pires performances avec les meilleurs et les pires commentaires de nos académiciens.

Le Coach Mondial est sûr de son coup et utilise un 4-4-2 presque à plat, au bon souvenir d’Antoine Kombouaré. Le banc anal pourrait être disponible prochainement, allez savoir.

Les Titulors

Carrasso, Bordeaux (5/5 – Gordan Banks meets Superman) : Un mec qui réalise des arrêts fantastiques et qui engueule Ciani ne mérite qu’une telle note.

Abidal, Barcelone /5 : Un jour, tu pourras raconter à tes enfants que t’as vu Éric claquer un but plein de sang-froid lors d’un Clasico. Tu pourras aussi leur dire qu’il a été monstrueux en défense, resserrant dans l’axe sur les tentatives de contre mardilènes afin de couper toutes les passes à destination d’Higuain. Tu finiras également par leur avouer que si le Higuain en question est maintenant une dame, c’est parce qu’Éric lui a arraché les boules avec les dents lors de ce match.

Skrtel, Liverpool (4/5) : Le genre de match physique où Martin est comme un poisson dans l’eau. Toujours intéressant sur coup de pied arrêté, il fut dangereux sur le dernier corner du match avec une tête un peu trop piquée.

Yanga-Mbiwa, Montpellier (4/5) : Une bonne raison de ne pas voter Sarkozy en 2012 : avec des ministres tels que Nadine Morano, en route pour la sélection centrafricaine.

Trémoulinas, Bordeaux (4/5 – Beep Beep) : Deux sauvetages sur la ligne, une passe décisive, un bon match de la part du lutin réunionnais qui a semblé à l’aise dans ce système.

Sissoko, PSG (5/5) Momo est monstrueux. Il a été énorme tout le long du match, à venir se servir dans les pieds adverses, à tacler sans relâche, à gêner sans cesse les milieux toulousains, à aller au contact et remporter tous ses duels, et tout ça sans faire de fautes. Ça mérite bien une standing ovation par 45000 personnes !

Nogueira, Sochaux 5/5 : Vincent Nogueira est milieu de terrain central. Et c’est pourtant la première fois qu’on le voit évoluer à son vrai poste et cela grâce à Carlao. En abattant (dans tous les sens du terme) un boulot monstre en tant que milieu défensif, il a déchargé Vincent d’une partie du travail défensif dans laquelle il est relativement oubliable pour se consacrer à faire des relances, orienter le jeu vers l’avant et il faut bien le dire, il a été précieux. Nous sommes toujours prêts à râler quand un joueur est mauvais, mais nous n’avons aucun problème à reconnaitre quand ce joueur se reprend et c’est le cas de Vincent, il a effectué de bonnes percées, un bon boulot. Remplacé à la 88ème par Peybernes.

Cabella, Montpellier (4/5) : Difficile de l’arrêter proprement, un peu comme un pet dans ton slip. On l’a vu très actif en première période, un peu moins en deuxième, mais sa prestation est tout à fait convaincante, et ne nous fait pas regretter Belhanda. Manque de marquer en première période, mais trouve le poteau. Dommage.

Valbuena, OM (4/5) : a écouté « Show must go on » de Queen, alors il continue. Une nouvelle passe décisive et de bonnes intentions qui font mordre la poussière aux Lillois. Bicycle races are coming your way.

Rémy, OM (5/5) : Redknapp n’est pas venu pour rien. 2 buts et des appels en pagaille pour Loïc. Même ses crachats et autres jets de morves vus sur les ralentis de Canal + semblent classes. C’est beau la technologie. (Remplacé à la 90? par Traoré).

Giroud, Montpellier (4/5) : Décisif, pour changer. Son appel, à la limite du hors-jeu, relève d’un timing parfait et d’une inspiration géniale. Toujours aussi précieux dans les duels aériens, à la réception des dégagements de Jourdren notamment.

 

Remplaçants

Scholes, Man U (4/5) : Bon ok, j’étais sceptique concernant son retour et il a tout fait pour me donner tort l’animal. Un but, une importance cruciale à la récupération, des petits taquets à droite à gauche comme au bon vieux temps. Oui, on a eu l’impression aujourd’hui que Paulo n’avait jamais pris sa retraite. On vous ressort un tube du grenier pour l’occasion. Il sera peut-être amené à resurgir cette saison.

Nêné, PSG (4/5) serait-il en fin régulier ? Lui qui baisse de régime en général à cette période de l’année. Il a couru dans tous les sens, et a été récompensé logiquement de sa débauche d’énergie. Le premier but est un peu chanceux, mais son second ne doit rien à personne. Incontestablement l’homme du match. Et ses dribbles sont toujours aussi efficaces.

Kembo, Rennes 4/5 : Sans être réellement brillant durant la rencontre, il a pleinement assumé son statut d’homme providentiel, de sauveur du moment, de buteur qui marche sur l’eau et multiplie les parpaings au fond du filet adverse. Homme de cœur, comme le montre sa célébration câlin à l’écusson. Mais aussi homme de couilles, comme le montre sa mimique « ouillouille, j’en ai plus qu’une » de la 74e minute, sous l’oeil malicieux et le sourire sadique de Tony Chapron, qui a quand même une dégaine de gland.

D. Silva, Man City (4/5) : Moins divin que d’habitude, El Chino a tout de même à nouveau donné le tempo à chaque attaque Citoyenne. Signant de plus sa onzième passe décisive de la saison, David se rapproche de journées en journées du titre de meilleur joueur du championnat (A moins que… Samir Nasri… haha!)

Julien Toudic, Lens : 4. Le seul vrai danger lensois, c’est lui. Toujours en première intention, il s’est procuré les plus belles occasions lensoises. Dans une équipe aussi inoffensive que soporifique, sa spontanéité fait plaisir à voir. Reste plus qu’à claquer.

Eric Cuvillier, Lens : 4. Il doit vraiment se demander ce qu’il est venu faire dans cette galère. Techniquement et physiquement bien au-dessus des 11 autres, il a toujours cherché à construire (raison pour laquelle il n’avait plus sa place à Nancy ?) et à combiner, notamment avec Toudic. Une belle volée en seconde période aurait pu en faire l’homme du match et récompenser sa prestation. Mais non.

Touatinho, Red Star(6/5) : Son numéro, c’est juste improbable. Increvable, il a passé son temps à récupérer, remonter, passer… Pendant 90 minutes non-stop. Deux passes décisives et un énorme travail à faire vomir les Rouennais. D’ailleurs, ils ont vomi.

E. Dzeko, Man City (4/5) : Bon match d’Edin, qui commence vraiment à me plaire. En plus de marquer le but de la victoire, il s’est procuré beaucoup d’occasion, et sans un très grand Al Habsi, il aurait pu s’en sortir avec un petit triplé… Le Bosnien s’est même permis quelques dribbles (le pauvre Watson semblait avoir une carrière pleine d’avenir jusqu’à cette 79?… Un petit pont d’Edin, ça brise un homme…).

Milito, Inter : 5/5 « Il princhipé » (selon Sabri Lamouchi) vous salue en vous la mettant bien profond.

Torres, Chelsea /5 : Non, ce n’est pas une blague. Il tape la barre sur le but de Lampard, il fait une belle tête sur une action qu’il a initiée (30e), une belle frappe en pivot (38e), une frappe en angle fermé qui a faillit tromper Mignolet (52e) et aurait dû obtenir DEUX penalties. Sur le premier (57e), l’arbitre semble penser que Mata va marquer juste derrière et ne se mouille pas, et sur le deuxième (65e) il y va carrément de son carton jaune pour simulation. Si ça continue comme ça, la fameuse chanson qui commence par “Quand je vois Fernande” va être remise au goût du jour.

Julio César, Inter : 5/5 Imbattable.

Jose Enrique, Liverpool (4/5) : Vraiment l’homme en forme ce Jose. Propre défensivement, il régale dans ses montées et ses centres au cordeau. Pensez à l’inclure dans votre équipe de Fantasy Premier League si ce n’est pas déjà fait.

Mariano, Bordeaux (4/5 – Ils sont tous aussi lents les latéraux de L1 ?) : Pour un mec qui n’a pas 90 minutes dans les jambes il a été plus actif qu’un Chalmé ou qu’un Sané. Très prometteur et techniquement à l’aise il va rapidement être aimé des supporters s’il continue sur ce rythme. Auteur de sa première passe décisive même si la LFP dira le contraire.

Zouma, Saint Etienne (Blondin, 4/5) : Mignot disait de lui qu’il serait celui qui le mettrait en retraite anticipée. Au vu de son match, on peut dire qu’il en prend la voie en tout cas. Toujours aussi costaud physiquement, il a connu quelques problèmes dans la relance, domaine dans lequel JP excelle par contre. Seulement, il a su marquer le but décisif d’un coup de boule aussi précis que puissant. Et rien que pour ça, il mérite une bonne note. L’homme sans nom a encore frappé et on espère que les pétro-dollars de City ne vont pas venir nous faire chier. Pour l’anecdote, Galette refuse que son maillot soit floqué pour le protéger des sirènes étrangères. C’est beau un rêveur…

Apam, Rennes 4/5 : Recrue très intéressante. Sans doute le super coup de ce mercato, puisqu’il a d’un certaine façon coûté zéro euros (sauf à la Sécu). En termes plus manager-marketing-service après vente, nous dirons que cela sonne comme une façon de dire aux supporters parisiens qu’il leur faudra être un minimum patient avec leurs Beckham, Pato et  Tevez.

Zanetti, Inter : 5/5 Infatigable, improbable, inoubliable.

Pour retrouver le onze adverse foireux qui fouette de l’anal, cliquez ici.

7 thoughts on “Le Onze Mondial de la semaine

  1. Rigobert n’a jamais entendu parler d’un Touatinho à Metz. Une étoile rouge égarée ?

  2. Trémoulinas à droite, ça doit être pour faire croire aux Allemands qu’il est polyvalent. Puis Mariano du premier coup titulaire, Claude Pèze aurait éjaculé.

  3. Va falloir que je fasse gaffe avec mes notes… Ca frôle la supercherie (aka wonderwoman)

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