Le stagiaire live a regardé Chelsea-Inter

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Il continue de nous envoyer ces lives candidatures le lendemain des matches…

Sortie du tunnel. Mourinho « le maître du Milan (sic) » (Stéphane Guy) est déjà épié de toute part. Stéphane tu l’as deviné c’est moi qui vais t’épier. T’es mon client ce soir.

Paul Le Guen et Stéphane Guy, nos deux lascars, ont bien préparé le match. En langage Canal+ : ils ont lu l’Equipe et ont surligné au Stabilo les provocations de Mourinho, justement faites pour occuper les journalistes. Rien de nouveau sous le soleil.

Bref, Paul La Bigoudène est catégorique quand on lui dit que Mourinho aurait revu 7 fois le match aller. C’est « ridicule », « une ou deux fois peut-être » ajoute le timide commentateur. Mais mon vieux, tu crois que c’est en se couchant à 23h après Thalassa qu’on gagne des coupes d’Europe ? Use-moi ces petits yeux sur ton écran plat et t’auras peut-être le début du commencement d’un palmarès digne du « Spechialwan ».

(En fait, on sait que Mourinho a tout pigé et analysé du match presque en temps réel. Les 7 fois, c’est juste de la masturbation footballistique, comme n’importe quel gars revoit les résumés et les buts de son équipe avec plaisir même au bout de la 5ème fois, à condition qu’elle gagne).
Etrange leçon de portugais, dispensée par Stéphane Guy et Paul Le Guen… Une banderole indique « Obrigado Mourinho ». « Ca veut dire bonjour… ou au revoir » annonce triomphalement Stéphane Guy. Paul Le Guen approuve mollement (pléonasme) et tente de changer de sujet. On sent que ça jacasse dans l’oreillette. La correction arrive tardivement. Ca voulait dire merci, bien entendu. Stéphane Guy est peut-être mauvais en portugais, mais il tentait peut-être de coincer Le Guen sur son niveau en guesh ? Si c’est le cas, y’a d’autres endroits qu’une heure de grande écoute pour faire ce genre de vannes pourries. Et y’a des personnes plus marrantes que Paul Le Guen à qui faire des blagues…

Le Guen n’approuve rien de Mourinho. 3 attaquants, Pandev Eto’o et Milito c’est un choix surprenant pour l’ancien coach du PSG. Le Guen et Mourinho en désaccord, logique, est-on tenté de dire.

Ancelotti, visage porcin, rose et duveteux. Peau grasse, double menton qui trahit un amour pour la bonne chère et le prosciutto. Gourmette et Rolex aux poignets. Mâche un chewing-gum bouche ouverte comme une pétasse.

Mourinho, barbe argentée et teint mat. Porte une écharpe. Regard félin ou reptilien.

Eto’o a des petites oreilles de phacochère.

Pandev ressemble à un panda, ça veut dire ça son nom en macédonien ? Non, en fait il ressemble à rien. Il a une chatte au milieu du front. Genre ticket de métro… enfin plutôt passe Navigo pour le coup. Curieuse, très curieuse pilosité.

Samuel est un truand. Une vraie gueule de tueur.

Lampard ressemble à Liam Neeson.

Thiago Motta il était plus rigolo avec ses dread-locks. Mais Cambiasso il serait pas rigolo avec des cheveux. C’est un peu moine bouddhiste raté ce Cambiasso. Il a le physique mais un tempérament beaucoup trop nerveux. L’habit ne fait pas le moine, Estebàn.

Malouda gambade sur le pré, trop heureux de ne plus être arrière gauche. Avec Maicon, ils font un concours d’abdos ou de Mister Univers, on sait pas bien.

4e min : Menace Drogba, qui s’aide de la main. Pas de but, pas de polémique Thierry Henryienne cette fois-ci. Le Tribunal international de La Haye était pourtant prêt à envoyer sa convocation à l’ivoirien.

Lucio est obligé de dégager d’une étrange ruade. Qui rappelle l’allure chevaline du bonhomme.

7e min : Malouda slalome dans la défense mais n’obtiendra pas de pénalty. « Venir s’empaler » est vraiment une expression charmante. Si on commençait à parler de « passage en force » ?

Eto’o rate tout, perdu à l’extrémité droite d’un milieu à 4. Il est victime de fautes à répétition mais c’est surtout le signe qu’il lui manque un temps d’avance sur son défenseur.

Maicon conclut un rush d’une frappe lourde mais trop enlevée dans un style plus monégasque qu’intériste. Luis Figo, toujours aussi classe, dit « bravo ».

Duel titanesque entre Lucio, la Tour Pirelli et Drogba l’éléphant. Sur un deuxième ballon, Ballack frôle le cadre. (11e min)

Julio César est en surpoids, et pas qu’un peu.

Le jeu au sol de l’Inter est beau à voir. Sneijder fait admirer sa superbe science de la passe.

Lucio, agressif, effleure le visage de « Maloude » de ses crampons. Drogba fait marcher la Guingamp-connexion et vient faire sentir à Lucio son aftershave et son dentifrice.

Gros duel Zanetti-Anelka, sensiblement à l’avantage du premier. Zanetti, c’est toujours le même joueur…

Au fait, j’ai remarqué que la caméra s’agitait de haut en bas quand Mourinho était à l’image… C’est le cadreur qui se branle ? Faites quelque chose…

Notre duo de commentateurs est bien embêté de ne pas avoir de lignes de tonte pour juger les hors-jeux (toujours limites) d’Inzaghi Milito. Mais si on s’en foutait un peu, de l’erreur d’arbitrage, les gars ? « Ouuuh c’est juste, c’est juste ». Le soupçon est permanent. Surtout que les ralentis ne donnent a priori jamais tort au gars en jaune.

« Chelsea est une équipe de coups de boutoir » (Stéphane Guy).

En effet, on se sacrifie devant Drogba, « vraie référence en ce moment » (Stéphane Guy). Parce qu’avant c’était du pipi de chat ? Lucio est moins à l’aise qu’à l’aller. On a affaire à un « matchâché » avec des fautes très fréquentes. Exemple : Samuel escalade Drogba par la face Nord. Chaque duel aérien avec la bête est un supplice. Coup-franc de l’ogre Alex, qui en a perdu du poids depuis qu’il n’est plus coaché par Hiddink… Au-dessus. Blague classique sur les trois points… Soupir du stagiaire.

32e min : Anelka, après un dribble heureux, manque un centre en retrait. Paul Le Guen : « Il dribble mais il dribble pas… il fait pas vraiment une passe derrière… ». Et c’est pas vraiment un footballeur aussi ? Pourtant les images sont formelles Paul. Alors qu’est-ce que tu essayes de dire ?

34e min : Eto’o, merveilleusement servi par Maicon, tente de piquer une tête mais la claque trop fort par terre et le ballon rebondit au-dessus du but. Ca m’a fait penser au service de ma sœur au ping-pong, une catastrophe.

Lucio, légèrement dans le pathos, se jette à genoux quand il voit que l’arbitre donne corner aux anglais.

Malouda contourne Cambiasso mais voit sa frappe contrée par Lucio. Quand il est dans un rayon de 5m celui-là, il lui suffit de tendre la jambe.

43e min : Anelka, servi par Drogba, contrôle de la poitrine mais manque de puissance sur son extérieur du pied.

Enfin, grosse colère du Guy et du Guen. Selon eux, l’arbitre ne regarde pas ce qui se passe dans la surface. Mouais. Pas d’images pour le prouver. En tout cas, le plaquage de ce porc de Samuel sur Drogba était un peu haut et méritait peut-être une expulsion de dix minutes.

Mi-temps. Zidane tripote sa bouche et son nez quand il parle. Mais les silences embarrassants sont plutôt dus à l’amour secret que lui et Nathalie Ianetta se portent, si on en juge à leurs regards et à la solitude de Margotton sur le plateau. C’est pas Grégoire qui porte la culotte, c’est sûr.

Sinon, les analyses de Zidane, c’est quelque chose. Un jour un journaliste anglais a dit qu’il fallait de la musique quand Zidane jouait, eh ben moi je dis qu’il en faut quand il parle aussi.

Reprise : l’Inter fait poireauter Chelsea : 25 secondes de retard. «Un arbitre allemand en plus, tout fout le camp ! » affirme Dominique Armand. Etrange confusion entre Suisses et Allemands ou anti-germanisme basique ?

Malouda excelle dans un rôle de perforateur, avec sa conduite de balle téléguidée. On doit faire faute pour l’arrêter.

Eto’o, lui, tergiverse et gâche une belle occasion. On connaissait l’indulgence d’Arsène Wenger avec les Gunners, il y aura désormais celle de Paul Le Guen avec ses camerounais…

Zhirkov n’est pas un latéral de formation, selon Stéphane Guy, commentateur de formation ?

Drogba change de pompes et chausse ses bottes de sept lieues. Entrée de Joe Cole.

Sneijder a une « folle envie d’enrouler » (Stéphane Guy).

Milito, quasiment en duel avec Turnbull, délivre une frappe croisée du gauche toute pourrite.

Les coups-francs continuent. « C’est un match pour Juninho » affirme Stéphane Guy.

Zhirkov le hobbit sort. Entrée de Kalou, et sa crête. D’entrée, il sollicite un beau une-deux avant de frapper du droit dans les nuages, en guise d’hommage à son frère Bonaventure. RIP Bona’. Quoi, il est pas mort ? Les médecins sont formels : il est le premier joueur à avoir pratiqué le foot dans un état de mort clinique.

79e min : but d’Eto’o ! qui n’est plus le même joueur mais qui se souvient du joueur qu’il a été quand il peut s’aventurer dans l’axe. Sur un côté il s’est usé dans des duels impossibles à gagner avec son gabarit mais en quelques ballons touchés dans l’axe, il a montré que ses jambes et son flair sont toujours les mêmes. Appel parfait, joli pointu. A méditer.

L’Inter est provocatrice, joue la montre. Elle rappelle le côté agaçant de son Porto 2004, avec Deco et ses copains.

86e min : Fucking disgrace. Thiago Motta provoque odieusement Drogba qui sans s’être vraiment vengé – les images ne montrent rien de bien intentionnel – est expulsé.

Stéphane Guy, spécialiste de la Premier League et crypto-supporter de Chelsea ce soir va alors finir le match en roue libre.

« Les arbitres… enfin bref… passons à un autre débat (sic)… Ca vaut mieux ». Enchaînement de pensées sinistre si on lit entre les lignes. Qu’aurait-il dit s’il ne s’était ravisé ? Peut-on monter encore d’un cran dans le voyeurisme télévisuel et la psychose anti-arbitrale? Peut-être qu’il a bien fait de rien dire, en fait.

Ancelotti reste « très impassible » (Stéphane Guy). « On en est à 8 jaunes et un rouge ». Chiffre qui ne vaut rien en soi mais probablement tentative d’un reproche à l’arbitre.

On apprend que Terry aurait gardé le maillot de la finale de la Ligue des Champions perdue face à Manchester – où il avait manqué le pénalty qui aurait donné le titre à Chelsea. Il passe devant tous les jours dans ses escaliers et se promet de ne pas recommencer. Ce que Canal ne dit pas, c’est qu’à côté y’a la culotte de madame Bridge encadrée sous verre et que Terry se fait la même promesse quand il passe devant.

Entrée de Materrazzi et relents d’anti-italianisme. « Il manquait plus que lui pour que la fête soit totale (sic) » (Stéphane Guy) « Le très populaire » (ibidem) « Il va bien nous prendre (sic) un petit carton avant la fin ».

Occasion d’Eto’o, puis fin du match. Terry remplace Drogba dans le rôle de l’enquiquineur d’arbitres. La voix monocorde des commentateurs (enfin pour Le Guen c’est habituel) trahit leur déception. D’ailleurs, j’aimerais bien qu’on arrête d’appeler Mourinho le Mou’. The Special One, ça colle tellement mieux au bonhomme, qui est bien l’élu en ce bas-monde du foot. Et puis le Mou, ça va tellement mieux à Paul Le Guen…

17 thoughts on “Le stagiaire live a regardé Chelsea-Inter

  1. « Ca m’a fait penser au service de ma sœur au ping-pong, une catastrophe. »
    Tu m’as fait rire au bureau,bravo.

  2. Je soupçonne le Dominique Armand de vouloir se taper la Nathalie d’où une aigreur envers tout ce qui touche à l’Allemagne

  3. Sexistes… je pense que ce sont des puceaux pré-pubères qui s’amusent à dire des grossièretés. Ils grandiront… mais ils ont bon goût c’est le principal.
    Nous n’aurons pas un débat sur l’éjac faciale ici, mais merci pour ces ravissantes photos, chère SCdG.

  4. La place rouge était vide, devant moi marchait… Na-thaaa-liiiie.

    Aaahh, RIP Jean Ferrat. Vieille branche.

  5. Entre le contraste dans les descriptions d’Ancelotti et de Mourinho, Lucio pathos et la tête service ping-pong, j’ai ri à souhait. Merci de stagiaire.

  6. Il fallait lire « Merci le stagiaire » bien entendu. Qu’on ne vienne pas croire qu’il s’agissait d’un remerciement de la part d’un stagiaire à un autre stagiaire. Ca fait confrérie, secte ou association lugubre.. en tout cas un truc pas net.

    Puis stagiaire, c’est trop prolo.

  7. Stagiaire ça fait prolo, « de stagiaire » y’a une particule… ça fait noble. Je vais y réfléchir.

  8. @IP : « Nathalie » c’est une chanson de Becaud, pas de Ferrat..

    Va ranger ta chambre et tes cds de Tokyo Hotel. Bon Live à part ça mais t’enflamme pas, c’est pas signé.

  9. Oh putin l’ Kevin…j’ai ton adresse IP, t’es foutu.

    Oh putin l’IP…J’ai ton Kevin, t’es foutu.

  10. vous faites vraiment pitié les gars, je suis désolé mais au début ça me faisait rie mais sérieusement vous etes ridicule, ok moi je l’avoue, je suis encore plus nul que vous mais franchement vous etes nul

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