Salut bande d’obsédés,

Jean-Claude est de retour dans la cepla pour vous parler de Niort. Cette ville bien connue des férus de mutuelles et autres malandrins, lui fit à son arrivée penser à La Rochelle. Mais sans la mer. Et en 1965. Ce qui est bien, mais pas top. Remarque, il y a quand même une fontaine devant la gare, c’est plutôt classe, on se croirait à Bussy-St-Georges.

J’y rencontre un certain Mahmoud et son copain breton Abou Erwann Al-Bretigny. Ils me disent qu’ils viennent faire des « repérages » et cherchent les « endroits où y’a du monde ». Vous me connaissez, ni une ni deux je les prend sous mon aile et leur fait faire le Grand Tour !

Le monument principal semblait être ce qu’ils appellent le Donjon, un genre de Tour Rodin sans fenêtres et fabriqué avec des gros cailloux. Juste à côté se trouve la Sèvre niortaise, qui est la rivière du coin. C’est en quelque sorte comme la Seine sans tout les trucs en béton autour. Ou comme la Marne sans foncecar au bord (ou sans Rachid au saxo, dédicace). Du coup, c’est donc ça qu’on appelle la Nature ?

Une grosse bête volante et vibrante ressemblant à un frelon (ou un hérisson, on est jamais sûr de rien) eût l’outrecuidance de venir perturber la première pause Duvel de la journée, un argument de plus pour dire que, si la Nature à ses côtés positifs, quand on a un nid de saloperie dans le coin, la forêt il faut la brûler. Point barre.

Il faut dire aussi qu’il se trame de bien étranges choses dans cette ville. Un bar tout costumisé en mode pirate, ça a l’air cool. Sauf que ce connard de serveur te sort que c’est pas possible de boire au comptoir et qu’il faut aller en salle. Franchement, ça fout grave le seum ce genre de chose. Alors sa coiffe de Jack Sparow, il peut se la mettre bien au fond de son cul, on va boire ailleurs.

Deuxième scandale, et pas des moindres : le chiotte public à cinquante centimes qui ne prend que les pièces de vingt et de dix ; sauf qui si vous mettez une pièce de cinquante, cette crapule de sanisette l’accepte mais ne daigne pas vous ouvrir ! C’est le pire symptôme du capitalisme que celui de faire payer pour le plus naturel des besoins. Comme le disait notre ami Mahmoud : « j’ai envie de pisser sur la gueule de tous les Niortais. »

Les Chamois Niortais évoluent au stade Rémi Gaillard, anciennement stade de la Venise Verte. Sûrement car le terrain est tout le temps inondé, ou une raison dans ce genre. Jean-Claude est content, Mahmoud et Erwann aussi, un vieux Niorteux leurs a donné des billets gratuits dans une tribune avec un toit, c’était cool. Car il fît un beau temps sur Niort, sauf pendant le match où il pissa comme vache qui pleut.

Le public était du type familial, avec tout plein d’enfants agitant des drapeaux bleus dans tout les sens comme des petits golmons. Petit point culture, à propos de l’enfant niorteux. Le bambin de Niort est tenu d’apprendre à ouvrir les huîtres dès ses 18 mois, sans quoi il finira en marge de la bonne société, et deviendra un punk à chien. C’est dire s’il y en a des ratés du niortisme.

Dernier point, la buvette. Et c’est un bon point, leur sandwichs étaient très bons, cette buvette obtient 2,5 sur l’échelle de JC.

Sinon le match, ça ressemblait à 22 mecs qui glandouillent sur le terrain, et qui passent un peu le temps en balançant des ballons à quinze mètres du cadre par moments. 0-0, bonne soirée.

Mahmoud et Erwann, ils ont bien aimé, en tout cas. Ils ont dit qu’ils reviendraient.

Les notes de Jean-Claude :

Arnaud Balijon (5/5) : le nouveau Casillas.

Lloyd Palun (3/5) : il a fait quelque chose à ses cheveux, non ?

Pierrick Cros (3/5) : Niort, c’est pas trop fatigant à défendre.

Rémi Fournier (4/5) : plus un point pour son excellent port du non-cheveutisme.

Rémi Amieux (3/5) : oui.

Danilson Da Cruz (4/5) : oui oui.

Yann Boe-Kane (3/5) : apparemment son zizi est plus solide que celui de Sampaio.

Florian Makhedjouf (3/5) : apparemment son anus est plus solide que celui de Chavalerin.

Naïm Sliti (4/5) : moins un point pour ne pas avoir marqué.

Hameur Bouazza (3/5) : quelque part par-là.

Anatole Guacamole (2/5) : la vie parfois fait plouf.

Les remplaçants :

Kevin Diaz, pour Sliti à la 70′ (NN) : et si on arrêtait de recruter à Tours ?

Ange-Freddy Plumain, pour Bouazza à la 70′ (NN) :

Younès Kaabouni, pour Makhedjouf à la 76′ (NN) : il a une tête rigolote.

Prochainement, le Restar – qui a déjà affronté le FC Metz depuis, avec trois suppos vaseux dans le fion du Rigobert –  enchaîne deux déplacements à Bourg-en-Bresse-Péronnas-Thonon-Gaillard et à Dijon. Mais Jean-Claude s’en branle grave.

Aujourd’hui, dans Tout sur Porthos Molise, une vérité dérangeante : Porthos Molise aurait un ancêtre Nîmois. Et il n’a pas de nombril.

Mahmoud & Erwann forever,

Jean-Claude Pied.

7 thoughts on “Niort – Red Star (0-0) : La Jules Rimet Académie livre ses niotes

  1. Mahmoud et Erwann ont égorgés deux douzaines d’huitres et achevés trois bouteilles de muscadet.

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