Bourg Péronnas – Toulouse (2-0) : La Poulet de Bresse Académie est heureuse

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Clash des 19es

Un match plein, de l’envie, la qualif’ et une tribune « en liesse » selon le speaker. Le FC Bourg-Péronnas continue l’aventure !

La dernière fois que je vous ai causé du FCBP, les Bleus venaient de se faire humilier, à domicile, par Quevilly 5 buts à 3. Vendredi dernier, on recevait Reims, leader de Pizza Hut Ligue 2, avec une confiance proche du néant.
Cependant, les gars ont bien joué mais ont finalement craqué à 10 minutes de la fin avant de perdre 2-0 au final.
On aborde donc ce 16e de finale de Coupe de France avec trois défaites en autant de matchs de championnat depuis la reprise et une belle 19e place au classement, à quatre points de la liberté.

Le club continue de son côté à vouloir régler les grosses lacunes que nous avons, notamment derrière. On enregistre donc l’arrivée de Nicolas Saint-Ruf, prêté pour la fin de la saison par Nancy. Avec son expérience de la L1 l’an passé, je suis assez confiant sur sa capacité à nous rassurer. Et surtout très confiant sur celle d’être meilleur que tous nos défenseurs actuels, désolé les gars.

Ça faisait 4 ans et un 32e de finale perdu contre Guingamp que le stade Marcel Verchère n’avait plus vu la Coupe de France. C’est donc avec un grand bonheur que l’on reçoit Toulouse à domicile dans ce choc des 19e. Le classement, le jeu proposé et la situation tumultueuse du club toulousain me font penser qu’une victoire est possible.

18h30, il fait beau et la tribune Nord est pleine dans le stade. Tout est prêt pour le match et pour un beau moment de football dans l’Ain.

 

Les bleus :

Un 4-4-2 un peu bâtard mais qui devait ressembler à ça.

Hervé Della Maggiore nous offre une compo plutôt alléchante par rapport à ce qu’on a pu vire par le passé. Saint-Ruf fait son entrée dans le 11 aux côtés d’Amiot et N’Diaye, déjà titulaire et très bon contre Reims, prend la place de deuxième milieu défensif. Devant, Koubemba jouera ses premières minutes avec le maillot bleu.

 

Le mâche :

Dès l’entame, on sent les gars concernés par le match avec beaucoup d’envie et d’engagement démontrés, ce qui énerve le spécialiste en la matière côté toulousain (Yannick Cahuzac) quelque peu chahuté par le public bressan.

On récupère des ballons assez haut et lorsqu’on le perd, les attaquants font tout de suite les efforts pour presser l’adversaire qui ne peut produire aucun jeu. Petit à petit, c’est donc le FCBP qui prend le match à son compte et obtient les premières occasions avec un beau loupé de Martin notamment (18e). Pas grand chose d’autre à se mettre sous la dent en première période mais les Bleus sont en place et ne laissent que très peu d’espaces aux Toulousaings. 0-0 à la pause mais avec un sentiment de n’avoir pas su concrétiser notre domination.

En effet, la reprise voit le TFC se montrer dangereux avec Durmaz du gauche (48e) puis Jullien de la tête (50e). Le match s’emballe avec une tête de Merdji qui frôle le poteau (52e), ce qui suffit à emballer un stade Verchère qui montre une certaine ferveur populaire bien appréciable.

A la 60e minute, Heinry dose parfaitement sa passe en profondeur pour Merdji, fauché par Jullien en tant que dernier défenseur, en tous cas c’est ce que voit le public de Verchère. Les images télévisées, elles, montreront que la faute est bien involontaire et peu paraitre sévère. Mais bon, vu que ça fait rouge et coup-franc bien placé, je vais fermer ma gueule.

Je fais vraiment bien puisque Yoann Court transforme le coup-franc en petit-filet imparable et ouvre le score pour les Bleus (1-0, 63e). Le stade explose et doit se remémorer les plus belles heures du FCBP à cette heure-ci. La suite de la deuxième mi-temps va nous offrir une des plus belles demi-heure du club depuis bien longtemps.

En effet, à 11 contre 10 et avec une paire exceptionnelle N’Diaye – Martins Pereira à la récupération, les Bleus dominent sans partage et il faut attendre la 79e et une action toulousaine menée par Sanogo bien stoppée grâce à Amiot pour faire douter le public. Sur un contre bien mené, Court joue le une-deux avec Bègue, fraichement entré sur le terrain, mais voit son lob astucieux échouer au pied du montant de Goigoechea (83e).

On se met définitivement à l’abri au terme d’une action monstrueuse née de la combativité de N’Diaye qui sert Heinry, qui combine avec Sarr dans la surface, qui transmet à Bègue, qui termine le boulot avec un plat du pied sécurité des familles (2-0, 88e).

Victoire 2-0, sans contestation. On est bien conscient que Toulouse a montré un visage affligeant à ses supporters mais on n’a su en profiter, se qualifier et engranger énormément de confiance pour la suite. Joie.

 

Les notes :

Callamand (Taulier/5) :
Gardien n°2 donc gardien de coupe, Seb’ avait en plus le brassard de capitaine en l’absence de Nirlo et Faivre. Il a su préserver sa cage contre les faibles assauts toulousains et on espère le revoir de nombreuses fois dans les bois !

Saint-Ruf (5/5) :
Bien aidé par la qualité offensive de l’adversaire, la toute nouvelle recrue a montré à tout le monde qu’on pouvait avoir un défenseur central de qualité à Bourg.

Amiot (4/5) :
On l’a senti mis en confiance par son collègue de charnière, du coup, il a été très solide. A reconduire.

Martin (Petit bonhomme/5) :
Une belle occasion bazardée dans la Reyssouze en 1re mi-temps mais il a humilié Durmaz avant de continuer avec son remplaçant. Solide défensivement et inarrêtable devant, comme on l’aime.

Pierre-Charles (3/5) :
Moins rassurant que ses partenaires de défense, il a assuré tout de même grâce à un gros engagement.

N’Diaye (6/5) :
Nouveau n°6 des Bleus suite à la blessure de Nirlo et le fait que Gamiette ne soit pas un joueur de foot. Il a été excellent au cœur d’un milieu de terrain toulousain au niveau abyssal.

Martins Pereira (Popopopopo/5) :
Transformé depuis qu’on lui a confié les clés du jeu bressan, le Luxembourgeois a tout explosé sur ce match. Récupérations incessantes, facilité technique et jeu vers l’avant, c’était un régal. Remplacé par Gamiette (85e), gênant.

Court (4/5) :
Jason Berthomier n’est plus là et alors ? Yoann Court met les mêmes coup-francs au fond des filets et ça me suffit.

Heinry (4/5) :
Il a semblé pataud avec ses grandes jambes quand il fallait accélérer le jeu. Mais quand il s’agit de garder le ballon en humiliant au passage quelques toulousains, il est là. Très précieux dans la gestion du score.

Koubemba (3/5) :
Au milieu d’une défense toulousaine dotée de deux immenses tours de contrôle, il a su exister et bonifier quelques ballons intéressants. On devrait le revoir bientôt avec les Bleus. Remplacé par Sarr (66e), impliqué et juste.

Merdji (3/5) :
Il s’est démené pour pas grand chose en 1e mi-temps. Ensuite, il frôle le but sur une superbe action avant de faire un appel magnifique suivi d’une chute à la justesse technique évidente. Au final, ça fait rouge + but pour les Bleus et c’est très bien. Remplacé par Bègue (80e), 10 minutes et un but, propre.

 

Un match d’un niveau exceptionnel par rapport à ce qu’on a pu voir ces dernières semaine à Verchère. Néanmoins, on sait qu’on a joué une équipe d’un niveau bien moindre à beaucoup d’adversaires de Ligue 2 cette année. Pas grave, on élimine le 6e club de Ligue 1 de notre histoire en Coupe de France et ce n’est pas anodin dans cette ville où cette compétition a procuré pas mal d’émotions par le passé.

On peut citer 1998 et le quart de finale perdu 1-0 à Gerland contre Lyon. Cette même année, d’autres Bleus devenaient champions du Monde. Alors laissez-nous au moins gagner au prochain tour et vous nous remercierez tous en juillet !

L’ennui, c’est qu’au prochain tour, on affronte l’OM. Ce qui est encore plus grave, c’est que j’y crois à mort.
Vous trouverez bien sur le résumé de cette rencontre dans la prochaine Poulet de Bresse Académie, avec, on l’espère tous un quart de finale à la clé (et une deuxième Coupe du Monde pour la France).

Allez Bleus (et merci) !

La bise AOC,
Marcel Cerdon.

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