Ajax-OM (3-3) : La Canebière Académie méprise les agités du local

6

La Fabrique du mastre

Aïoli les sapiens,

« L’OM c’est nous », disent les responsables de clubs de supporters. Eh bien vous savez quoi ? Je suis d’accord. Malgré quelques coups d’éclat, l’OM traverse depuis deux décennies une période de marasme sportif au mieux jalonnée de quelques finales et secondes places, une période où une part non négligeable des dirigeants qui se sont succédé ont surtout manifesté leur incompétence. Et pourtant, la ferveur des supporters est restée intacte, et c’est elle et seulement elle qui fait en sorte que notre club ne soit pas à l’heure actuelle mort, ou ravalé au rang de club lambda tel que Saint-Etienne au Bordeaux, ce qui revient au même. La force des supporters, c’est aussi la Révolution des cyprès, qui a emporté l’affreux Jacques-Henri Eyraud : c’était l’époque où les coups de force prenaient l’allure du soulèvement populaire, soutenu par la mairie et l’opinion dans l’intérêt du club. Comme dans tout épisode historique, tout n’était sans doute pas rose derrière les intentions des uns et des autres, mais le moment restera assurément gravé dans l’histoire.

C’est pour cette raison (et aussi parce que j’ai moyennement envie de me faire casser la voiture), que je n’ai absolument aucune intention de contredire les responsables de groupes lorsqu’ils prétendent que « l’OM, c’est nous ». Vous avez raison.

En revanche ce qui me pose question, puisque l’OM c’est vous, c’est l’estime si basse en laquelle vous tenez le club pour vous comporter à ce point comme des enculés. Je ne sais pas, si j’avais l’idée que l’OM c’est moi, et puisque j’aime l’OM, j’aurais à cœur de faire en sorte de donner la meilleure image possible du club que j’incarne, de manifester noblesse d’esprit et d’attitude. Si l’OM c’était moi et que je voulais un OM magnifique et conquérant, la logique voudrait que je me montre moi-même magnifique et conquérant, pas que je passe ma vie à multiplier les pressions minables et sournoises, à monnayer mon soutien à mon avantage exclusif et à celui de ma clientèle. Si j’étais exigeant avec l’OM et que j’avais connaissance d’agissements nuisant au club, je me comporterais en véritable lanceur d’alerte et révèlerais l’affaire à la presse et à la justice, et pas par le biais d’un communiqué minable rédigé en catastrophe après avoir tenté de faire un chantage au dossier dans l’intimité du bureau présidentiel (communiqué toutefois non signé par le CU84, ce qui est à préciser).


Que la direction du club ne soit pas composée de cygnes immaculés, j’en conviens. Je suis même convaincu que Jacques-Henri Eyraud, que j’ai pourtant eu grand plaisir à vous voir dégager, était en comparaison foncièrement honnête. Sauf que cela n’entre même pas en ligne de compte tant votre action est fausse sur toute la ligne, et surtout fait éclater au grand jour ce que l’on supporte depuis trop d’années au motif du « folklore marseillais ». Un système clientéliste où une nuée d’intérêts personnels mesquins et sournois se paient sur la bête olympienne et l’affaiblissent comme des tiques sur un cheval de course. Certains présidents ont composé avec et en ont joué, le club n’en est pas sorti grandi. Un autre a prétendu l’affronter de face avec une arrogance beaucoup trop supérieure à sa carrure et à son intelligence, il a fini par mettre – littéralement – le feu au club. Et il y a Pablo Longoria, aujourd’hui, qui nous touche peut-être davantage par sa manière particulière d’avoir exprimé son sentiment : il y en a tout simplement ras le cul. On notera d’ailleurs que dans les mots présidentiels, qui ne restent dans l’affaire qu’un point de vue parmi d’autres, le club est vampirisé par des forces internes ou externes qui dépassent la simple relation aux groupes de supporters. Les propos sont d’autant plus décourageants que, d’un côté comme de l’autre, il s’impose une sorte de loi du silence malsaine et toxique qui fait en sorte, trois jours après le coup de fièvre, que le supporter moyen reste bien en peine de connaître des faits précis.


Dans ce contexte, les responsables de groupes peuvent paraître des boucs émissaires faciles, une partie émergée de l’iceberg de merde que le Titanic olympien percute sans relâche. Il n’empêche. On en a personnellement ras le cul d’eux, de leurs manières de néandertaliens pour lesquels les seules relations humaines valables se limitent aux couilles et aux muscles, et encore, seulement quand on prend soin de traiter le contradicteur à dix dans un bureau ou au local. Ras le cul de voir le copinage dénoncé uniquement quand il ne recourt pas aux copains dûment agréés, ras le cul de voir ces girouettes encenser et démolir les mêmes personnes en quelques mois d’intervalle pour des raisons inexplicables, ou en tout cas inavouables, ras le cul des imbrications avec le politique , ce souci de manger à la gamelle la plus remplie, relations malsaines au possible dont les propos navrants de Samia Ghali comme le silence absolu du maire Benoît Payan représentent en creux des aveux affligeants. Non, il n’y en a pas ras le cul malgré le fait que l’OM, ce soit vous, il y en a ras le cul parce que l’OM c’est vous, justement, et même au-delà, parce que vous incarnez à merveille la place démesurée que notre ville donne encore au XXIe siècle aux bas du front archaïques et veules.

Les féministes ont établi la notion de « manspreading » pour dénoncer les mâles dominants qui monopolisent les sièges de bus les jambes grand écartées, pour mieux manifester à la population que leur conception du monde est centrée sur leur couilles. Vous faites du manspreading à l’échelle de la ville, du mars-spreading en quelque sorte : faute de cerveau, vous forcez la ville à admirer la taille de vos gonades, prenant une place aussi envahissante que vos qualités humaines sont minuscules. Alors oui, des comme vous il y en a partout, dans les associations, les entreprises, les partis politiques, et j’ai envie de dire que c’est justement pour cette raison que le ras-le-bol est gigantesque, comme si l’écoeurement survenait d’un coup à la vue du tas de bordilles sur lequel on n’arrive plus à poser le couvercle.

C’est à ce moment que l’on voit parfois abattre la carte « oui mais les groupes c’est aussi l’animation des tribunes, l’action sociale ». Vous voulez qu’on réponde quoi ? Qu’on fasse comme les paysans de Oaxaca, qu’on dise « d‘accord, avec les cartels on crève la dalle mais au moins ils ont amené l’électricité au village ? ». On en est rendus là, à pardonner les comportements prédateurs sous prétexte qu’ils s’accompagnent de bonnes actions ? Et après on ira encore chialer sur la persistance des comportements mafieux à Marseille ? A un moment il faudrait peut-être considérer que les actions des groupes, incontestablement magnifiques, ne sont pas liées avec les comportements toxiques dans un package « identité des supporters ». Je veux dire, il se passera quoi si les clubs se dotent de dirigeants qui ne soient pas des sacs à merde ? Les tifos seront soudain moins beaux ? Il n’y aura plus du tout d’action en faveur des pauvres ? A priori il n’y a aucun rapport entre les deux, en tous cas on l’espère.


Enfin, on le redit, il ne s’agit pas ici de donner un blanc-seing à Pablo Longoria et à sa conception du football, qu’il considère comme une partie de poker géante avec des mouvements incessants de joueurs traités comme des bestiaux et auxquels ont devient bien en peine de s’attacher. Mais ce serait trop facile de renvoyer dos-à-dos les différentes parties au motif que l’une est aussi pourrie que l’autre. Longoria passera, comme les autres, tandis que les comportements toxiques qui sapent le club de l’intérieur existaient bien avant lui et menacent de perdurer longtemps après. Mais qu’espérer alors à court terme, tant la nocivité de ces personnes est insidieuse et mal définie ? La dissolution des groupes serait une arme nucléaire que pas grand monde ne souhaite pour l’instant ; assurément pas nous en tout cas, car nous le disions en préambule, si le club n’est pas un zombie depuis vingt ans ce n’est certainement pas pour ses résultats sportifs mais bien grâce à ses supporters. Mais si les groupes sont un patrimoine à préserver, il est impératif pour leur survie qu’ils en prennent conscience eux-mêmes. Imaginons donc que, par un miracle auquel je suis bien en peine de croire aujourd’hui, les personnes nuisibles tombent enfin pour ne pas s’être aperçues que l’époque a changé et que, désormais, leurs comportements apparaissent dans l’opinion publique pour ce qu’ils sont en réalité : les derniers hoquets grotesques de personnes sentant menacer leur pouvoir démesuré, et leurs attitudes de primitifs qui deviennent de moins en moins acceptables au XXIe siècle, même à Marseille.


Les Longorious Basterds 

Lopez
Clauss – Mbemba– Gigot– Renan Lodi (Balerdi, 79e)
Rongier– Ounahi – Kondogbia (Veretout, 65e)
Harit (Correa, 79e) – Aubameyang (Mughe, 79e) – Ndiaye (Vitinha, 65e)

Au fait, il y avait un match hier soir, et pas un dégueu qui plus est. Marcelino est parti dans la tempête, nous privant hélas du running-gag géométrique qui promettait pourtant d’alimenter durablement la Canebière Académie. Les circonstances de ce départ sont navrantes mais mettent un terme à ce qui avait tout d’une erreur de casting.

Pancho Abardonado est appelé à la rescousse et, d’après ses premiers propos, promet de ne pas être avare en références couillesques. En totale contradiction avec l’introduction de cette académie, nous nous permettrons d’approuver la position, qui peut redonner un peu d’audace à un jeu stérilisé par Marcelino. Va donc pour les couilles dans un premier temps, disons jusqu’à dimanche et au 6-0 promis par le PSG si l’on joue comme ce soir contre l’Ajax. Mais n’anticipons pas.

Au passage, le système change avec un schéma à trois milieux, qui voit Ounahi replacé devant la paire Rongier-Kondiogbia dans un rôle qu’il préfère.


Le match

Déjà qu’en temps ordinaire l’OM ne se montre pas particulièrement brillant sur la scène européenne, de lourdes interrogations planent sur la prestation de joueurs inévitablement perturbés. Toutes les options sont possibles, de l’effondrement au supplément d’âme. Pour cette soirée, l’OM a au moins l’avantage de rencontrer un Ajax connaissant une crise à peine moins forte, et dont les jeunes joueurs manquent singulièrement d’expérience.

On pense notamment à nos tauliers habitués des joutes européennes, notamment Mbemba… qui donne le ton de la soirée en se ratant comme une merde sur un long ballon et en laissant partir Borges seul au but (1-0, 9e). Dix minutes plus tard, un Néerlandais nous rend une politesse quasi-similaire, laissant Aubameyang filer seul défier le gardien. Celui-ci sort vite (lui) pour boucher l’angle, geste traité par Pierre-Emerick d’un petit piqué particulièrement dégueulasse et bien sûr inefficace.

Il apparaît bien vite que, sur le plan défensif, les deux équipes sont disposée à se lancer dans un concours de portes ouvertes. Un alignement honteux de notre défense laisse un joueur seul dans la surface, la catastrophe étant évitée par une RAIE de Lopez. Pas de Pau, pour une fois que notre gardien réalise cette saison un arrêt décisif, il faut que notre défense refasse de la merde dès le corner qui s’ensuit. Laissé seul au second poteau, Berghuis convertit d’une jolie volée (2-0, 20e).

Bien avant le premier tiers du match, le seul suspense paraît donc consister en un concours de points encaissés avec le France-Namibie de rugby qui se dispute en même temps. C’était cependant sans compter sur Jonathan Clauss, qui active le mode « mon vier maintenant » : percussion individuelle dans la surface, slalom et grosse sacoche en angle fermé, parce que mes couilles à force (2-1, 23e).


L’action procure une bouffée d’oxygène phénoménale à l’OM qui, malgré un nouveau moment slipométrique dans notre surface, se met à dominer franchement ses adversaires. Malgré un déchet certain dans les passes et les tirs, Harit et Ounahi rendent fadas le milieu et la défense adverse, qui ouvre des espaces béants. Idéalement décalé par Harit, Ndiaye consomme une histoire d’amour encore plus intense que celle qu’il entretient avec l’OM : son idylle avec les tirs sur le poteau. Peu après, Aubameyang rate sa tête sur un centre pourtant parfait d’Harit.

A peine le temps d’insulter Aubame pour cette nouvelle action manquée, revoici l’OM à l’attaque, avbec une nouvelle percussion d’Harit cette fois-ci plein axe. Décalé sur la droite de la surface, Pierre-Emerick surprend défenseur et gardien d’un tir en bout de course particulièrement adroit (2-2, 38e).

L’OM procure plus d’émotion dans ces vingt dernières minutes que dans tout le début de saison. Amine régale encore et sert Clauss, dont le centre en retrait est un caviar pour Ounahi. Hélas, Azzedine se précipite et envoie la balle droit sur le gardien.

La première mi-temps s’avère un joyeux bordel, au milieu duquel émerge toutefois un constat qu’on avait fini par perdre de vue : on a quand même des joueurs qui, individuellement, sont de sacrés tripoteurs de ballon. Cela ne présume en rien de l’évolution de l’équipe et de la manière dont ils parviendront ou non à jouer ensemble, mais a minima on peut se rassurer en voyant qu’il existe une base.


La défense en revanche continue à nous provoquer des picotements mal localisés. Dès la reprise, l’ailier de l’Ajax inflige deux mètres et dix ans à Renan Lodi, et centre en retrait pour Borges. Les milieux sont insuffisamment repliés et ne peuvent éviter le tir, lui aussi droit sur Pau Lopez qui ne peut cependant éviter au ballon de passer entre ses jambes (3-2, 52e).

La domination olympienne est moins franche qu’en fin de première période, mis les occasions continuent à affluer de part et d’autre. Aubameyang gaspille ainsi un remarquable centre en profondeur d’Ounahi, tandis que Mbemba n’a toujours pas fini de cuver sa cuite post-crise : voici un nouvel attaquant qui part au but et sert son équipier dans un fauteuil. La reprise de l’attaquant n’est cependant pas assez bien placée, ce qui autorise Pau à produire une nouvelle RAIE, et cette fois-ci une vraie, une décisive, une qui influe directement sur le score.

Ainsi préservé du break, l’OM intensifie en effet sa pression, et l’imprévisible Aubameyang se montre cette fois-ci en réussite : excentré à gauche après les premiers remplacements, il pénètre dans la surface et, de l’angle, adresse un fort joli tir que le gardien ne parvient pas à détourner (3-3, 78e).


Entre la recherche du jackpot et la préservation d’un résultat précieux par les temps qui courent, l’OM reste sur le même rythme, voyant hélas Mughe gâcher deux contre-attaques intéressantes. Nous nous procurons également de belles situations de tir à l’entrée de la surface, mais le fait que Rongier se charge d’exécuter ces tirs nous dispense de les évoquer plus en détail. De son côté, l’Ajacide Taylor passe près d’un chef d’œuvre, par un magnifique enchaînement contrôle/lourde passant de peu au-dessus.

Après une ultime péripétie, le deuxième carton jaune de Vos pour avoir découpé Balerdi, l’OM rentre ainsi des Pays-Bas sans trop de certitudes eu égard notamment à sa défense, mais au moins avec l’espoir que cette équipe ait bien une âme.


Les joueurs

Lopez (3+/5) : Un match inégal, entre passivité sur le premier but et trophée Yohann Pelé du but pris au milieu de la cage, mais aussi deux beaux arrêts dont le second, authentiquement décisif, emporte le morceau. Pau, c’est cet employé dépressif qui se réjouit inconsciemment quand il y a un incendie au bureau, parce que ça le détourne de son burn-out quotidien.

Clauss (4/5) : Ca, c’est ce qui s’appelle retourner une situation, façon masseur-kinésithérapeute de 120 kilos : tous les maux de l’OM, il les a pris, il les a retournés et aplatis dans un grand « crac » et on s’est tous d’un coup sentis beaucoup mieux. Bon, après c’est rare qu’une seule séance guérisse tout par miracle, mais niveau bien-être c’est spectaculaire.

Mbemba (1/5) : Si ça continue on ne va plus dire que Mbemba commet des balerdises, on va dire que c’est Balerdi qui fait des mbembourdes.

Gigot (3-/5) : Aussi largué que Mbemba en début de match, lui a en revanche su élever son niveau au cours de la rencontre, tout en sorties kamikazes et duels de golgoth.

Renan Lodi (2/5) : Tellement fumé sur le deuxième but que les coffe shop de la ville en ont demandé des échantillons.

Balerdi (79e) : une entrée à gauche synonyme de panique, en tout cas chez nous mais pas chez lui : à part une faute légèrement slipométrique, Leo a gaillardement assuré ses tâches défensives et même offensives, allant jusqu’à provoquer une expulsion.

Rongier (2/5) : En ces temps où porter le brassard de capitaine équivaut à avoir un point rouge sur le front, Valentin s’est montré quelque peu perturbé, mis à part sur ses tirs de loin pour lesquels il s’est montré ordinairement nul.

Kondogbia (3-/5) : Une montée en puissance au fil du match, certes aussi rapide que Popaul devant un strip-tease d’Elisabeth Borne, mais une montée en puissance quand même.

Veretout (65e, 3/5) : Pas d’éclat mais un rouage efficace de la machine.

Ounahi (3+/5) : Déterré après avoir été enfoui par Marcelino, il faudra encore nettoyer pas mal de poussière avant qu’il retrouve tout son éclat.

Harit (4/5) : Forcément, dès qu’on ne l’assomme pas avec des heures de causerie sur l’application du théorème de Thalès, Amine s’éclate un peu plus.

Correa (79e) : On ne sait toujours pas qui vous êtes ni ce que vous faites ici, Monsieur.

Ndiaye (3+/5) : Tiré vers le haut par ses compères de l’attaque, il manque encore de réussite mais pas de promesses.

Vitinha (65e, 2/5) : Peu de munitions, d’autant que ses rares ballons ont surtout sollicité sa vitesse de pointe digne de Gérard Larcher (et encore, pas de Gérard Larcher à l’entrée de la cantine).

Aubameyang (4-/5) : Un match plein sur l’échelle d’Ibrahima Bakayoko, ponctué de deux buts décisifs et difficiles à inscrire, pour autant d’action faciles ratées par pur plaisir de se faire insulter sa mère.

Mughe (79e) : Ah, les voici enfin ces belles pertes de balle débiles comme on les aime, on commençait à désespérer de ne pas trouver de successeur à Radonjic et Nuno Tavares.


L’invité zoologique : Bryan Brebis

L’invité zoologique du jour n’est ni plus ni moins que l’agneau de Dieu, à unique fin de fayotage papal, en espérant ici attirer l’attention du Très-Haut sur nos petits tracas du moment.

  • Les autres : Il reste de l’Ajax ce côté séduisant de certaines actions, très dépaysant par rapport à nos blocquéquipes sinistres, mais ne nous y trompons pas : chez nous, ça se ferait taper même par Metz.
  • Le classement : l’AEK obtient une victoire-surprise à Broghton, ce qui laisse ce groupe plus ouvert que jamais.
  • Coming next : Le PSG reçoit dimanche une équipe requinquée, soulagée d’avoir évité la déprime totale, et qui se rend donc au Parc des Princes le cœur léger et l’âme ambitieuse. En d’autres termes, dimanche on en prend six.
  • Le bonus papal : la colère olympienne du moment a éclipsé les quelques lignes que nous prévoyions de consacrer à une autre espèce de saloperie hypocrite phocéenne, à savoir les connasses emperlousées du style Valérie Boyer, celles qui n’ont que le mot « chrétienté »à la bouche, sauf quand il s’agit d’appliquer les valeurs chrétiennes envers les pauvres et les migrants. On compte donc sur le camarade François ce week-end pour leur envoyer une Bible en travers de la gueule, histoire qu’elles se mettent enfin à la lire.
  • Les réseaux : ton dromadaire préféré blatère sur Facebook, sur Instagram et sur Twitter. Thibault D. remporte le concours zoologique.


Bises massilianales,

Blaah

6 thoughts on “Ajax-OM (3-3) : La Canebière Académie méprise les agités du local

  1. Merci pour cette introduction, comment y trouver quelque chose à redire tant surr le fond et la forme, tout y est. Les belles choses dont la ferveur gratuite et magnifique font partie sont trop précieuses et trop belles pour laisser place à de bas instincts!

  2. Merci ! Petite rectification cependant : Gérard Larcher j’ai eu l’occasion de le suivre lors d’une visite de terrain (d’entreprise, pas de foot, calmez-vous) et bah le mec quand il marche on court derrière : c’est Yoann Diniz en plus gros. Sinon entièrement d’accord pour François et certains cathos de Marseille, une bible dans la tête et l’intégrale de Simone Weil ça pourrait être utile.

  3. Canebière parfaite, de son introduction nécessaire et très bien sentie aux notes dont certaines sont franchement hilarantes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.