PSG-OM (2-0) : la Canebière académie livre ses notes
Blaah sort debout et la tête haute, mais en boitant un peu tout de même.
Aïoli les sapiens !
Cette année, le PSG-OM tombe en même temps que mon clasico à moi, à savoir le Salon de l’agriculture. A fréquenter les espèces exotiques du Jardin des Plantes, j’en perds de vue les saveurs zoologicophiliques de notre terroir. Ces quelques jours sont un retour à la terre en quelque sorte : comme le président, j’en ai tâté des culs de vaches, mais aussi de canards, de moutons, de poneys, de truies… à un moment, étourdi par l’ambiance, je crois même que je me suis tapé une Berrichone. Tu vas pas me dire que ça arriverait à la Ménagerie, ça ? C’est donc les couilles légères et l’esprit serein que j’ai regagné mon enclos et son streaming aléatoire.
90 minutes plus tard, je suis emmerdé. On aurait encaissé un viol « Lyon style », tu aurais eu droit à une académie drolatique dotée de moult références anales enrichies de subtils gifs animés, capables d’exorciser la douleur de la fessée. On aurait gagné, tu aurais eu du viélicoptère à tous les étages, Oaistar à fond les hauts-parleurs, et aussi moult références anales.
Là, je suis emmerdé. On a perdu, certes, cela n’est pas surprenant en soi. Mais on a perdu en jouant parfois bien, voire en dominant. D’où l’impossibilité de sacquer les joueurs autant que de les encenser.
L’OM attaque ce match avec une composition des plus convenues, les absences (Cheyrou, Amalfitano, Jo le Sconse) limitant considérablement les choix de l’entraîneur. Devant Mandanda, Nkoulou et Mendes forment la charnière centrale, Fanni et Morel occupant les ailes. Barton et Romao se trouvent à la récupération. Ayew occupe l’aile gauche et Kadir l’aile droite, Valbuena évoluant assez librement au milieu du terrain. André-Pierre Gignac est quant à lui prié de répéter sa performance du match aller.
Dès la première minute, les patrons de laveries marseillaises anticipent un pic d’activité pour le lendemain. En effet, le tir de Lavezzi sur le poteau, après s’être joué d’une défense mal alignée, fait craindre 90 minutes d’holocauste chez les slips phocéens. La panique se fait sentir aussi dans la défense marseillaise qui, fébrile, encaisse dès la 11e minute un but évitable : Lucas élimine trop facilement les milieux et voit son tir détourné dans le but par Nkoulou, qui a sans doute hérité de la poupée vaudou de Fanni. Peu à peu, l’OM combine mieux dans le camp parisien, récupère des ballons grâce à un pressing efficace et finalement se procure des occasions. Paris est dominé, mais manque de surprendre les Marseillais à la cohésion défensive toujours douteuse.
Après la pause, Paris accélère pour tenter d’exploiter notre légendaire propension à la sieste post-vestiaires. Mais Marseille reprend progressivement son emprise sur le jeu, qui devient totale à une demi-heure de la fin. La défense parisienne cependant ne se désorganise pas, étant suppléée par un excellent Sirigu en plusieurs occasions. Marseille pousse par égaliser mais finit par craquer à une minute de la fin : bien lancé par Beckham, Menez déborde facilement Nkoulou et centre pour permettre à Ibrahimovic d’éviter les plaintes pour emploi fictif.
Malgré un jeu d’une qualité bien meilleure que lors des précédentes sorties olympiennes, le bilan est avant tout comptable, et donc mauvais. On pourrait parler de « défaite encourageante » si l’OM était capable de capitaliser sur ses performances, mais ce serait là une chose inédite cette saison. Au moins serons-nous fixés rapidement, avec le match de coupe dès mercredi.
En attendant, passons aux notes.
S. Mandanda (2/5) : Autrefois sur la même longueur d’onde avec Nkoulou, leur relation s’enlise maintenant dans l’incommunicabilité. Un naufrage d’autant plus cruel que chez les voisins d’en face, Sirigu a récité le kama-sutra footballistique à ses coéquipiers.
N. Nkoulou (1/5) : Le secret d’une performance anale, ce n’est pas juste faire un mauvais match. Il faut en outre se doter de solides atouts, comme une pointe de malchance et un carton jaune idiot. De ce point de vue, après quelques performances moyennes, Nicolas nous a enfin sorti le match-référence.
L. Mendes (2/5) : Cette saison, il s’est déjà fait dépasser de la même manière par des brêles infâmes. On ne va donc pas trop l’accabler pour avoir cette fois-ci souffert face aux attaquants parisiens.
R. Fanni (3/5) : « Pendant que mon mari fait des maquettes, au moins il va pas voir les putes » (Madame Olivier, la Cadenelle). De même, pendant que Rod Fanni se porte en attaque, au moins il n’est pas derrière pour faire des conneries. Il a ainsi compensé sa rusticité technique et tactique par un impact physique et une participation offensive que l’on peut qualifier d’intéressants, du moins une fois qu’on a fait le deuil de tout espoir de le voir réaliser un centre correct.
J. Morel (2/5) : Quelques situations offensives bien négociées. Un peu trop timide à mon goût, par rapport à ses coéquipiers. Oui, ceci est une notation à la tronche totalement assumée.
J. Barton (3/5) : A dû se sentir comme un chasseur alcoolique du Béarn en vacances au parc du Serengeti, et qui regrette d’avoir pris son appareil photo plutôt que sa chevrotine. Un match bien élevé et sans faute de goût, donc mais sans geste d’éclat.
A. Romao (3/5) : En souffrance pendant des temps forts du PSG, il réalise aussi un beau sauvetage avant d’enfiler sa cape d’invisibilité. Une prestation loin d’être exceptionnelle, donc. Si elle te fait regretter Kaboré, tu peux toujours aller le rechercher là.
A. Ayew (4/5) : Un bonus qui s’explique par son engagement offensif et défensif au moment où l’OM souffrait le plus. Intéressant à la construction, présent à la finition, sans plus de réussite que ses camarades cependant.
F. Kadir (3/5) : Percutant, surtout pendant la première période, il accomplit ici sa meilleure performance depuis son arrivée. Considérez son 3 comme meilleur que celui des milieux défensifs.
M. Valbuena (3/5) : Très mobile, il a produit un jeu diversifié et souvent dangereux. Malheureusement, ces bonnes dispositions se sont avérées stériles en termes de résultat, comme le symbolise son centre manqué en fin de match (mon vier, je vois pas pourquoi je serais le seul commentateur de ce match à ne pas utiliser de clichés).
AP. Gignac (2/5) : Quand il fait un match de merde, il se débrouille pour marquer par hasard. Quand il fait un match correct (pas génial, non plus, hein, faut pas déconner) : nibe. Que Fra Francesco me pardonne le blasphème, mais ce soir San Efisio l’a mise profond à Sainte Sara.
Le remplaçant :
M. Sougou pour F. Kadir (76e) : une entrée un peu trop brouillonne pour être efficace. Mais comme le disait Marcel Pagnol à Edmonde Charles-Roux : « c’est toujours mieux qu’Amalfitano ».
L’invité zoologique du jour : Nasser-El-Caracal
Aussi appelé « lynx du désert », le caracal est la majesté incarnée, souvenir du temps où il assistait la noblesse arabe dans ses chasses. Dès son arrivée au zoo, chacun fut marqué par sa noble extraction, ses manières élégantes et son port altier. Ainsi, pour tout pensionnaire de la Ménagerie, le nom de caracal inspire désormais la crainte, le respect, ainsi qu’une irrépressible envie de le sodomiser violemment pour lui apprendre enfin un peu l’humilité.
Inviter le caracal était donc l’occasion de voir s’il ne restait pas une place pour lui carrer le bocal de pieds et paquets, à côté de la Montbéliard enfilée la semaine dernière. Il s’en sort intact pour cette fois-ci, mais qu’il surveille ses arrières pour mercredi.
1°) Les autres : solides à défaut d’être créatifs. Avec un minimum de mauvaise foi, on pourrait dire qu’Ancelotti fait par choix ce que Francis Gillot fait par nécessité (avec un gardien surnaturel dans les deux cas). Ibrahimovic fait un match de merde et finit par marquer ; cet homme est énervant.
2°) Oh, t’as pas parlé de Beckham : ah oui, merde, Beckham. Grâce à sa venue, on a retrouvé la grande époque des gros plans sur Djamel Debbouze et Nicolas Sarkozy dans les tribunes. Malgré le respect que j’ai pour ce grand joueur, cette seule raison m’inclinerait donc à lui conseiller des relations sexuelles avec feu ses aïeux (va niquer tes morts, NdA).
3°) Numbers : sans être un fanatique de stats, il y a tout de même des tableaux qui piquent les yeux et le reste.
4°) Jaune devant : Paris à 8 points devant, je crois que Petit-Louis est en droit de nous rendre notre doigt de début de saison. Plus gênant par rapport à nos ambitions mesurées, Lyon s’échappe également, à 5 points.
5°) Marron derrière : à 1 et 2 points de nous, Nice et Saint-Etienne nous reniflent le derrière avec insistance. Notre somptueuse différence de buts de +1 nous donne d’ores et déjà l’équivalent d’un point de pénalité par rapport à toutes ces équipes.
6°) Le concours : Luke n’était pas loin et rate le couscous de peu. Mentions spéciales à Clémentine (malgré son goût douteux pour les éphèbes crypto-gays) et Mèch (ah, Lorik Cana, ça c’est un bel homme). Tout ceci se passe sur Facebook, tu y es le bienvenu.
Au moment de l’échange des maillots, Nkoulou semblait plutôt fatigué.
Bises massilianales,
Blaah.
Raa on l’attendait cette académie.
D’ailleurs hier sur rmc j’ai cru comprendre que Moké allait passer à l’antenne, mauvaise interprétation de ma part ou ya eu censure?
ah bon ? t’as entendu quoi exactement ?
HA HA (mode Nelson Muntz)
Ah oui, alors j’ai pas vu le match : qui a gagné, finalement ?
tres bonne acad comme d hab.
Mes amitiés a tes hemoroides l ami
Ahah je t’aime toujours autant
chose rare, on a vu le même match. J’aurais mis 4 à Kadir, par contre.
A mercredi, pour la 2ème couche.
Mouais. Ou à Valbuena aussi. Mais avec des 4 partout, le panorama aurait été trop beau par rapport à la performance réelle. Donc j’a
… j’ai choisi de donner un seul bonus, qui a échu à Dédé par pur favoritisme.
J’ai entendu c’est Ali qu’on a au telephone et juste après ce sera Moké. Mais bon peut etre mon désir d’entendre quelqu’un leur dire de se calmer un peu sur les commentaires à la con avait changé ma perception de la réalité.
C’est clair que ça sent sérieusement le cul derrière, on va vraiment finir 5e bordel.
pieronegro, quand on a une image de Dekka en avatar, on n’a pas le droit de ne pas y croire jusqu’au bout et de ne pas mettre les coups et les frappes de loin pour y arriver !
L’OM finire 3ème, parce que Civelli est encore marseillais, et le sera encore plus l’été prochain, et que Saint-Etienne… bah c’est Saint-Etienne quoi ! Bodmer, Grenier, Brison, etc… faut pas déconner les mecs !
Grenier il est devant vous au classement
Ouais bah on a 5 clubs derrière a moins de 6 points, avec 7 matchs a la maison a venir, où on perd tellement de points depuis des années. Je suis fébrile.
Voir Fred se délecter de ce match nous rappelle à tous qu’un homo peut être fan de foot.
De l’OM donc !
j’echangerai bien les note de ayew et valbuena
et pour la 3em place je m’inquite pas trop non plus , ya que lile qui me semble o niveau et ils on quand meme pris bcp de retard o debut
les ralenti sur beckham et sa grosse pute c’est un des pire trucs que j’ai vu pendant un match des fois comme sa en pleines action genre oh oui sa joue mais qu’an pense david homometrosexuel …. pfff allez crever en enfer !!!