Metz – Uzès Pont du Gard au Gorille (-) : La Metz que un Club Académie fête le maintien

4

Avec un entretien à la limite du footballistiquement correct

 

Rigobert tente de rester digne. C’est pas facile.

 

METZ QUE OUNE INTERVIEW :

Rigobert n’est pas passéiste, mais il trouve quand même que c’était mieux avant. Du coup, il a choisi d’aller faire un peu parler la fibre nostalgique en alliant passé glorieux et grande connaissance du football : Adolf Hitler nous livre ses impressions. Confessions d’un incompris.

 

Bonjour Adolf, depuis la fin de la guerre, vous êtes régulièrement malmené dans les médias et dans beaucoup d’oeuvres d’art ; cette situation n’est-elle pas un peu pesante à force ?

Heil Rigobert. Ja Ja c’est très dur pour moi et mes proches. Nous sommes oblichés de vivre loin du monde pour ne pas être trop déranchés. La vie est désormais moins facile.

 

Avez-vous des projets, des perspectives ?

Ja, ja ! Ne chamais stagner dans la vie, sinon on devient comme Chean Fernandez, une espèce de mollusque insignifiant und dépressif.

 

Et quels sont-ils si ce n’est pas indiscret ?

Ach mon bon Rigobert. Difficile de vous cacher des choses… J’envisache de racheter mon club de cœur. Bien sûr c’est un club de la Grande Allemagne, qui vit quelques heures difficiles comme nous tous, mais que ch’aimerais faire remonter zu Bundesliga. Che pense bien évidemment au RC Strasbourg.

 

Oh ça serait chouette, Adolf Hitler à la tête du Racing. Mais ne croyez-vous pas que vos idées risquent de se heurter au football actuel ?

Bien sûr mein gut Rigobert. Mais che pense qu’auchourd’hui l’humanité est prête pour redécouvrir le nazisme sous un chour plus positif. Ch’espère pouvoir faire triompher mes idées, et dans ce monde le seul moyen possible est de surfer sur la mode.

 

Et comment comptez-vous remettre le nazisme à la mode ?

Il faut l’accompagner de thèmes actuels, pour qu’il redevienne tendance. Il faut donner une seconde vie au nazisme en lui insufflant un côté un peu efféminé, un peu homosexuel, et en retouchant les photos historiques avec Instagram. Ch’ai déchà un slogan : « Devenez Adolf Hipster ».

 

Et le RC Strasbourg serait pour vous le moyen de vous refaire un nom, tout en redorant votre image. C’est très habile.

Ja ja, très habile mein klein Rigobert. Bien sûr il me faudra faire un grand ménache dans le vestiaire strasbourchois. Ch’ai également pensé à une idée rigolote dans les douches visiteurs. (rires étouffés)

 

Quel regard portez-vous sur le FC Metz ?

Ach très mauvais regard. Vous safez sans doute pourquoi.

 

Attention Adolf, vous êtes à la limite du racisme là !

Moi raciste ? Comment poufez-fous m’accuser de la sorte ? Ch’ai les bras qui m’en tombent !

 

Tant que ce n’est pas la moustache.

(en éternuant) Auschwitz !!

 

A vos souhaits

Danke.

 

Merci Adolf de vous être confié en exclusivité à la Metz que un club académie. Bon courage pour le travail colossal qui vous attend.

Oh vous safez, le travail rend libre. Cela ne m’effraie guère. Danke Rigobert, auf wiedersehen.

 

METZ QUE OUNE CONTEXTE

La semaine passée, Metz a donc perdu à Créteil-Luchitanoch et a vu ses poursuivants se rapprocher dangereusement. Pire encore, Le Poiré Eau de Vie l’a même doublé pour ce qui constitue la plus grande honte de l’histoire du club. Ce soir, Metz accueille un club qui fleure bon la DH : Uzès-Pont du Gard Montparnasse. Un club de tricycle qui se prend pour un club de foot et qui espère venir nous mettre des bâtons dans les roues. Uzès-Pont du Gard quoi ! C’est quand même pas sérieux…

 

METZ QUE OUNE MATCH

-3e : Pas de changement dans le groupe messin, en dehors du retour de son capitaine sexagénaire Grégory Proment, et de la titularisation de Bourgeois le cochon en pointe.

-1e : Le stade Saint Symphorien est vide. Rigobert ne comprend pas.

5e : Corner messin. Bouna Sarr marque d’une tête en arrière. 1-0. Un but de Bouna Sarr de la tête sur corner, c’est un peu comme si Brandao marquait tout court : totalement improbable.

21e : Ouverture précise de Sakho (oxymore) en direction de Bourgeois, qui marque dans le but vide. Enfin y’avait encore le goal d’Uzès mais ça compte quand même comme un but vide. 2-0.

23e : Uzès – Pont du Gard Saint Lazarre, c’est un jeu aussi pauvre que le Bangladesh. Voire que l’Espagne. Mais peut-être pas quand même.

30e : Grosse occas’ pour Uzès. Rigobert n’arrive toujours pas à y croire.

33e : Si Sakho était un homme il serait footballeur. Mais c’est une femelle et donc il casse les couilles.

35e : Christophe Jallet s’empare du corps de Yéni N’Gbakoto, s’arrache tous ses cheveux et centre-tire sous la barre. Le gardien d’Uzès nous fait croire qu’il n’est pas là par hasard.

41e : Tête à bout portant de Sakho. Cadrée. Lol.

43e : Métanire réussit un débordement.

45e : Mi-temps. Coïncidence ? Je ne crois pas.

 

50e : « Le plus difficile c’est de cadrer » disait Hitler ; Sakho lui répond sur le terrain. Par l’affirmative.

62e : Bonne sortie de Baguera sur l’attaquant très moche d’Uzès.

66e : Bourgeois lance Sakho, qui se lance dans une course de blonde éperdue, et perfore l’anus des sudistes. 3-0. C’est l’anale.

78e : Duel Métanire – Gardien manchot d’Uzès. Métanire échoue.

84e : Kévin Lejeune avait du prendre football seulement en LV2 au lycée.

87e : Sauvetage sur sa ligne d’un messin. Histoire de pouvoir se regarder dans la glace.

90e : Fin du match. Rigobert saigne de l’intérieur.

 

L’OEIL DU GOBERT

Anthony M’Fa, 3/5 : Le voleur de place commence a devenir crédible. Malgré sa ressemblance avec Mandanda.

Romain Métanire, 4/5 : Quand on ferme les yeux ou qu’on regarde ailleurs, eh ben Métanire est franchement balèze.

Gaëtan Bussmann, 1/5 : Rouille, sida, décharge, carie, vomit, Brandao, excréments, dépression, lèpre, Moussa Gueye. Champs lexical de l’ASNL.

Guido Milan, 3/5 : Le bloc de glace géant a enfin réussi à courir alors que la température extérieure est en dessous de 0°. ça n’était pas arrivé depuis la prise de la Bastille.

Bruno Cirillo, 2/5 : Il y a longtemps, en 1843, lorsque Cirillo avait 15 ans, les chauves portaient des perruques pour ne pas mettre mal à l’aise leur entourage. Depuis tout est parti en couille, et Cirillo peut continuer de trottiner à deux à l’heure le crâne à l’air sans se faire casser la gueule.

Ahmed Kashi, 3/5 : Kashi bouffe tout ce qui passe dans sa zone, grand ou petit, noir ou blanc, homme ou femelle. Le tout avec le visage de Voldemort.

Grégory Proment, 3/5 : Le retour d’el capitano, tout en sérénité et en expérience. Mais en slow-motion.

Génie N’Gbakotal, 0/5 : Cul-de-jatte.

Bouna Sarr, 2/5 : Mais tu vas courir oui ? Ecoute petit Bouna, quand on peut casser trois reins/seconde, on le fait. Et on ne fait pas une vieille passe en retrait pleine de nonchalance en chignant. Saloperie.

Thibault Bourgois, 3/5 : Un but, une passe décisive pour son retour parmi les gens biens. Dommage que ses coéquipiers ne se soient pas mis à son diapason, on aurait pu voir du foot. Enfin Rigobert s’enflamme peut-être un peu.

Diafra Sakho, 2/5 : La grande blonde s’en bat les ovaires de jouer au foot en fait : ce qui l’intéresse c’est de courir les bras en l’air en criant « je suis une pute nègre ! je suis une pute nègre ! » C’est pas sérieux.

 

Nous avons eu le plaisir de voir :

Alhassane Keita, non noté : Dommage. Mérite mieux. Gâchis.

Kévin Lejeune, non noté : Humour pipi-caca dans un corps de footballeur fan de danse contemporaine.

Albert Baning, non noté : S’il s’appelait Jacob Goldenberg il serait sûrement juif. Mais il s’appelle Albert Baning donc c’est un gros noir d’un quintal pas très doué.

 

Nous avons eu le plaisir de ne pas voir :

Samy Kehli : Retour dans le groupe de mon petit chouchou.

Romain Inèz : Fan de voitures chères au chômage, ça craint.

Hervé Mathoux : Parce qu’on le hait.

Pete Sampras : Parce qu’il n’avait de toute façon rien à faire là.

 

La semaine prochaine, Metz se déplace à Epinal pour un derbys consanguino-sidérurgiste ; ça va sentir le souffre et le zizi. Rigobert a hâte.

Tendrement,

Rigobert Song

4 thoughts on “Metz – Uzès Pont du Gard au Gorille (-) : La Metz que un Club Académie fête le maintien

  1. Encore une fois excellent. Mais pourquoi tant de haine envers Brandao ? C’est parce qu’il t’a déjà perforé l’anus dans son Cayenne ? Rigobert serait donc pédéraste ? Le kiki m’en tombe…

  2. @ Roland :

    Brandao ne m’a jamais fait de mal, sinon Guerriero se serait chargé de lui.

    Et Rigobert n’est bien évidemment pas pédéraste puisqu’il vit en concubinage avec sa mère.

    @ Luke :

    C’est une possibilité parmi d’autres tels que le port décontracté de la moustache ou l’accent germanique.

  3. L’interview d’Adolf a été uniquement pensée pour pouvoir placer « Adolf Hipster ». Je ne vois pas d’autre explication.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.