Epinal-Lyon (3-3), la Gones Académie livre ses notes
Gérard Côlon irrité.
Contexte
Un 32e de finale de Coupe de France à Epinal, un dimanche après-midi de janvier, à 14h15. Ça fait 6 jours qu’on est en 2013, et ce match concoure déjà pour le prix de l’affiche la moins glamour de l’année. Après un petit stage au Maroc, l’OL continue donc sa tournée des destinations exotiques. En plus, l’avantage, c’est que toute la presse sportive est beaucoup trop occupée à se branler sur le stage au Qatar du PSG et l’INCROYABLE Lucas Moura que les Lyonnais passent l’hiver au calme. Je pourrais vous faire un compte-rendu de ce que j’ai vu de ce stage, mais honnêtement, ça peut se résumer en quelques mots : entraînement, cohésion, groupe, matches amicaux pourris, faire tourner l’effectif. Et toujours ces éternelles photos en complet survèt-pantacourt adidas qui nous rappellent que le métier de football compte aussi ses inconvénients.
Seul sur le sable, les yeux dans l’eau, mon rêve était trop beau…
Grâce à la Ligue et son nouveau système anti-petits poucets, l’OL hérite donc d’un tirage plutôt sympa, le SAS Epinal. Bon, je vais vous épargner le paragraphe « Attention, c’est un match piège » comme quand Alexandre Delpérier commente la rediff de France-Brésil 98 en faisant semblant de ne pas connaître la fin : à l’heure où j’écris ça, le match est terminé, et on sait tous ce qu’il s’est passé. Et pourtant… le contexte était très calme avant ce match, et ne laissait rien présager de ce qui allait se passait. Les Lyonnais étaient même extrêmement confiants, se pliant à peine au fameux exercice du « C’est un match piège… ». Le communiqué d’avant-match d’OL Web est d’ailleurs bien révélateur de la confiance extrême, avec ses « Avouons que cela ferait désordre de prendre la porte tout de suite » ou encore « Franchement, […] cela serait simplement logique. »
Formation
Alors là, je dois dire que j’étais un peu surpris. Certes, maintenant qu’on a perdu, c’est un peu difficile de dire qu’il ne fallait pas mettre l’équipe type, mais bon… J’attendais plus des Ghezzal, des Ferri, des joueurs comme ça. Voire même Mvuemba, qui ne joue jamais en championnat, et qui reste quand même un mec qui était plutôt fort à Lorient. Mais non, Rémi Garde décide de ne faire aucune concession, et de composer son équipe avec tous les joueurs qu’il a à sa disposition. Ca sera donc sans Lovren, Umtiti, Grenier, Briand et Lacazette, tous indisponibles, et Gourcuff, un peu juste. En même temps, il n’a pas vraiment l’habitude de revenir plus vite que prévu de blessure, le garçon.
Tout ça nous donne donc un 4-4-2 qui allie des éléments plutôt classiques (Vercoutre aux buts, Réveillière et Dabo latéraux, Lisandro-Bafé devant), des éléments un peu incongrus (Bastos à droite, Gonalons-Malbranque qui ne sont que deux au milieu) voire des trucs carrément bizarres (Fofana sur l’aile gauche, KONE TITULAIRE).
En face, Epinal nous offre une formation plutôt classique : le 1 dans les buts, une défense solide composée du 2, du 3, du 4 et du 5, le 6-que-c’est-le-futur-Makelele-et-c’est-le-grand-Alain-Vernon-qui-le-dit accompagné du 7 au milieu, le 8 et le 9 sur les ailes, et le 10 qui joue avec son fameux collègue le 11 en attaque. L’équipe type, donc.
Compte-rendu du match
5 premières minutes : pour l’instant, les Lyonnais gèrent plutôt bien ce match suisse.
7e minute : Dabo et Koné se chient dessus en toute tranquillité au milieu de terrain, et donnent la balle au 9 d’Epinal qui se retrouve seul face aux buts à 40m. Koné, bien conscient que cette erreur, s’il y a but derrière, lui ouvrira grand les portes de la CFA, tape le sprint de sa vie et fait un retour in extremis. Gros frisson dans le stade.
10e minute : Parler des joueurs d’Epinal comme si on les regardait jouer tous les week-ends alors qu’on a juste lu ses fiches : Check. « Ce Dembele, c’est un bon petit récupérateur ».
11e minute : But d’Epinal. Sur un bon gros débordement qui pue le football à l’ancienne, Epinal obtient un corner. Au niveau marquage, c’est la défense du Brésil 98 en 10 fois moins bien. Boubaya se retrouve donc tout seul à 5m du but et détruit Vercoutre à bout portant.
13e minute : Non mais putain sans déconner… Encore un corner, encore Boubaya. Cette fois, il y a du marquage, mais Gonalons laisse Boubaya quand même relativement tranquille, et but.
14e minute : PUTAIN MAIS ARRÊTEZ DE MARQUER J’AI MÊME PLUS LE TEMPS DE TAPER MON COMPTE-RENDU. Même le cameraman de France 3 a galéré, mais de ce qu’on a vu, sur l’engagement, c’est parti sur l’aile gauche, Lisandro a récupéré, a décalé Gomis à l’entrée de la surface qui frappe sans contrôle. Donc je me suis copieusement chié dessus 30 secondes seulement.
16e minute : « On sait qu’on se relâche souvent dans les 5 minutes qui précèdent un but », signé l’entraîneur d’Epinal. Je vous laisse méditer là-dessus.
21e minute : On en est donc à 2-1, à 70 minutes du coup de sifflet final, et le parallèle sur Quevilly est tombé. Non non les gars, je pense que c’est pas exagéré hein, allez-y gaiement.
21e minute : Bon bah ça y est, le parallèle sur Quevilly est terminé. Réveillère se balade aux 30 mètres, passe à Fofana qui fait un appel à l’entrée de la surface. Tout seul, il ajuste le gardien du plat du pied. 2-2, et silence de mort dans le stade.
24e minute : L’arrière gauche de Quevilly a dû regarder Les Années Bonheur sur France 2 jusqu’à tard hier soir, parce qu’il est pas bien du tout là, il prend le bouillon par Réveillère-Bastos.
25e minute : ALERTE DEBORDEMENT DE FOFANA SUR L’AILE
31e minute : Chez France 3, on a décidé de mettre les rois de la comparaison aux commentaires de ce match. Après le parallèle Epinal-Quevilly « parce qu’ils jouent en jaune », voilà le parallèle entre le 6 des jaunes et Makelele. Je me disais aussi, j’ai cru reconnaître un émissaire du Real Madrid dans les tribunes.
Le numéro 6 d’Epinal, PMU, motive ses coéquipiers pour les pousser à l’exploit.
37e minute : Koné commence à distribuer les béquilles. C’est important de reprendre ses marques après la trêve, de vite refaire les gestes essentiels.
42e minute : On en est au 48e plan serré du réalisateur sur Boubaya, le Zidane des Vosges. Il aura bien mérité sa petite pipe en rentrant à la maison, lui.
Le ralenti est formel : c’est un ippon de la part de Lisandro. Le combat aurait dû se terminer là.
45e minute : L’arbitre siffle la mi-temps avec 50 secondes d’avance sur le chrono. Il s’est peut-être rendu compte qu’il était en train de rater un épisode de Monk sur TF1.
« Oui, c’est vrai, je suis content d’avoir mis deux buts, mais le plus important c’est le bac blanc dans 1 semaine. »
47e minute : Alain Vernon : « Il faut que les lyonnais soient un peu plus concentrés, un peu plus attentionnés. » C’est un message ça Eric, fais un bon gros câlin à ton collègue commentateur, il a besoin de tendresse.
49e minute : Les Lyonnais commencent très bien la 2e mi-temps, puisque si l’arbitre n’avait pas signalé un hors-jeu qui se joue à rien, on en serait à 3-2… pour Epinal. Baky Koné prouve qu’il ne comprend toujours rien aux appels en profondeur.
57e minute : Standing-ovation pour Boubaya, qui est remplacé par Doukouré. A noter la minute à laquelle il est remplacé, preuve qu’il reste en France des joueurs qui ont moins d’endurance que Clément Grenier.
59e minute : Heureusement qu’ils ont pas révisé les contrôles à Epinal cette semaine, sinon on serait bien dans la merde. Sur une contre-attaque, les Vosgiens jouent très bien le coup, mais l’attaquant rate son contrôle et laisse Bisevac revenir au dernier moment. Corner, qui pour une fois ne donne rien.
61e minute : sur l’action d’après, Réveillère déborde, centre, et le 3 d’Epinal (qui, soit dit en passant, est passé chez Jean-Louis David pour se faire beau pour le grand rendez-vous rhodanien) fait une main. C’est un peu cruel, mais bon, on ne va pas cracher dessus.
62e minute : C’est Lisandro qui le prend, sous les sifflets, et il envoie une grosse mine en plein milieu, sans panache. 3-2.
64e minute : Histoire d’être sûr que les spinaliens ne se relancent pas dans le match, Koné décide d’en découper un sur un duel aérien. Carton jaune, note artistique 7/10.
66e minute : Alors que Bisevac se tient le pied suite à un contact, sur le bord du terrain, centre d’Epinal pour une tête plongeante de l’attaquant, à 5 mètres du but. Pourtant, il arrive quand même à la mettre au-dessus. Il va falloir faire gaffe quand même. C’est pas parce que Boubaya est sorti que le match est gagné.
68e minute : « C’est un Congolais, il est solide ». Alain Vernon marque des points au Challenge Thierry Roland.
71e minute : Bastos tente un ciseau, visiblement détourné de la main par le numéro 3, qui s’affirme donc comme le handballeur de l’équipe. Cette
fois, l’arbitre décide d’être miséricordieux.
75e minute : Succession de frappes de la part des Lyonnais. C’est bien, au moins, ils se recroquevillent pas en défense bêtement.
77e minute : Ah bah merde, ils auraient peut-être dû se recroqueviller en fait. Dabo laisse un espace grand comme la place Bellecour sur son côté, et forcément Epinal en profite. L’ailier déborde, résiste au retour de Mouhamadou, et cale une frappe à bout portant dans le petit filet. C’est bien joué, rien à dire.
79e minute : Ah bah là d’un coup ça gueule. « Allez les jaunes, allez les jaunes ». Même si je suis colère qu’on prenne 3 buts contre Epinal, je dois bien dire que c’est touchant comme scène, ce public qui y croit.
91e minute : Il vient d’y avoir un plan resserré sur un des pylônes du stade. Superbe réalisation ça, c’est du Scorsese, au moins.
93e minute : Bon bah on va aller en prolongations contre Epinal. La magie de la Coupe de France, qu’ils disaient.
« Bon les gars, jouez à fond sur leur défenseur central là, le grand noir avec un catogan, je sens qu’il va nous faire gagner. »
92e minute : Double utilisation du verbe « zlataner » par Messieurs Vernon et Roy. Jamais ils ne nous l’épargneront, celui-là.
95e minute : Fofana qui met une volée incroyable sur le poteau. Je commence à l’aimer de plus en plus, ce petit.
106e minute : Engagement de la 2e période de la prolongation, Epinal tire directement en touche près du poteau de corner lyonnais. Bienvenue en National.
107e minute : Premier changement pour Lyon. Je comprends vraiment pas pourquoi on a attendu tant que ça, mais bon. Il remplace Malbranque, ce qui devrait vouloir dire que Fofana va se replacer dans l’axe.
109e minute : Corner pour Epinal. Comme sur tous les corners, les commentateurs annoncent une tête victorieuse. Sauf que cette fois, elle vient, et elle est sauvée sur la ligne par un défenseur, Réveillère je crois. La défense de l’OL est désastreuse sur les coups de pieds arrêtés, au moins on sait sur quoi s’entraîner cette semaine.
115e minute : « Il ne faut pas confondre agressivité et faire n’importe quoi aux abords de la surface de réparation. » N’oublions pas que le match est long pour tout le monde, même les commentateurs.
118e minute : « Il s’est bien battu, surtout qu’il avait une belle gastro-entérite hier. » Ce que j’aime chez Alain Vernon, c’est cette capacité à rendre le football élégant, classe.
Très beau marquage de Baky Koné sur le corner.
Tirs aux buts : Je ne vais dire qu’une seule chose : Bakary, arrête le football. Arrête ça tout de suite, c’est pas fait pour toi. Franchement, si tu veux, je peux te trouver un petit poste pépère dans la fonction publique, tu gagneras décemment ta vie et t’auras le temps de t’occuper de ta famille. Mais arrête tout ce qui touche de près ou de loin à un ballon.
Les notes
Vercoutre (2/5) : Alors d’accord, quand ta défense te laisse tomber sur les corners, c’est forcément beaucoup plus dur de faire un gros match. Mais prendre 3 buts contre Epinal, ça reste quand même complètement interdit. Il gagne quand même un point pour son péno arrêté avec un plongeon qui plaira aux photographes, mais ça reste quand même faible.
Réveillère (3/5) : Match solide pour Anthony. Pas vraiment fautif sur les buts, il s’est même permis de sauver une tête sur corner (oui, encore une…) qui allait dans le but pendant les prolongations. Offensivement, il a très bien combiné avec Bastos, et a fait chialer l’arrière gauche d’Epinal, au moins en 1e mi-temps.
Bisevac (1/5) : Alors certes, être associé en défense centrale avec un tétraplégique n’aide pas à faire un bon match, mais quand même. On attend plus de Bisevac, surtout après son bon début de saison. Là, il a été plutôt transparent, et ses 2-3 bons sauvetages de temps en temps ne suffisent pas à masquer un match vraiment pas fou, CONTRE UNE PUTAIN D’ATTAQUE DE NATIONAL.
Koné (0/5) : Plus jamais ça. Attention, je ne veux pas dire que je ne veux plus voir Koné faire ça : je veux juste plus voir Koné. Il a fait le grand chelem du raté. 2 titularisations en coupe cette saison, 5 buts qui sont pour lui. Et ce dernier tir au but 20 mètres au-dessus, comme pour être sûr de flinguer sa saison. C’est pas grave va, la CFA c’est bien aussi.
Dabo (1/5) : Quand les Lyonnais étaient bien dans leur match, il était propre, et amenait de belles choses offensivement. Mais en défense, il a fait un bon gros n’importe quoi. Sur le 3e but, il laisse un espace grand comme la place Bellecour sur son aile, c’en est presque indécent.
Gonalons (2/5) : Bof, sans plus. Jamais décisif, jamais fautif, il n’y a pas grand-chose à en dire. Maintenant qu’il est le capitaine de l’OL, on peut attendre un peu plus de présence de sa part.
Malbranque (2/5) : Lui par contre, il s’est montré. Mais il a surtout été très inégal : capable de mettre une frappe de l’entrée de la surface sur le poteau, mais aussi de tirer des coups-francs n’importe comment et de perdre des ballons faciles. Techniquement, il avait largement de quoi mettre au supplice Epinal, mais il en a été loin. Je sais pas vous, mais j’ai l’impression qu’il refera plus jamais une série de matches comme au début de saison.
Bastos (2/5) : A la fois capable de percuter et de très bien dédoubler avec Réveillère, mais aussi de bonnes grosses vendanges en entrant dans la surface. C’est dommage, je pensais vraiment que ça pouvait être son match, mais il a gâché des occas incroyables, comme cet enroulé surréaliste qu’il envoie 10 mettre au-dessus.
Fofana (4/5) : Mon coup de cœur du match. J’étais très perplexe sur son placement sur l’aile gauche, mais il a été excellent aujourd’hui. Jamais de grosses erreurs, et un apport offensif impressionnant. Son vrai moment fort, c’est pas son but, qui est surtout dû à un placement bakarykonesque de la défense d’Epinal, c’est surtout ce putain de ciseau qu’il met sur le poteau en prolongations. Celui-là, s’il l’avait mis, je lui aurais offert une nuit avec ma sœur, avec autorisation de lui faire tout ce qu’il veut. TOUT.
Gomis (2/5) : Honnêtement, son but, je l’ai vu tout juste, la faute au cameraman de France 3 qui digérait encore sa fondue bourguignonne de midi. Je peux donc pas trop juger, même si la frappe est pas mal jouée. Le reste, c’est une succession d’actions pas trop mal jouées, mais pas assez pour que ça rentre. Triste.
Lisandro (2/5) : Un peu pareil que Gomis, beaucoup d’occasions pas forcément très mal jouées (sauf cette reprise surréaliste parallèle à la ligne de buts en 1e MT), mais c’est quand même pas fou. Un gros J’aime pour son penalty tiré au milieu du but comme un gros racro.
Bon bah voilà, maintenant on va pouvoir se concentrer sur le championnat, comme on dit. C’est vrai qu’être tenant du titre de la Coupe de France, ça ressemblait pas à cette belle tradition de lose qu’on avait ces derniers années en match à élimination directe. Vivement le retour de la Ligue 1.
Gérard Côlon
Relire cette académie, m’a redonné ce gout de vomi qui m’ai venu après cette parodie.
Bien écrit, et avis partagé sur Koné. En fait l’équipe B, c’est à partir du moment où il joue, c’est pour ça que les p’tits jeunes n’ont pas pu jouer.
Depuis que la Gones Académie est de retour, on se foire… comme un symbole?
Soyons précis : à chaque fois que je fais une acad’, on se foire.
J’envisage sérieusement un retrait de la vie rédactoriale pour le bien de l’OL.
ohla Mollo mon Colon!
ça picote l’anus en ce début de semaine… mais rien d’alarmant.
Baky va nous quitter pour la CAN : ca devrait permettre de se relancer en championnat
Je découvre le nouvel académicien, et c’est bien.
« Je sais pas vous, mais j’ai l’impression qu’il refera plus jamais une série de matches comme au début de saison. »
Meuh non, faut pas dire des choses comme ça. Il va finir meilleur passeur du championnat, je dis.
Sinon, la stat’ qui tue via 20 minutes.fr « Avec Bakary Koné, l’OL encaisse 1,5 but en moyenne. Sans lui, c’est 0,8 but »
A part ça, on va pas trop mourir suite à cette élimination. Ca sentait le match de merde, ça l’a été. Épinal a gagné la finale de la Coupe du Monde. Tout le monde est content. On va pouvoir gagner tranquillement l’EL.
L’académie, c’est bieng. Un peu précoce car quand on est habitué aux acad’ de Torbenn qu’on attend en faisant F5 sur la page de la gones académie pendant…longtemps, ceux qui sont un peu maso perdent un peu de plaisir.
Bravo pour toutes les vannes, c’était bien marrant, y en a pas mal qui méritent de passer dans le comité!
Attention à Troyes, un match piège!
J’avais (un peu) critiqué la première acad; celle là me plait beaucoup, merci pour la compo d’Epinal qui m’a beaucoup fait rire.
« Bon, je vais vous épargner le paragraphe « Attention, c’est un match piège » comme quand Alexandre Delpérier commente la rediff de France-Brésil 98 »
J’ai tellement ri que je m’en fous de me lever à 6 h maintenant. Merci, et super académie !