Laval – Bourg-en-Bresse (1-0) : La ButàLaval Académie gagne de façon laconique

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Bosetti est malin comme un singe tatoué ultra.

LE CONTEXTE : Sportivement, un point sur les deux premières journées de championnat pour Laval, grand favori auto-déclaré à la montée. Extra-sportivement, tapez Ciccolini dans la barre de recherche de votre moteur préféré (enfin quand on dit « tapez Ciccolini » c’est sur votre clavier quoi, on n’incite pas la violence…). En face, Bourg-en-Bresse vient de descendre de Ligue 2 et vise également la (re)montée.

Laval a du mal à prendre les poings/points…

LES PÉLERINS : Ciccolini, suspendu à titre provisoire de toute fonction officielle, est donc en loge et son adjoint Pascal Braud sur le banc. Mais on reste sur du 4-4-2 classique avec le jeune Baba Cissé au milieu :

Bouet – Lambese, Ba, Dembele, Scaramozzino – Vincent, Obbadi, Cissé, Danic – Bosetti, Verdier.

LE MACHE :

On a beau avoir répété que le terrain c’est le terrain et ce qui se passe hors du terrain reste hors du terrain… On sent bien que la sérénité du côté des Lavallois est celle d’une équipe dont le boss lâche à la première contrariété qu’il a un revolver pas loin dans son sac, et que s’il te tape la tête au sol il n’y a pas besoin de sparadrap, ni d’arrêt maladie (en gros). Mais d’après le communiqué du club pour réagir à ces faits, ce ne sont qu’une « FAÇON LACONIQUE » de répondre à des questions de la presse locale. Bref. Laval est tendu comme une crampe (la grosse crampe hein, celle que tu as quand tu fais un foot avec tes cousins de 16 ans les lendemains de mariage très bien arrosé) et Bourg-en-Bresse attend bas dans son camp. La plus belle occasion est finalement un centre des visiteurs sur lequel Bouet sort un énorme arrêt réflexe… sur une déviation de son défenseur Ba (37′).

Stade Lavallois vient de débloquer un diplôme.

A la mi-temps, pas de but. La seconde période est plus dynamique, Laval crée de belles séquences avec notamment le trio Obbadi-Danic-Vincent (oui le dernier nom n’est pas connu) mais pas de véritables occasions franches. Alors on connaît par cœur le couplet : attention quand on domine à ne pas se faire surprendre en contre blablabla… Du coup, en contre, Boudjera vient taper la barre transversale sur un ballon piqué (68′). Avant que Laval ne se remette d’attaque, toujours sans tranchant. C’est alors que, comme lors du premier match, Bosetti prend les choses en main… Sur une ouverture d’Obbadi dans la surface, il s’écroule dans la surface après un contact avec Pierre-Charles-Jordan (ou Jordan Pierre-Charles). Soyons clair : Bosetti est malin et laisse traîner sa jambe pour être accroché mais le contact est réel et donc le penalty pas volé… Simplement, on joue la 90e minute et Bosetti inscrit le seul but du match en transformant ce penalty : LAVAL 1, BOURG-EN-BRESSE 0.

L’important c’est les trois poings. Trois points. Point. C’est laconique.


LE RÉSUMÉ VIDÉO :


LES NOTES :

Bouet (3/5) :
Il se rend compliqué certains arrêts faciles… mais il en réussit aussi un difficile pour le clean-shit.

Lambese (3/5) :
Aussi explosif sur son côté droit que posé en dehors du terrain, comme un danseur de zouk qui séduit les femmes par dizaines de sa voix suave.

Ba (2+/5) :
Plusieurs interventions pas sereines, dont une tout proche de faire but contre-son-camp.

Dembele (3-/5) :
Plus serein dans les interventions, mais pas trop dans les relances pour le coup…

Scaramozzino (3-/5) :
Nerveux d’entrée de jeu, il s’en sort sans carton et sans avoir pris le bouillon.

Vincent (3/5) :
A fait ce qu’il a pu pour donner du dynamisme au jeu offensif avec beaucoup de déplacements.

Obbadi (3-/5) :
Il a aussi fait ce qu’il pouvait pour dynamiser l’équipe malgré son âge… Mais c’était parfois imprécis. Tu ne joues plus à Monaco, Lille ou Nice mon pauvre ami.

B.Cissé (3/5) :
Baba Cissé. Retenez ce nom. C’est le prochain joueur issu du centre de formation du Stade lavallois qui agitera les colonnes mercato des clubs français de Ligue 1/Ligue 2.

Danic (2+/5) :
Il monte en puissance, mais doit encore s’habituer à ce championnat rugueux et plus pathé que caviar.

Verdier (2+/5) :
Il joue blessé depuis le début de saison (parce que l’autre attaquant Bakir est blessé). Du coup, il fait ce qu’il peut…

Bosetti (4/5) :
Comme au premier match, quand ça l’a saoulé que l’équipe ne marque pas, il a été chercher son penalty et l’a transformé lui-même. Stade Bosetti MFC.

Le comité Frantix
@FrantixLeBasser, de façon laconique.

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