Bienvenue dans la toute nouvelle « Extrasportive Académie ».

Voici la composition. Place au résumé. On a commandé trois lessives de slips, Maman était trop fatiguée dans la nuit, on a donc pu commencer la mise en page. But tout fait raté. Image de fion. Christophe et les Maubleu, ah ah. Les notes des 33, un calbut à l’envers mais aucune décimale. En face et pour conclure. Vous pouvez la publier avant le prochain match, s’il vous plaît ?

C’était simple, une académie, du temps où les Gros Membres ne jouaient pas à la poupée vaudoue avec les académiciens. Sérieusement, citez-moi trois clubs ayant une académie à leur gloire et pour lesquels tout se passe bien. On est tellement habitué à patauger dans la merde qu’à la Scapulaire, nous nous sommes vus proposés par le club un CDD de six mois en tant qu’intendants de sous-vêtements pour Marcelo. Les Girondins ont toujours le mail des RH de Horsjeu mais les caractéristiques des ressources ne sont plus les mêmes. Tout comme la vision du club chez ses responsables et c’est bien cela le plus triste.

Dernier exemple en date ? Ce communiqué pondu lundi à 21h58…

Si froid. Sans émotion. Un sociopathe n’aurait pas fait « mieux ».

« Non mais attendez, c’est quoi cette histoire ? ».

Veuillez pardonner le coach David, il vient de terminer sa conférence de presse d’avant-match. Revenons donc sur ce qu’il s’est passé :

A trois jours du match, le Préfet décide de pondre un arrêté interdisant de déplacement tout supporter ayant le Scapulaire au cœur. On répète : à trois jours du match… Une fois les billets achetés, le transport et l’hébergement réservés.

« Comment je les ai niqués ! Allez, Ornella, viens me per-pom, je suis trop chaud ! »

Une soixantaine d’Ultras bordelais est tout de même parvenue à entrer dans le stade alors que le représentant de l’État n’avait toujours pas réussi à bander. Pas grave, les impuissants trouvent jouissance ailleurs.

La rencontre avait demarré depuis dix minutes lorsque les Ultramarines se sont regroupés pour chanter avec écharpes et drapeaux brandis. Ce à quoi ont répondu les bandits avec le jet de tout le matériel stocké à l’entrepôt de Bricomarché Ajaccio. Ces mecs sont ravagés. Ces chômeurs n’ont rien d’autre à foutre que de boire l’apéro et ils ne veulent même pas prendre la peine de s’asseoir peinard pour en profiter.

Le match a été arrêté pendant une heure, les Bordelais ont été évacués du stade et les commentaires indignés n’ont pas tardé. S’ils n’étaient pas tous appropriés, ils peuvent se justifier par les événements récents et la peur de se voir ajouter des difficultés supplémentaires alors que la mise de Gégé ressemble à un all-in. Les responsables du club auraient pu prendre un peu de recul avant de poster leur communiqué. Gégé, il aurait mieux valu ne pas lui demander de planquer des résistants en 40…

Si la comparaison peut paraître osée, l’action des Ultramarines avait bien un objectif politique, celui de lutter contre ces arrêtés abusifs et liberticides. On pourra toujours débattre du fait qu’ils se soient rendus au stade. En connaissance de cause, ils ont engagé leur responsabilité pour défendre leurs valeurs et nos couleurs non pas pour s’attaquer à de pauvres êtres sans défense comme l’ont laissé entendre des journalistes corses. Et rien, absolument rien, ne justifie les actes de violence dont ils ont été victimes, actes facilités par des manquements à l’organisation de la sécurité de la part du club de l’ACA.

Je ne suis pas ultra. Je ne me permettrais donc pas de porter un jugement mais simplement vous donner, UB87, mon soutien dans cette affaire (s’ils vous reste un salon de jardin pour six personnes pas trop abîmé, merci de me contacter).

Maintenant, parlons foot. Enfin, du match des Girondins, ce qui revient presque au même.

La cm-position :

Straczek188

Michelin178-Biumla185-Barbet187-NSimba168

Ignatenko189 (oh putaing)

Weissbeck177 – Diaz180

Livolant175 Davitashvili175

Badji189

Cinq joueurs à plus d’1m85 ! Comment on va les péter ! Limite, on aurait pu se passer de notre Brachignatenkaurus, pour une fois.

Le banc : Rouyard, Ekomié, Bokélé, Cassubie, De Amorim, Pitu, Vipotnik.

Le résumé :

Le résumé fait plus d’une minute et quatre-vingt-cinq secondes, sa place ici est légitime.

Le match :

C’est Bordeaux qui démarre le mieux la rencontre. A l’issue d’un double une-deux entre Michelin et Badji, ce dernier reprend de volée aux six mètres. Belle remise pour le gardien.

Les Girondins maintiennent la pression et après un corner mal renvoyé, Pedro Diaz tente une « reprise de Badji mais en mieux ». Sa mine passe juste à côté, on est passé près de l’ouverture du score !

En représailles, les supporters ajacciens dépassent les bornes en ouvrant quelques arcades.

Le retour sur le terrain après une heure d’attente et de négociations (allez, on vous fait moins 20% sur l’échelle télescopique) ne doit pas être évident. Évidemment, c’est Manu le puceau qui dérape mais c’est sans conséquence.

Alors qu’on se demande toujours quel est le projet, il n’est pas inconcevable de se demander si le pilonnage du colon descendant à l’aide d’un bâton de berger décoré d’orties n’est pas LE projet. La question demeure en suspend après que le Badji corse ait envoyé sa tête au-dessus alors qu’il avait repris un bonbon délivré sans point relais.

Ah mais non, quel con ! LE PROJET C’EST DE MARQUER SOIXANTE BUTS ! Les Girondins semblent s’en être souvenus eux aussi. Un jeu en une touche envoie Davitashvili à fond sur l’aile gauche. Après avoir repiqué dans l’axe, il passe à NSimba qui avait poursuivi son effort jusque dans la surface et qui lui remet dans la course d’une talonnade astucieuse. Ouais. On a peut-être le projet mais pas les hommes pour le mener à bien. Zuriko s’emmêle les pinceaux. A l’image de nos joueurs, je viens de faire la même chose, en changeant malencontreusement la chronologie des événements. Bon après, on n’a jamais avancé avoir un véritable projet à la Scapulaire.

Vital, lui avance et vite. Après une chevauchée digne (mais pas Lucas) d’un bon western, il sert Badji qui perd son duel. Alors lui, il est tout seul mais il y en a un de trop dans cette ville.

Score nul à la pause mais pas autant que ce qu’on a vu à la dixième minute.

La première occasion en seconde période est à mettre au crédit de Bammou mais son tir en pivot passe largement au-dessus du but de Straczek.

La réponse bordelaise ne se fait pas attendre. Diaz lance un Livolant dont la reprise s’envole. Pedro, caresse-moi comme tu caresses le ballon. Allez, fouette-moi aussi, cabrón ! Euh, pardon.

Je m’égare alors que les Girondins régalent : NSimba sert Diaz qui donne à Badji. Sur sa droite, il voit Livolant, lui donne et l’ailier envoie Michelin lancé sur le côté. Il devance son adversaire qui le sèche et récolte un second avertissement. Ajaccio va finir à dix, soit le nombre exact de neurones présents dans les tribunes, incroyable coïncidence !

Quarante minutes à onze contre dix, on se dit que cela va finir par payer. Figurez-vous Arsène qu’il n’en sera rien. Guion va faire du poste pour poste. Diaz, le plus talentueux d’entre tous, sort. Ignatenko restera jusqu’au bout. Bokélé et Ekomié entrent. Pitu aussi mais pour réaliser un stage de chauffeur de salle. Il est doué, le type !

Score final, 0-0. Bordeaux compte trois points après trois matches. Le maintien s’annonce bien.

Les notes des 33 :

Straczek (3/5): Un arrêt à effectuer et il s’est bien couché. Le coup de poker semble donc payant pour l’instant.

Michelin (4/5): Le meilleur Bordelais du match et même du début de saison. Fatalement, on attend sa mise sur le banc.

Biumla (3/5): Plutôt sérieux et concentré, il a fait ce qu’il avait à faire sans prise de risque ni extravagance mais avec seulement quelques maladresses. Une bonne première fois.

Parti se laver avant les autres, il a cédé sa place à Bokélé. On sera bientôt Mputé de sa verve, on espère que vous en avez bien profité.

Barbet (3/5): Couille gauche est de nouveau solide, les autres s’y sont cassés les dents.

Nsimba (3/5): La 103 Z semble réparée et prête à avaler les kilomètres. Attention toutefois, veiller à la sobriété : mon copain Roupette s’était crashé après une soirée trop arrosée (« goutte+route=croûte » qu’il avait dit).

Ignatenko (Steve Urkel/ceintre): Le pantalon censé protéger notre slip mais qui se retrouve CONSTAMMENT en bas du cul. Guion a changé de tactique en lui a accrochant des bretelles pour faire le taf. Concentré sur ses tâches défensives, il a fait un peu moins…tache. Bravo pour ton retour devant la surface. Oui, Dany. C’est toi qui as fait ça !

Diaz (4/5): Petit bonhomme, c’est peut-être Zizou. Toute proportion et chevelure gardées, il semble avoir la capacité de rendre les autres meilleurs tout en étant lui-même un sacré joueur. Hâte de voir la suite !

Encore un peu juste physiquement, il a cédé sa place au nouveau chouchou du public, De Amorim, le « Projet jeunE ».

Weissbeck (2+/5): Déstresse, il n’y a point de Sochaliens.

Remplacé en fin de match par… Ekomié, qui a failli fêter sa prolongation avec une rupture…des ligaments.

Livolant (1/5): Le successeur d’Oudin est bien parti pour le remplacer dans nos cœurs.

A moins que Pitu

Davitashvili (2/5): Davi, t’as pas shfini tes conneries ?

Sorti au profit de Vipi. Vais pas te nique de suite, j’attends le quatrième soir.

Badji (2/5): Didier se drogue ici-bas.

A bientôt.

Nausée Savajicl

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