Bordeaux-Strasbourg (4-3): la Scapulaire Académie enlarge his Prcic.
Bordeaux gagne, festival du slip
A deux c’est mieux.
C’est avec les fesses encore rougies par la déculottée rennaise que les Girondins s’apprêtent à rencontrer la belle Strasbourgeoise. Humiliés, écrasés il y a une semaine, difficile de les imaginer refaire surface et retrouver un semblant de dignité en si peu de temps.
Il le faudra pourtant s’ils ne veulent plus passer pour la dévergondée de la classe, celle qui écarte ses cuisses et ouvre son cul à n’importe qui. Vous me direz, il n’y a aucun mal à cela. Au contraire, même. Sauf que ces Girondins, à la base, se voyaient plutôt comme étant ceux qui voulaient mener la danse.
D’ailleurs, ils s’y sont essayés. Mais disons qu’ils ne sont pas assez équipés pour être sûrs d’emballer à chaque fois… À vrai dire, ils se sentent même complexés. Et à la moindre contrariété, ont tendance à perdre leurs moyens.
Nous le voyons bien dans cette Ligue 1 un peu folle, ce n’est pas la taille de l’effectif qui compte, c’est la façon de s’en servir. Après six mois de compétition, Hopkovic n’a toujours pas démontré qu’il était le sexologue adéquat, lui le psy de profession. Si beaucoup demandent son départ, Lopez lui, semble réclamer de la patience. Hopkovic aurait-il trouvé les bons mots lors de leur entretien pour le convaincre de lui laisser du temps ? « Change pas de main, je sens que ça vient ».
Espérons qu’il dise vrai : si le ventre mou n’a rien de sexy, le bande mou l’est encore moins. Surtout, il ne laisse aucune chance d’enchaîner les conquêtes et renforce le sentiment d’impuissance. Insupportable sensation de ne rien pouvoir faire lorsque l’on se retrouve dans le dur… Putain de paradoxe.
Alors comment réagir avant qu’il ne soit trop tard ? Bordeaux c’est l’éden. Pas de hasard si certains se laissent aller et ne se concentrent pas sur l’essentiel. Mais les besogneux Admar et Eve s’acharnent à trouver CELUI qui pourra remettre l’ensemble à l’endroit et, du fruit d’un travail acharné, saura défendre l’arrière maintes fois pilonné.
En attendant d’apprécier les résultats de ce labeur, les supporteurs eux, ont changé de main. Il était grand temps de glisser un autre pot de chambre. Allez savoir pourquoi, cela fait une semaine que leurs sphincters sont devenus incontrôlables.
Comme leur envie irrépressible de se flageller chaque weekend en matant un stream sur primeporn. Non, leur libido n’est pas complétement éteinte. Il faut donc sauter sur l’occasion de les récompenser avant qu’elle ne disparaisse. Alors, let’s go ! Ou comme on dit en Alsace : Hop là !
La composition :
Poussin
Pembélé Medioub Mexer Mangas
Lacoux Fransergio
Elis Adli (c) Oudin
Hwang
Les fausses vraies absences liées au Covid semblent être un lointain souvenir. Fausse grave blessure pour Costil mais vraie absence. Koscielny et Otavio véritablement non convoqués mais faussement écartés. Mexer aligné, faux défenseur et vraie mauvaise idée. Ce texte est lourd mais pas autant que l’ambivalence entre notre fausse défense et notre vraie attaque.
Le résumé :
Strasbourg prend les choses en main dès le début de la rencontre. Poussin sort une première fois pour fistdégager devant Ajorque et se mettre en confiance.
Dans la foulée, les Alsaciens obtiennent un corner. Tiré au second poteau et repris par Liénard mais c’est complètement dévissé.
Ajorque s’enfonce au milieu des défenseurs et Mangas défend comme il sait si bien le faire : il court à côté de son adversaire et s’écroule en même temps que lui. L’arbitre n’est pas dupe. Même géant, le York a l’habitude de faire le mort face à l’adversité. Pas de penalty, donc. Ouf. Pas de clean-slip non plus par contre. Oups.
Mexer intervient devant la surface (si des recruteurs nous lisent…) et lance le contre en donnant rapidement à Fransergio. Pressé, tout le monde s’attend à le voir perdre le ballon. Mais il résiste, le bougre ! Le ballon arrive à Adli. Tout le monde s’attend à une ouverture sur la droite pour Pembélé mais (en fait personne ne s’y connait c’est dingue) le capitaine préfère servir Hwang à gauche. L’attaquant entre dans la surface, dribble et donne à Oudin qui tire. C’est contré mais cela donne le ton des intentions bordelaises.
Dans la foulée, Oudin tente à nouveau sa chance à la suite d’une attaque rapide. C’est arrêté par Sels.
Medioub reprend de la tête un coup-franc de l’ancien Rémois mais le ballon passe à côté.
Les Bordelais, d’abord timorés, ont fini par se montrer plus entreprenants. Oudin a intercepté une passe adverse et tente une transversale pour Hwang qui laisse le ballon à Adli. Celui-ci change d’aile à son tour pour Oudin. Après un joli contrôle, il enchaîne rapidement avec un centre au cordeau (allez cordeau !). Elis se jette au premier poteau mais c’est bien Hwang qui surgit au second pour reprendre et Bordeaux prend les devants (1-0, 17e)! Hop !
Mais comme souvent c’est l’arrière qui merde : Mexer, veut dribbler et se fait voler le ballon par Thomasson qui s’excentre et tire juste à côté. Il s’en est phallus de peu pour qu’on se sente sale.
A peine le temps de se renifler l’arrière-train pour être sûr que tout va bien, les Girondins se remettent la tête à l’endroit. Oudin intercepte une passe latérale et part en contre. Il attend la montée d’Elis et le sert magnifiquement. Le buteur remporte son duel face au gardien , Bordeaux fait le break et maintenant, c’est la sève qui monte (2-0, 21e)! Hop Hop !
Nos hommes sont chaud bouillants. Fransergio presley Strasbourgeois et sert son ailier qui d’Elvis sa frappe. Puis le milieu brésilien récupère dans les pieds d’Ajorque. Le vieux s’est fait beau, aujourd’hui.
On l’a recruté pour son expérience et on a bien fait : ses collègues admirent sa classe et se mettent au pressing. Bordeaux obtient un corner, botté par Adli et repris de volée par Oudin. Le ballon frôle le poteau.
Fransergio est déchaîné : il repousse de la tête une avance alsacienne et se voit sécher par Ajorque alors qu’il était arrivé le premier sur le ballon. L’arbitre n’y a jamais cru et n’a pas sifflé. Comment lui en vouloir ?
Prcic réveille les Strasbourgeois et tente un tir lointain. C’est largement au-dessus.
« Belle sortie de Poussin, intraitable dans les airs ». Pas merci Monsieur le commentateur, tu m’as goalé une vanne.
La gaule, elle, est totale quand Hwang, bien servi par Fransergio (!) part dans un raid solitaire. Passements de jambes, crochet et tir enroulé en pleine lucarne ! Bordeaux enfonce le clou (3-0, 39e)! Hop Hop Hop !
Strasbourg tente de réagir. Sanjin Prcic et signe un tir une nouvelle fois au-dessus. Il faudrait voir à élargir les cages.
Ou alors, laisser faire les professionnels. Liénard centre et Mexer repousse le ballon sur Gameiro, esseulé à l’entrée de la surface. Il ne se fait pas prier pour reprendre sèchement l’offrande (3-1, 43e).
Encaisser un tel coup rend indispensable le temps d’une pause. Histoire de réfléchir à comment continuer à gonfler les pectoraux sans relâcher le sphincter anal.
Les Strasbourgeois reviennent plein d’ambitions. Les Bordelais sont oh hisse ! Acculés ! Mais Poussin, Mexer, Fransergio et Elis repoussent les tentatives d’incursion. Prcic, lui, tire… au-dessus.
Le milieu alsacien semble plus doué pour la passe et profite d’une erreur combinée de Fransergio, Lacoux et Adli pour servir Gameiro. Mexer défend bien sur Poussin et l’attaquant n’a plus qu’à redresser le ballon pour inscrire un doublé. C’est la débandade. A force de reculer, les Bordelais ont fini par céder. Incroyable ! Avant la rencontre, ils n’étaient pas sûrs de leurs forces et ont malgré tout réussi à dépasser leurs craintes pour conclure à trois reprises. Et là, ils se retrouvent à trembler comme des puceaux devant une belle qui n’attend que de se faire emporter (3-2, 57è).
Les Strasbourgeois ne sont pas rassasiés. Ils connaissent leurs adversaires et leur goût pour le gang bang. Stephan fait entrer des hommes frais et plein de vigueur.
Oudin se blesse en sauvant son camp. Hopkovic en profite pour réaliser trois changements. Ouf, on commençait à redouter le coup de la panne.
Fransergio s’allonge par terre après une faute de sa part. C’est aussi cela, l’expérience : le partage de conseils. Si tu veux te faire pilonner, mets-toi dans une position confortable pour pouvoir tenir la distance.
Les Bordelais n’en peuvent plus. Ils donnent tout mais c’est de plus en plus difficile. Moralement, se dire qu’on est en train de gâcher un moment qui aurait pu devenir inoubliable, c’est dur. Et physiquement, les évènements te ramènent à la réalité : ton petit engin ne tient pas la route. Si ton partenaire veut s’amuser, il n’a qu’à faire de toi son jouet.
Fort heureusement, un homme en avait décidé autrement. Hwang, dont la figurine Hop va devenir un sextoy, avait encore un tour dans son manche. Lancé par Elis, il se retrouve à vingt mètres, se met sur son pied droit et tire au premier poteau. C’est un hat-trique et Bordeaux prend le large (4-2, 90e)!
Mais Bordeaux n’a pas la moins bonne défense pour rien et encaisse un troisième but par Waris dans les dernières secondes (4-3, 90+6).
Les Girondins remportent un superbe match. Les deux équipes ont joué et félicitations aux Strasbourgeois pour la qualité de leur jeu. Bordeaux n’aurait jamais dû se faire peur ainsi mais il en sera certainement de même jusqu’à la fin de la saison. C’est un succès tiré par les cheveux. En même temps, avec Adli capitaine…
Les notes des 33 :
Poussin (3/5): Malgré trois buts encaissés, Poussin a assuré dans les cages. Des arrêts importants et de belles envolées. À cela, ajoutons une sérénité et une envie débordante. À confirmer !
Pembélé (2/5): Il a été formé dans une grosse cylindrée mais a quand-même du mal à gérer l’accélérateur. La vitesse, si c’est excitant, il faudrait voir à ne pas en abuser. Et penser à regarder dans le rétro de temps en temps.
Medioub (3/5): Annoncé taille medium mais prestation XL. Il a mis du temps à entrer et il sera bien difficile de le sortir.
Mexer (1/5): Encore une prestation catastrosphérique de sa part. Mais à quoi ce mec sert ? En plus de ne pas savoir défendre, il n’a même pas réussi à obtenir un penalty en s’empalant sur Poussin.
Mangas (1/5): Ricardo Mange la poussière et Boa la tasse. Comme quoi, les infos sur un CV, c’est important.
Lacoux (2/5): Jeune et jauni.
Fransergio (3/5): Francs et Agios. Le premier s’est investi. Quelques placements intéressants dont il a su tirer profit pour faire bénéficier les partenaires . Le second a profité de l’écroulement de la bourse pour s’imposer et mettre les clients à découvert. Au final, le crédit n’est pas tout à fait épuisé.
Adli (4/5): Indispensable sur le terrain, il crée sans cesse du jeu. Et indiscutable en tant que capitaine. L’histoire du toss et de la banderole montre qu’il a déjà les réflexes d’un vieux briscard. Un peu à l’image de Kiki lorsqu’il vient nous rendre visite au bureau et qu’il nous lâche un « oh, regardez ! » pour nous piquer la dernière part de pizza. Tiens, Yacine est prêt pour la Calcio Académie (snif).
Oudin (4/5): Don Rémi la pucelle a enfin capté la voie du succès.
Elis (4/5): Une activité débordante sur son côté droit que ne renierait pas un certain candidat à la Présidence. Surtout qu’il travaille plus de quarante, quarante-cinq minutes par match alors qu’il lui suffirait de moins que cela pour toucher au but.
Hwang (10/5):
Papa nous a gratifié d’un triplé. Alors que l’équipe se battait pour ne pas céder, son dernier but a permis de plier la rencontre. A ce moment-là, j’avoue, j’ai Jo-Ui.
Les entrants :
Kwateng est plutôt bien entré, concentré à défendre et se permettant même une montée.
Gregersen a fait son Jurietti. Belle intégration.
Patrick Dilsorun n’a rien fait Monsieur le Juge.
Bakwa a eu peu de temps de jeu mais assez pour pouvoir signer un nouveau contrat.
Josh MAJ est ENTRÉE même pas pour les TAB et n’a pas su profiter de l’Espace, vivement qu’il s’Echap.
Pour conclure :
Les Girondins ont emporté une victoire importante. Ils ont montré qu’ils avaient du sex-appeal et même s’ils ont cédé par trois fois, ont pu faire bloc. Attention toutefois, les hommes de devant n’auront pas toujours autant de réussite et il devient urgent de gagner en confiance. On l’a vu, les petites quéquettes sont capables de faire de bonnes choses.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, Marcelo est annoncé à Bordeaux, Guivalogui espéré. Nous verrons s’ils sont bien membrés mais ce qui est sûr, c’est qu’ils ne sont pas envahi par le complexe d’infériorité comme certains joueurs. On l’a vu avec Coupet, l’arrivée d’hommes frais est toujours une bonne chose dans un groupe. À la Scapulaire, nous ne dirons pas le contraire.
Prochain match à Reims. Le mercato sera terminé et nous poursuivrons l’opération maintien.
D’ici là, mettez-vous Horsjeu. Nous vous invitons à venir discuter sur Twitter (@IanWalterFoote et @savajicl). Si vous parlez à l’un, l’autre vous répondra dans doute. C’est peut-être mieux ainsi.
A bientôt.
Nausée Savajicl
Maintien une main dans le slip. Je l’ai dit ici.
» Espérons qu’il dise vrai : si le ventre mou n’a rien de sexy, le bande mou l’est encore moins. Surtout, il ne laisse aucune chance d’enchaîner les conquêtes et renforce le sentiment d’impuissance. Insupportable sensation de ne rien pouvoir faire lorsque l’on se retrouve dans le dur… Putain de paradoxe. »
Belle métaphore filées. Facile. Mais la conclusion est très imagé et à l’image de la frustration. Respect.