Troyes – Bordeaux (1-2): La Scapulaire Académie, porte enfin l’estacade.

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La composition :

Costil

Kwateng – Koscielny (c) – Gregersen – Mangas

Lacoux        –     Fransérgio

Elis       –       Adli       –       Oudin

Hwang

Kos toujours tu m’intéresses, et récupère le brassard. Gregersen, en deçà du niveau habituel lors du dernier match contre Lyon, espère probablement comme nous, que le retour du taulier lui redonne confiance et sérénité (ahah).

Les couloirs ne changent plus, tandis que notre milieu axial voit Tom Lacoux titularisé pour la deuxième fois d’affilée. Pour cette fois ce sera avec Fransérgio. De quoi lui redonner confiance et sérénité (ggggnnnnn).

Le match :

Et c’est une très bonne entame de match. Nous sentons chez les bordelais cette volonté de ne pas passer à côté. Ils mettent donc une grosse pression d’emblée, une grosse présence, le message est clair : les lieux sont à nous !

Voilà pour les Ultramarines, passons à l’équipe maintenant.

Les lignes semblent un peu moins resserrées que contre Lyon et il semble y avoir la volonté de presser (un peu) plus haut. Mais « l’idée » semble bien toujours la même : jouer le contre.

Il se pourrait même que nos couloirs de la mort puissent tirer profit du vent dans le dos de Ripart et Baldé les pistons troyens. On rêve.

Hwang aurait pu d’ailleurs en profiter lors d’un deux contre deux, mais il ne sert pas Elis à temps. Il préfère même glisser la balle à Kwateng. A moins que ça ne soit la balle qui ait glissé. Elis n’en croit pas ses yeux et préfère se rouler par terre de frustration dans la surface, légèrement aidé dans son entreprise par un troyen. Pas de pénalty, bien essayé (3e minute).

Tristan dingome notre pressing d’une talonnade pour Rominigue. Kouamé met le feu dans notre défense, qui court dans tous les sens mais pas le bon. Il peut donc se présenter face à Costil. Mais notre bon Benoit détourne d’une main ferme (9e minute).

Le plan de jeu est clair.

Nouvelle tentative d’Elis de provoquer un pénalty. Dans l’autre surface cette fois. Mais ça ne prend toujours pas, ouf (18e minute) !

Incroyable séquence !! Costil trouve Adli au milieu du terrain. Yacine se retourne et envoie une belle passe en profondeur pour Hwang, mais Gallon est le premier sur le ballon (21e minute). Comment ça c’est possible de remonter le terrain en deux passes vers l’avant ? Evidemment Otávio, sur le banc, était justement en train de refaire ses lacets, il n’a rien vu.

Belle récupération de Lacoux qui trouve Adli devant lui. Nouvelle belle ouverture d’Adli vers Hwang qui laisse filer à Oudin à gauche. Rémi arme du droit et cadre mais Gallon fait péter le grade (23e minute). C’est le premier tir cadré pour les Girondins.

Touche pour Troyes à gauche. El Hajjam pour Baldé, qui lui remet malgré un pressing de tous les instants (non) par, non pas un, non pas deux, mais bien trois bordelais : Fransérgio, Oudin et Adli… El Hajjam est donc esseulé le long de la ligne de touche gauche et a tout le temps d’ajuster un centre brossé, mi-hauteur, qui retombe dans la surface. Chavalerin, qui lui, suit bien le ballon, part dans le dos de Koscielny, et envoie une tête plongeante au rebond, qui bat Costil sur sa droite : 1-0 (27e minute). Les termes « ballon anodin » reviennent souvent pour qualifier cette action troyenne. Mais l’occasion fait le larron comme on dit. Et c’est de manière très maline et efficace que les troyens marquent ce but face à une défense qui manque encore une fois de rigueur. A deux, ils prennent à défaut une première ligne de cinq et une autre de quatre juste devant. Neuf girondins en défense. Un petit ballon bien dosé depuis le bord du terrain, une tête, but. Bien fait.

Nous avons tellement l’habitude de prendre des buts que ça n’a aucune prise sur nous et notre concentration (de l’intérêt de ne jamais en avoir). Les Girondins réengagent donc, comme si de rien n’était, et repartent de l’avant.

Fransérgio touche son premier ballon, et essaye de trouver Adli, esseulé dans le rond central. C’est pas sympa de le prendre à froid le Sérge. Sa passe est un peu longue et Adli doit finalement s’employer pour éliminer son vis-à-vis et se remettre dans le sens de la marche. Il envoie le cuir à Oudin à gauche. Mangas dédouble dans son dos et Rémi le sert dans la course. Ricardo se présente ainsi en position idéale pour centrer, soit en retrait pour des troyens, soit aux six mètres pour un autre troyen qui devance Elis. Il choisit finalement l’option troyenne et c’est Salmier qui inscrit son nom au tableau du match en trompant son gardien premier poteau : 1-1 (29e minute). Quelle clairvoyance d’Oudin… Faire une passe pour Mangas, le spécialiste de l’offrande à l’adversaire en pleine surface c’est fabuleux. Le génie c’est de l’avoir fait dans la surface adverse cette fois… !

Elis s’empale sur un troyen à l’entrée de la surface. Au premier abord on pourrait croire qu’hélas il ne sait pas quoi faire de la balle ni comment la transmettre à ses partenaires mieux placés que lui. Mais à la Scapulaire on sait lire entre les lignes (à défaut d’y voir jouer), et nous avons compris qu’Elis cherchait le coup-franc pour que Sérge touche son deuxième ballon. Ce qui fut fait. Nous ne précisons pas que ça n’a rien donné (32e minute).

Fransérgio ainsi mis en confiance récupère un ballon dans les pieds troyens… bordel… puis transmet à Adli qui envoie une longue passe au-dessus de la défense à trois, de Troyes, à destination de Hwang à gauche de la surface. Il fixe El Hajjam puis tir du droit, mais El Hajjam le contre en se couchant. Fransérgio, bien placé…

Ian se retourne vers Nausée, blême, tremblant. Savajicl saisit tout de suite que c’est grave mais ne comprend pas la nature du problème. Ian tend un doigt fébrile vers l’écran de l’ordinateur. Sa voix se déchire.

« Nausée ! Qu’est-ce que je viens d’écrire ? Sérge, récupération et bien placé dans la même phrase !

Nausée n’en croit pas ses yeux : Ian-Walter perd le contrôle.

Son collègue n’était pas prêt, il l’avait craint au fond de lui mais il avait tellement souffert, seul, l’année dernière. Il avait eu besoin de partager ce fardeau. Ça se bouscule aussi dans la tête de Nausée. Des flash reviennent. L’arrivée de Ian à l’intersaison. Cette assurance… légèrement forcée. Mais Nausée avait bien cru déceler une certaine fragilité. Et pourtant, comme Obiwan il avait été légèrement aveuglé. Il voulait tellement y croire. Il se ressaisit.

Guy !! Guyyyyyyyyy ! Ou est-ce qu’il est encore celui là ?

– Guy répond, agacé : Quoi encore ? Je bosse merde !

– Arrête de te foutre de ma gueule et viens m’aider !

– Mais si je te jure ! Je fais du Customer Review pour checker la online réputation du patron.

– Tu fais quoi ?

– J’espionne les Space pour rencarder Gégé sur ce qui se dit sur lui !

– Super ! Mais je m’en fous. Appelle vite le SAMU, y a le petit qui fait un malaise. Et après apporte-moi un gant de toilette mouillé s’il te plait !

Ça tourne à toute allure dans la tête de Nausée. Bon sang ! Mais c’est bien sûr ! Il faut que je remette la main sur les highlights autoproduit de Max Poundje !!

A la vue de ces chevauchées « to no where », de ces dribbles non académiques qui finissent invariablement par une perte de balle et de dignité, Ian retrouve ses repères, des couleurs et même une certaine euphorie. Kiki avait bien fait de les mettre de côté en cas de coup dur.

– Merci Nausée. Je me sens mieux. Je… Je vais reprendre.

Non t’étais pas prêt… pardonne-moi ! Sa voix se brise. Je vais terminer Ian.

Non !! C’est gentil, mais… Ian se relève. Il sourit. Ça tangue, mais ça tient. Il ouvre son portefeuille et contemple son image porteuse de force. Celle qu’on ne dégaine que quand tout va mal.

A la vue de cette photo, Nausée se dit que finalement, il a de la ressource le petit.

… ça va aller, crois moi. Je me sens fébrile encore. J’ai cru que toutes mes certitudes vacillaient. Mais c’est bon. J’y retourne. Merci pour tout ».

Fransérgio, donc, bien placé, PARCE QU’IL A BIEN SUIVI L’ACTION, se retrouve en position de tir plein axe, mais envoie un hérisson directement sur Gallon.

Ouf ! Nous avons eu très peur à la Scapulaire de devoir abandonner notre ligne éditoriale sur Sérge, voire de lui présenter des excuses (NDLR : nous rappelons qu’un hérisson, c’est un tir inoffensif et écrasé).

C’est la fin de la première période. Les troyens jouent en déséquilibre et sont donc régulièrement en surnombre sur nos phases défensives. Mais c’est aussi ce déséquilibre qui nous a permis d’exploiter (mais mal) des opportunités de contre.

Pas de changement à la mi-temps.

Et ça ripart plutôt bien pour les troyens, puisque Renaud a emprunté par deux fois l’A63 direction le but de Costil, sans arriver au bout heureusement.

Ripart qui doit s’employer pour esquiver nos défenseurs. Dur.

Bonne combinaison à Troyes entre Adli, Kwateng puis Elis, qui pénètre le flanc droit de la surface adverse. Il lève la tête et aperçoit Sérge seul au point de pénalty et décide donc de rater sa passe. Ben oui, il vient de toucher son premier ballon et il va mettre son premier but ? Non mais qui perd sa virginité dès sa première boom ?

T’y as cru hein Sérge ??

Alberth aurait pu aussi servir Hwang aux six-mètres. Alors certes Hwang était marqué, mais contrairement à Sérge, s’il avait été servi à temps ça faisait but. Nous en sommes persuadés. Pourquoi il n’y aurait qu’Elis à pouvoir marquer avec un « y-a-plus-qu’à-la-pousser » ? Alberth Egoist (51e minute).

Elis récupère un ballon facilement au milieu de terrain. Transmis latéralement à Fransérgio, puis Lacoux et enfin Adli. Yacine signe une belle ouverture ras-de-terre vers l’avant et la gauche du terrain pour Oudin. Rémi voit Hwang se présenter en un contre un avec Giraudon dans la surface. Grâce au dédoublement de Mangas, Oudin a le temps d’ajuster un amour de ballon, qui vient plonger juste derrière le troyen et directement sur Ui-jo. Notre coréen n’a plus qu’à battre Gallon de près. Uiiiiiiiiiiiiiiiiiii  c’est dedans 1-2 (53e minute). Eh ben voilà : « y-a-plus-qu’à-la-pousser ».

Et hop. Le bloc redescend, comme un zgeg par temps froid. Il ne faudrait quand même pas qu’on gagne le match non ?

Relance très risquée (non, en fait elle est ratée) de Costil qui trouve malgré tout Hwang revenu très bas (pourquoi je précise ?), couloir gauche. Il lance Oudin dans le dos d’El Hajjam. Rémi s’avance et envoie un centre tendu à destination d’Elis second poteau mais Salmier écarte le danger in extrElis (oui nous recyclons). Dans la continuité de l’action Sérge fait l’effort et fauche Kouamé par derrière, complètement cuit. L’arbitre lui adresse un carton jaune !! Ouiiiiiiiiiiiiii, superbe geste de M. l’arbitre (65e minute).

Après un centre venu de la gauche, de la part de Kaboré, Sérge est à la lutte avec Touzghar au point de pénalty. Il parvient à repousser le ballon, mais il atterri dans les pieds de Kouamé. Sa frappe est tendue et légèrement déviée, ce qui a bien failli prendre Costil, masqué, à contre-pied mais il repousse finalement le ballon du bout du pied (71e minute).

Bordeaux joue plus haut.

Kwateng concède un corner après un contrôle hasardeux. Tardieu envoie le ballon dans la boite. Biancone est au milieu des six-mètres, entouré de trois Girondins (Mangas, Niang, Koscielny) mais aucun ne le marque. Il est donc libre d’envoyer le ballon sur la barre transversale de Costil (82e minute).

Dans la foulée le ballon revient après une longue transversale vers Baldé. Costil sort et fait une demi-Ramé (un seul genou en avant) en déséquilibre. Nous le soulignons car ça nous manquait (83e minute).

Les Girondins prennent l’eau de plus en plus. Kaboré envoie un centre tendu devant la cage mais aucun troyen ne peut reprendre (85e minute).

Nous voyons de plus en plus Fransérgio. Mais parce qu’il rate absolument toutes ses passes.

Du coup c’est Lacoux qui sort. Petko ne veut pas gagner ce match, et nous ne voulons pas en regarder la fin.

Belle relance de Costil vers Pembele qui dévie le ballon dans la course de Briand. Jimmy trouve Niang aux six-mètres mais il est gêné par le retour de Biancone et tente de faire passer le ballon derrière son pied d’appui… Echec (86e minute).

Vient le moment des arrêts de jeu, c’est-à-dire le moment où nous allons arracher l’égalisation si tout se passe bien selon le plan. Mais c’est le moment que choisi Koscielny pour faire preuve une nouvelle fois d’engagement. Capitaine Kos dégage avec autorité un ballon de la tête. Suk fait de même, mais avec la tête de Koscielny. Sonné, et ouvert au niveau de l’arcade gauche, il laisse sa place à Mexer dans le cadre du protocole en vigueur pour les traumatismes crâniens. Niang hérite du brassard (93e minute).

Nous sommes plus sonnés que lui et nous attendons l’hémorragie.

Coup-franc pour l’ESTAC après une faute bien conne de Briand sur Biancone. Bon il lui tire le maillot pour le rattraper, franchement c’est compréhensible. Coup-franc un peu lointain mais plein axe. Gallon est monté. Le ballon est repoussé puis dégagé par Briand. L’arbitre siffle un nouveau coup-franc pour une main inexistante de Briand. Finalement ça ne donne rien. Fin du match cette fois (98e minute).

Encore un match nul arraché par nos Girondins…

Quoi ??? Victoire ????? MAIS ENFIN QU’EST-CE QUE C’EST QUE ÇA ?!

Les notes :

Costil (3+/5) : Plutôt complet : au moins deux belles interventions qui nous sauvent, de la chatte avec la barre, et une demi-Ramé. Benoit retrouve un niveau plus conforme et accouche d’une prestation plus consistante que les deux dernières. Ça manque encore un peu de certitudes sur les sorties aériennes, mais ça a quand même tendance à nous rassurer. Allez Benoit, encore un effort.

Kwateng (3/5) : Il a pris de sérieuses tempêtes par Ripart dans son dos. En particulier en début de seconde période. Mais il a tenu. Ses sorties de balles sont toujours hasardeuses mais ça a tenu. Nous avons eu très peur… mais ça a tenu. Pourquoi ? Aucune idée. Petko doit savoir lui, sicuramente.

Koscielny (3/5) : Le capitaine devait apporter concentration et rigueur. C’est raté. Nous prenons encore un but incroyable… Par contre il a affiché cette volonté de mettre de l’engagement et ce jusqu’à la fin du match. A noter aussi que ses passes verticales nous avaient manquées.

Gregersen (2+/5) : Il devait faire un match solide pour se (et nous) rassurer après la cata de Lyon. Match correcte, sans plus. Il s’aligne mal sur le but troyen… Mouais.

Le coup de main du taulier pour son jeune collègue. Salvateur.

Mangas (3/5) : Le danger est souvent venu de son côté. Dans les deux surfaces. Quel match équilibré… Il va finir par faire passer Enock pour un meilleur défenseur.

Fransérgio (2+/5) : Il nous a tout fait. Inexistant, comme d’habitude au début. Il connait ensuite un incroyable moment de grâce (toute proportion gardée bien entendu) dans les dix minutes qui ont suivi l’égalisation. Pour enfin tout rater à la fin. Pour résumer : moins fantomatique et moins perdu qu’à l’ordinaire. Il manque encore d’impact et de certitudes pour apporter vraiment. Nous avons cru à un geste décisif à la 65e minute, mais il ne serait finalement pas suspendu pour le prochain match. Au moins il a réussi son dribble sur nous.

Lacoux (3+/5) : Il n’a pas fait preuve que d’engagement même si on l’en remercie déjà beaucoup pour ça. Sur son troisième match de la saison, il a déjà plus de repères et de certitudes dans son positionnement que son compère du milieu de terrain axial. Il se bat, récupère de bons ballons, mais sait aussi les donner proprement. Nous pouvons dire que c’est son moment Tom. Et hasard ou non, ça correspond à notre momentum à nous. Nous avons donc envie de le revoir.

Adli (4/5) : Il a encore pas mal de perte de balle et tout le monde remarque qu’il fait moins, voire quasi plus, le travail pour la récupérer. Mais il n’a plus le même rôle ou positionnement que l’an dernier. Il doit certainement rester frais et disponible pour porter le danger. Résultat ? Certes il fait plus preuve de fulgurances que de consistance, mais les actions les plus dangereuses sont quasi toutes passées par lui. Et c’est sûrement ce que lui demande le staff.

Elis (3/5) : Même registre, joue encore. Il amène des qualités qui nous manquaient : de l’impact, de la profondeur. Il est donc utile, mais ça reste frustrant qu’il élimine aussi rarement par la passe ou le dribble… Il va encore nous faire lever. Quelle qu’en soit la raison.

Oudin (4/5) : Très belle avant dernière passe pour Mangas. Superbe assist pour Hwang. Il devient de plus en plus consistant et utile dans le jeu en plus d’être décisif.

Hwang (4/5) : Toujours le même abattage. Il n’est pas dans la surface au bon moment pour l’égalisation car il était au pressing pour récupérer le ballon avec Fransérgio au début de l’action… C’est son jeu. Sa force, son défaut. Très volontaire il n’abandonne jamais. L’action juste avant son but il désespère après un énième appel non récompensé par ses partenaires. Mais il retente le même dans la foulée et nous permet de gagner ce match.

Les remplaçants :

Dilrosun (2/5) : Il remplace Oudin, sorti après un coup reçu sur le haut du pied à la 73e minute. Protocole fantôme.

Pembele (2+/5) : Il remplace Adli à la 77e minute. Voilà.

Niang (3/5) : Il remplace Elis à la 77e minute. Il ne passe pas beaucoup de temps sur la pelouse mais il a toujours une opportunité de but. Oui nous l’avions déjà écrit lors de la dernière Scapulaire. Il est constant (nous aussi). Mais faudrait marquer maintenant.

Otávio (2+/5) : Il ne nous avait pas manqué avant son entrée à la place de Lacoux à la 86e minute. Pas vraiment après non plus.

Briand (3+/5) : Il ne permet pas seulement à Hwang d’être très applaudis à sa sortie à la 86e minute. Il a aussi apporté beaucoup de détermination. A chaque fois qu’il rentre il procure une opportunité de but à Niang et il augmente clairement le QI foot moyen de notre avant-poste. Jimmy Punchline.

Mexer (Non noté/5) : Il fait son entrée en tant que sixième remplaçant à la place de Koscielny à la 93e minute sur protocole commotion. Il a eu le temps d’intervenir à deux reprises dans le plus pur style Mexer. Pas inutile quand c’est la 93e minute.

En face :

Les Troyens n’ont peut-être pas été récompensés. Pas forcément d’un point de vue statistique, à savoir : Plus de possession, de passes, mais aussi de nombre de tir au but (mais juste 3 cadrés, contre 4 pour nous). Mais plus d’un point de vue des intentions. Ils ont été victimes de notre capacité à être efficace. Dommage pour eux, tant mieux pour nous.

Pour conclure :

Trois points, enfin.

Voilà ce qui nous parait important à retenir. Entrevoyons-nous un projet de jeu ? C’est possible. Le chantier prioritaire reste le travail défensif, l’organisation et la rigueur dans celle-ci. Être positionné plus bas, avoir des lignes resserrées, ça ne nous rend toujours pas infaillible, mais un chouïa plus solide. Et surtout pour le moment ça nous permet de garder l’efficacité offensive qui est la nôtre depuis le début du championnat. Alors quoi ? Nous nous emballons ?? Et pourquoi pas ? Après tout nous en sommes à une victoire d’affilée, série en cours. Record de l’année égalé pour la troisième fois.

La suite ? Costil va-t-il dégager autant de certitudes qu’en début de championnat ? Allons-nous voir une charnière centrale et un milieu axial pérennes ? L’animation du côté droit enfin trouvée, pendant qu’Oudin à gauche ça semble enfin plus consistant ?

Nous verrons bien, et ce sera lors du match contre Lille à domicile, mardi 22 décembre.

En attendant nous nous confronterons à l’une de nos traditions : nous faire éliminer en Coupe de France par plus petit que nous. Nous affronterons le club des Jumeaux M’Zouazia de Mayotte ce dimanche 19 décembre.

D’ici là, mettez-vous Horsjeu et venez discuter avec nous sur Twitter (@IanWalterFoote et @savajicl) si vous en avez le courage. Si vous parlez à l’un, l’autre vous répondra sans doute.

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