Il est 3h45 du matin, en ce mardi 27 avril. Plus qu’un quart d’heure avant que mon réveil ne sonne, mais je suis déjà en train de me demander comment on va jouer sans Toulalan, notre Toule à nous qu’on a. Je me coupe légèrement en me rasant et tandis qu’une mince goutte de sang perle à mon menton, je me dis : c’est un signe, il y aura de la souffrance, mais c’est le prix des grands triomphes. Rassuré par ce signe du destin, je fais ma valise.

Ca y est, je commence mon long périple vers Gerland. Celui qui doit mener à Madrid. Et ça va être grand, ça va être beau et il y aura un doublé de Tafer entre la 88e et la 92e juste après trois penalties arrêtés par Lloris, alors même qu’il est sur une civière suite à un tacle assassin d’un allemand dont Larqué est incapable de prononcer le nom.

Il est 5h02 lorsque retentit le coup de sifflet annonçant le départ du train. Aucun signe d’endormissement ou de fatigue ; six heures de train ce n’est rien quand on est prévoyant comme moi et qu’on s’est mis de côté 500 pages de lecture : un simple extrait du dossier à charge du Tribunal Pénal International de la Haye contre Mark Van Bommel.

Hélas, je n’arrive pas à me concentrer ; je suis déjà tendu comme une centre de Cissokho lorsque soudain, avec une vivacité surprenante pour un homme de sa corpulence, mon voisin de droite, bourru et la soixantaine bedonnante, me lance une question courte mais inintelligible, dans un accent tellement indéchiffrable que je me demande un court instant si c’est bien du français. Je le fais répéter :

« TryvaMaey ? », qu’il me lance.

« Pardon ? »

Il me coupe en prenant soin d’articuler :

« Tu vas à Marseille, toi aussi ? »

« Euh, non… »

« Ah, Nice, alors ? »

« Non, Lyon, en fait… »

« Saint Raphaël ? »

Bon, déjà que Marseille va être champion, pas la peine d’enfoncer le clou, surtout un jour pareil. Je me fends néanmoins d’un sourire poli et insiste de nouveau :

« Lyon »

« Ah bon. », qu’il me fait, déçu. Il ne m’adressera plus la parole.

Tant mieux, mais dans cet état de fébrilité avant un événement historique, il me fait douter. Et si c’était un signe ? Et si on ne passait pas parce que le destin a décidé que rien ne ferait de l’ombre à la victoire de l’OM en championnat ?

Pour me calmer, je décide d’observer le paysage qui défile, à défaut de présence de beauté particulière dans le wagon. Beau soleil. Belle verdure. Une belle petite bourgade aussi. Et c’est là qu’un premier signe clair du destin m’est adressé. Le nom de la bourgade : Toul. Je n’en crois pas mes yeux. Pourtant, je sais qu’il n’y a pas de hasard, sauf si l’on excepte le maintien du PSG en Ligue 1 ces dernières années. Toul, petite ville de l’Est ainsi nommée en hommage direct à Jérémy Toulalan, située pas si loin de l’Allemagne et pile poile sur mon chemin vers Gerland ? Oh, come on, please, was ist das, c’est forcément un signe. Soudain revigoré, je lance des regards fiévreux dans toutes les directions, en quête de nouveaux indices infaillibles.

Indifférent à mon excitation, le train poursuit son bonhomme de chemin puis s’arrête… en gare de Neufchâteau. Là, plus aucun doute possible, le destin essaie de me communiquer que les bavarois finiront à neuf. Les châteaux de la Bavière. En Bavière, ils doivent avoir des châteaux et c’est sûrement connu. D’ailleurs, qui n’a jamais entendu l’expression : « dressé comme un château bavarois à flanc de colline un soir d’automne » ? (Je ne sais plus si c’est Daniel Cohn-Bendit ou Daniel Riolo qui avait dit ça, mais en tout cas c’était un membre de l’opposition).  Le Bayern finira à neuf.

Proprement stupéfait par la fulgurance de mes raisonnements et tremblant d’excitation comme un stéphanois quand il vient à Lyon et découvre l’électricité, je m’efforce de ne rien lâcher : il m’appartient désormais d’interpréter chaque indice sur ma route pour découvrir l’identité des futurs expulsés, à juste titre, du Bayern. Le train passe à Merrey. J’ai beau me triturer les méninges, rien ne vient. C’est encore pire en passant à Vaux-sous-Aubigny, dont le nom, bien que ridicule, offre trop de combinaisons possibles.

L’angoisse monte d’avoir manqué un signe crucial. Aïe ! la fébrilité de l’incertitude est intenable, telle un Cyril Rool en puissance, elle s’enfonce dans les entrailles, de ses filets tisse les mailles d’une énorme taille, alors que le Batave ripaille et que le Bavarois braille, vaille que vaille inlassablement cherche la faille et, vu qu’on arrive à Dijon, il n’y a que Maille qui m’aille.

Dijon, Dijon…Je sens que je tiens-là quelque chose. Je pousse mon cerveau à bout, mais ça ne sert à rien…Robben. C’est Robben qui se fera expulser, je vois soudain toute la scène défiler sous mes yeux : totalement dépassé par un Cris des grands soirs, il lui assène un coup de boule en plein thorax. Carton rouge direct. Mark Van Bommel, dont le brassard de capitaine lui sert également de bracelet électronique sur ordre du Tribunal de la Haye, plein d’opportunisme, conteste et proteste dans tous les sens, mais cette fois, ça ne marche pas. Au contraire, il n’obtient que de faire monter la moutarde au nez de l’arbitre, celui-ci prend le carton rouge et son courage à deux mains et le brandit à la face du criminel. Le lendemain, des milliers de gens défileront dans les rues des grandes capitales pour saluer l’expulsion de l’un des plus grands bouchers de l’histoire.

Comme soulevé par la puissance de cette révélation, je sens mon cerveau en expansion et mes sens décuplés. A ma gauche, dans la rangée d’en face, un passager écrit une partition de musique sur du papier blanc usagé, avec un stylo-feutre noir dont l’épaisseur du trait est de 0,5mm. Je remarque qu’il est gaucher. Exactement comme Bastos. Et je ne crois pas aux coïncidences.

Désormais pleinement confiant en la qualification lyonnaise, je pose fermement le pied sur le sol lyonnais avec la conscience de ceux qui savent qu’ils s’apprêtent à vivre un moment historique. Ce sera peut-être un petit pas pour Jean-Michel Aulas, mais un grand pas pour les lyonnais et l’ensemble du foot français.

Il est 19h50 et je prends place au 2e rang du virage sud inférieur, ras la pelouse – soit à peu près la hauteur à laquelle volent les analyses socio-tactiques de Bilderman-, à une vingtaine de mètres derrière Saint Hugo Lloris, légèrement sur sa gauche. Le stade est déjà aux trois-quarts plein. Les chants lyonnais résonnent avec fierté. Des milliers de drapeaux aux couleurs de l’OL s’agitent sous le soleil couchant, comme pour sceller le crépuscule bavarois. C’est beau, c’est grand.

Seulement voilà, il y a le sinistre individu censé chauffer le public, qui nous demande tout un tas de choses: levez-vous, asseyez-vous, tenez vous bras dessous-bras dessus, chantez fort, criez fort. Dès le départ, je me suis dit : à ce rythme on n’aura plus de voix avant même le coup d’envoi. Mais il m’a définitivement tiré de mon euphorie en lançant, fier de son effet :

« Ce soir à Gerland, il n’y a pas de riches ! Il n’y a pas de pauvres ! Il n’y a que 40 000 lyonnais ! ».

C’est bon à savoir qu’on est très ouvertement dans la lutte des classes à Gerland, mais que pour cette demi-finale exceptionnellement, les riches accepteront pour une fois de tendre la main aux pauvres. Après avoir mis des gants, naturellement.

C’est ainsi que le charme s’est brisé. Je me suis soudain rappelé notre niveau de jeu, l’absence de Toulalan, le but de retard.

Au bout de deux minutes, Cris fait un premier cadeau aux bavarois. Dans le quart d’heure qui suit, il fera plus de boulettes qu’il n’en fait habituellement en une saison. Lloris sue, je sens qu’il n’est pas serein. Cissokho regarde Cris, effrayé. Personne ne se parle. Lisandro est loin, mais tellement loin de l’autre côté. Comme séparés par un océan gigantesque, les autres tentent de lui tendre la main dans un geste aussi désespéré qu’inutile, sans que l’on sache qui cherche à secourir qui, mais ils se sont déjà perdu de vue.

Puis on le prend, le but. Puis Cris s’en va. Je ne ressens plus rien à ce moment précis, car c’est fini et je ne peux pas aller planter moi-même les 11 buts qui nous emmèneraient à Madrid. Je ne suis pas en mesure de haïr Van Bommel, parfait dans le tempo, juste techniquement, sans fautes. D’ailleurs, c’est Gonalons qui lui en met une. Je ne ressens même pas d’irritation envers les idiots d’adolescents pré-pubères qui m’entourent et annoncent à Van Bommel des choses démesurément ambitieuses pour cette soirée qu’ils passeront avec sa mère.  Seuls les énormes « Cris !Cris !Cris ! » de tout le stade font chaud au cœur alors qu’il se dirige vers le couloir tête basse.

Puis on en reprend, des buts. Lisandro hurle sur tout ce qui bouge, il est tellement en rage que je n’oserais pas lui demander l’heure, encore moins défendre sur lui.

Voilà, c’est fini, sans gloire, sans espoir, pire : sans combat. Govou est debout, seul, les mains sur les hanches, il semble fixer le virage nord. Il reste figé dans cette position de longues secondes, indifférent à tous ceux qui le sollicitent. Deux hommes sont restés assis côte à côte sur le banc déserté : Joël Bats enlace Vercoutre, dont je jurerais qu’il pleure. Et tandis que les bavarois hurlent leur joie, les lyonnais chantent leur équipe, comme un dernier beau geste pour remplacer au moins un peu celui que les joueurs n’ont pas eu.

Il est 1h du matin et pas moyen de dormir, le train retour c’est dans quelques heures. Je m’interdis les chaînes sportives. Paris Première. Chouette, c’est l’émission Paris dernière, rien à voir, ça va me changer les idées. Le présentateur se rend dans un chic restaurant parisien, pour y rencontrer son premier invité. C’est Pierre Ménès. Il n’a pas peur de dire ce qu’il pense, a un fort caractère hérité de sa grand-mère paternelle, a grandi avec Zidane, Vieira et Henry. Il est très fier de sa réussite et tient à remercier un anonyme mentor au Club Med, là où il a tout appris. Ecœuré, j’appuie sur la télécommande pour qu’enfin silence se fasse.

Dr Desproges

27 thoughts on “Au courrier des lecteurs: un Bad trip lyonnais

  1. Bien que stéphanois et forcément content de la défaite lyonnaise je ne peux que compatir à votre malheur si brillamment exprimé.
    Mais gardez espoir! 2010/2011 sera une autre saison et l’Europe, Lyon pourra y croire! En Europa League…

  2. Un autre stéphanois qui compatit à votre défaite (bon, j’en ai pas chialé non plus). Mais c’était tellement prévisible avec un milieu Gonalons-Makoun…

  3. C’est beau, dommage que l’issue soit malheureuse. Une telle prose aurait mérité une plus belle conclusion.
    Personnellement je me suis reveillé hier avec le pressentiment d’un 4 à 0. Malheureusement en ces derniers temps j’avais presque oublié que mon club de coeur est isérois et qu’il jouaient les jeunes branleurs de Paris le même soir.
    Si on peut même plus faire confiance aux signes et aux pressentiments…

  4. « tremblant d’excitation comme un stéphanois quand il vient à Lyon et découvre l’électricité »

    Tellement vrai… Les pauvres portent encore des chemises en tergal alors bon… Sinon les riches contre les pauvres à Gerland, c’est Jean Jaurès contre les virages. Parce que bon, faire se lever Jean Jaurès, c’est dur… A part promettre une pluie de champagne, je ne vois pas… Blague à part, c’est totalement ça: les riches sont Jean Jaurès (quand bien même c’est pas vrai) et les pauvres dans les virages, notamment le Nord (et c’est pas vrai non plus, le virage nord, il y a encore quelques années, c’était bizarrement beaucoup d’habitants du quartier qui y étaient abonnés…)

  5. Torben: je sais bien tout ça depuis longtemps, ce que je trouve énorme c’est cette annonce du speaker. T’es au stade, super ambiance, tu te dis ça va être historique et bam, l’autre il te sort ça. Franchement?

  6. Deuxième chance ce soir avec les filles qui vont jouer pour une qualif en finale face à Umea… Aulas n’est pas qu’un grand gestionnaire, c’est aussi un précurseur dans l’égalité H/F dans le football (à part pour les salaires). Mais si ! Vous verrez bien quand on gagnera la coupe aux cheveux longs (si, si, regardez : http://www.uefa.com/womenschampionsleague/finals/competitionformat/index.html ) qu’Aulas passera son temps à marteler que oui, nous avons gagné une coupe d’europe !

  7. Coup de chapeau de la part d’ un supporter Girondin,le passage sur Van Bommel (parmis tant d’ autres) m’a fait repeindre mon écran au café .
    Allez,ce ne sera qu’un lointain souvenir quand vous serez en finale :)

  8. Dr. Desproges, Torben : de toute façon a 50€ pour les places grand public les moins chères, ce match nous a tous rendu un peu plus pauvre…

  9. Docteur, tout à fait d’accord, c’est totalement risible.

    Jerem, j’étais suffisamment pauvre pour que 50€, ca m’oblige à aller à Bellecour. Et sinon, croisons les doigts pour les filles.

  10. Pas mal du tout…
    C’est donc à cause de ce pseudonyme que tu t’obliges à courir le web pourchasser les ignobles usurpateurs de l’humour de Pierre D.
    T’as bien raison.

  11. Gone n’Rosette, purée, il va falloir qu’on se parle face à face. D’aucuns me reprochent de te faire trop de compliments (sache que j’ai aussi des choses à te reprocher, mais mineures au vu de nos nombreuses qualités communes, n’est-ce pas, hahaha), mais force est de constater (comme dirait Luis) que tu es es le 1er à avoir fait le rapprochement…

    M’étonne pas. Bon là je dois vraiment aller me coucher pour les 48 qui viennent mais on parlera après.

    Ciao

  12. Dr Desproges, vous dites « purée »… Dites vous ne seriez pas un membre du comité déguisé en lecteur, parce que, comme Moké l’a remarqué le comité dit souvent « purée » et je pensais qu’il était un peu lyonnais, sous son apparente et bien pratique neutralité…

    Bas les masques Comité..

  13. Moké, j’écris -et vis! – tout cela pour qu’on me parle de purée in fine… et merde, Moké t’as pas compris la détresse du supporter lyonnais que je suis?

  14. Si et je vais même te dire, j’ai presque été touché alors que je, purée, suis supporter de l’OM…

    Désolé mais je vois des membres du comité partout…

  15. Docteur Desproges,

    Bravo,génial,fin,spirituel,extaordinairement bien écrit réspectueux des espaces après chaque virgule,,,,,,,,,,,,point……….et autres signes du clavier(c’est ca la ponctuation?),plein de cet humour léger et bon enfant,et original dans le choix de ses références(Larqué,Ménes,c’est qui ceux-la?),moi j’en redemande,Doc,vas-y,encore des articles de cette qualité jamais égalée.

  16. Toute ma gratitude pour avoir su exprimer de telle façon nos espoirs puis ce désespoir qui durera jusqu’à une éventuelle qualif pour la CDL.

  17. Ici nos joueurs ont mis une branlée au PSG en signe de solidarité mais je suis triste quand même. En plus c’est meme pas beau quand ils jouent le Bayern, à l’image de Ribery-la-classe tout en finesse et délicatesse (les anti Messi).Mais ils étaient plus forts et il faut qu ‘on prenne Rool et Jurietti en conseiller pour les matchs comme ca. Enfin bon , c’était tellement beau à Gerland contre le Real qu’on s’y est cru.

  18. y avait pas de trucs cochons ce soir là sur Paris Derniere ? Vraiment une mauvaise soirée pour toi le Doc…Mais ce n’est pas sale, ton corps change.

  19. Si par « trucs cochons » tu sous-entends une interview de Pierre Ménès, alors oui, à 100%…

  20. En tout cas, j’ai moi aussi cherché des signes toute la journée de mardi : résultat, je pense que c’est parce que j’ai pas lavé mon maillot de LDC depuis le match aller, il devait être imprégné de défaite (et ça sent pas bon quand ça a vieilli), désolé les gars, c’est ma faute. La prochaine fois que Lyon gagne contre le Real, promis je ne le lave plus !

  21. Torben, je pense que Jean Bouin est pas mal non plus comme public pépère douillet. En même temps je me base sur mon expérience lointaine, celle là même où Govou en avait planté 2 magnifiques à Oliver Kahn.
    Et puis il y avait un Bad Gone sévèrement burné qui était devant moi dans le Kop Lyonnais de l’Allianz Arena au match aller, et, comment dire, il dénotait pas mal avec le reste du Kop avec ses injures interminables à la Morsay et ses majeurs levés sans arrêt.
    Etait-ce ca que le speaker voulait dire, les riches et pauvres mentalement?

  22. chantivlad, c’est sûr que certains ne sont pas brillants. Surtout après quelques bières.
    Pour Jean Bouin, c’est fluctuant, notamment parce que certains ont tenté de créer de l’ambiance là-bas, avec les Rouges et Bleus. Ca ne sera sans doute pas l’ambiance du virage Nord avant un moment, mais ca essaie au moins.

  23. Quelle verve fougueuse, quelle maîtrise du verbe!

    J’étais mardi soir (comme le mercredi précédent) allé voir le match dans un bar avec les Allemands. Je suis exilé depuis 2 ans à quelques pas de la Bavière, je trouvais ça trop beau pour y rater. N’étant pas en Bavière, l’ambiance ne fut pas là, mais le soutien des supporters après les 2 défaites, lui, y était. Je peux vous dire que ça fait plus de bien que des insultes. Boire une bière et parler du match à chaud en toute amitié, j’avais jamais vu ça. Ça réchauffe le cœur.
    D’ailleurs mon ressenti d’après match me fut soufflé par un bavarois : « Pas trop frustré? »
    Voilà, c’est le sentiment que j’ai aujourd’hui. La belle équipe de ma belle ville natale était montée tellement haut que je ne pouvais imaginer qu’elle puisse se planter là. Un si beau parcourt, enfin, une nouvelle étape de franchie! Frustré, mais pas déçu!
    Maintenant que j’y repense, il y avait quelque chose de pas rassurant dès le début des rencontres. Les Lyonnais cherchaient quelque chose, ils ne jouaient, pas, ils erraient. Ils semblaient, à travers leur regards vides, chercher leur jeu, leur talent, leur âme. Finalement, il semblerait,d’après les réactions de mes congénères, que les bavarois étaient également déçu pour les lyonnais. Ils avaient espéré plus de confrontation, plus de jeu, quelque chose d’intéressant venant d’une telle équipe qu’est Lyon. Ils ont trouvé les matchs trop facile, dommage.

    Il reste maintenant la coupe du monde, je ne pense pas que la France ira très loin, même si je l’espère sincèremment. Je pense que les Allemands iront plus loin. Peu importe, j’ai une certitude, ça va être de belles semaines de fêtes!

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