Bonus Post-Comité : le billet utile du jour

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Vincent Duluc en pleine lutte finale.

« Camarades »
C’est le mot choisi par L’Equipe et/ou Vincent Duluc pour introduire un article d’une grande importance : les joueurs de football professionnels seraient des gens plutôt indisciplinés. La vérité éclate grâce à la Pravda, mais voyons comment.

« Ils ont du mal, décidément, avec l’action syndicale. Comme si leur passé de grévistes ne suffisait pas, quelques joueurs de l’équipe de France affichent une notion de la revendication à faire passer le bouclier fiscal pour une mesure d’extrême gauche. »
Du travail de pro, en deux phrases, les deux premières de l’article, s’il vous plait. On remet une couche sur le bus-de-la-honte-qui-ne-cesse-de-tourner-autour-du-pot-de-la-page sans oublier de coller à l’actualité grâce à une comparaison foireuse de taille.

« On voit le tableau d’ici, la paradoxale union de la manifestation de masse et de la manifestation d’ego, Malouda et Ribéry défilant ensemble, devant l’entrée de leur hôtel de Bucarest, sous la banderole « Je veux jouer à gauche », puis se joignant à quelques autres sous la bannière « Je veux être capitaine ». »
C’est marrant mais, un type qui veut jouer à gauche, qui veut être capitaine et qui ne parvient ni à l’un ni à l’autre,pour nous, c’est Patrice Evra.

« Avant, c’était plus simple, le sélectionneur n’avait pas à gérer les revendications : les joueurs savaient très bien qu’il était plus simple de s’adresser à Platini ou à Deschamps. »
Tout à fait M. Duluc, mais que faire, ils ne sont plus dans le groupe France. A moins qu’Alain Boghossian ne soit désigné pour tout le côté gestion humaine et démocratie en EDF. Une belle montre peut aider au traitement du dossier.

« Or, l’absence de leader et de hiérarchie crée le désordre, comme on le disait jusqu’à la fin des années 1980 dans ces Balkans que les Bleus traversent en cette fin d’été. »
Vincent Duluc, le Maréchal Tito, même combat.

« Mais sans doute peut-on plaisanter de tout, avec le temps, et puisque l’on parle du Chili, on connaît un entraîneur de Ligue 1 qui avait surnommé « Pinochet » l’un de ses attaquants maladroits parce qu’il tirait dans la foule. »
La petite anecdote croustillante pour faire passer un peu la chose, bravo M. Duluc.

« Les piques d’un entraîneur, c’est comme les notes deL’Équipe : avec un peu de chance, cela correspond à la réalité »
Ca, M. Duluc, on n’aurait pas dit mieux. Le facteur chance, la courte-paille et la fameuse technique du ‘pair ou impair’, avec les poils, c’est ce qu’il y a de plus fiable.

« Les indignations de la famille, des amis, des agents, de tous ceux qui le regardent avec les yeux de l’amour ou avec 7 % d’intérêt, brouillent le message de l’entraîneur. »
Certes M. Duluc, mais que se passe-t-il par exemple quand une très grande partie du staff d’une sélection nationale possède le même agent ? Suivez le regard du comité…

7 thoughts on “Bonus Post-Comité : le billet utile du jour

  1. Leave Patrice Evra alone!

    « Les piques d’un entraîneur, c’est comme les notes deL’Équipe : avec un peu de chance, cela correspond à la réalité »

    Celle-ci est mythique.

  2. Il paraît que c’est le modèle que les pisseux qui osent accoler le terme « journaliste » à « sportif » pour se définir se sont choisis. Moi, ce que je vois, c’est qu’il dégueule de la merde et que j’en vomis du pue de dégoût.

  3. Le pire c’est qu’à chaque fois il a été cité comme étant la référence de LA plume sportive dans le questionnaire Proustballe… c’est dire le niveau de la presse sportive en France…

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