Bon appétit Pelé : le Kochari où l’amour danse avec la nuit
J’ai plus d’appétit qu’un barracuda (bar-ra-cu-da).
Hé bonjour à tous, vous êtes en forme ? On va partir sur un truc qui tient bien au corps aujourd’hui, le ko-sha-ri. Au début, j’ai cru que c’était coréen, avec un nom comme ça, mais ça vient de l’Egypte. Hébé là je me suis dit qu’il y a un truc qui collait pas, figurez-vous, parce que l’Egypte, pour moi, dans mon esprit ça correspondait plutôt à ceci :
Alors que maintenant, que j’ai vu la recette du kochari, quand on me dit « Egypte » je pense plutôt à ça :
Notez, je serais mal placée pour dénigrer les gens bien en chair, hein, moi au contraire ce sont les maigrelets qui m’ont l’air mal dans leur peau. On ne m’enlèvera pas de l’idée qu’en cas de grosse déprime, mieux vaut s’envoyer un confit de canard plutôt qu’une tablette de barbituriques, hé. Quoi, la rédac ? Les blagues sur Dalida sont imbitables ? Hébé, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise. La même chose qu’à mon défunt mari, té : « si je te conviens plus t’as qu’à en prendre une jeune ». Enfin bon, ouais, tout ça pour vous dire que le kochari je suis à fond pour, en plus c’est encore un plat végétarien, hé. Enfin je crois, je suis plus sûre de rien avec tous leurs trucs, moi.
Le kochari
2 tasses de pâtes (p.ex. spaghetti coupés en morceaux et coquillettes)
1 tasse de riz, 1 poignée de vermicelles, 1 tasse de lentilles brunes
1/2 tasse de pois chiches trempés de la veille (sauf si vous les avez pris en boîte, ne les faites pas tremper, ce serait bête)
2 oignons, 3 gousses d’ail haché
800g purée de tomates
1/2 cc concentré de tomate
Huile végétale (tournesol ou maïs p. ex.)
Farine, sel, poivre, cumin
A votre goût : piment , bouillon de poulet (ça je suis presque sûre que c’est pas véganne), coriandre ciselée.
Prêts mes chéris ? Allez, on ce concentre, c’est en trois parties. Ca vous rappellera votre bac de philo, tiens.
Thèse : la cuisson des féculents. Vous cuisez les pâtes en fonction des indications du paquet, tout simplement. Ce n’est plus la peine de troller les Italiens, je crois qu’ils sont tous partis de cette rubrique. Vous cuisez les lentilles : 20 minutes dans l’eau salée frémissante. Vous faites très vite revenir vermicelle et riz dans une cuillère à soupe d’huile. Mais vraiment très vite, hein, ne cramez pas votre cuisine. Vous y ajoutez un verre d’eau, vous portez le tout à ébullition, vous salez. Quand l’eau est quasiment toute absorbée, vous baissez à feu extrêmement doux et vous laissez pendant environ 20 minutes, le temps que vous prépariez le reste.
Antithèse : envoyer la sauce
Bon, là c’est une sauce tomate toute bête, hé. Vous mettez la purée de tomates dans une casserole, à feu doux. Vous émincez un des oignons et vous le faites revenir dans l’huile jusqu’à coloration, ainsi que l’ail haché. Ajoutez tout ça à la casserole de tomates. D’ailleurs, c’est à ce moment que vous pouvez ajouter tout ce qui vous paraît bien : piment, bouillon de poulet, coriandre, manchons de canard, etc. Vous faites réduire à feu doux, et comme pour la première partie, vous laissez tout doucement au chaud jusqu’au service.
Synthèse : la garniture est-elle consubstantielle au plat, une controverse philosophique
Vous émincez maintenant l’autre oignon. Vous le salez puis le roulez dans la farine de la manière qui vous semble la plus appropriée, par exemple en lui demandant de faire barrage à l’extrême droite. Chauffez de l’huile dans une poêle, faites-y revenir votre oignon fariné pendant 15 à 20 minutes en remuant constamment. Quand l’oignon est caramélisé et croustillant, c’est bon. S’il est brûlé, hébé c’est trop tard.
Et là ça y est, vous avez un kochari en kit, il ne vous reste plus qu’à assembler tout ça pour le service. Dans le plat de service, vous mettez le riz et les lentilles, que vous mélangez délicatement. J’AI DIT DELICATEMENT, GWEN, CE N’EST PAS UN RIZ AU LAIT QUE JE T’AI DEMANDE, BOUDUCONpardon, excusez-moi, j’ai des commis un peu dispersés en ce moment. Quand c’est fait, vous ajoutez successivement les pâtes, la moitié de la sauce, les pois-chiches, décorer avec la moitié des oignons croustillants. Vous servez en faisant passer le reste de la sauce et des oignons parmi les convives.
Allez les Pharaons, régalez vous et surtout, bon appétit bien dur.
Parie-Maule.
Comment ça les blagues sur maman sont imbitables ? J’ai plus rien à dire sans ça moi.
« Vous le salez puis le roulez dans la farine de la manière qui vous semble la plus appropriée, par exemple en lui demandant de faire barrage à l’extrême droite » : pour une représentante de la start-up nation, je vous trouve un peu caustique Parie-Maule
Miam.
Dommage que la Grèce ne soit pas à la Coupe du Monde, je suis sûr que ça vous aurait inspirée, Parie-Maule.
Même en photo je ne peux plus le voir. C’est devenu une source de constipation violente. Enculé.