Notre Footballologue analyse Marseille-Bordeaux
Notre Footballologue renforce la stratégie de référencement mycosé
Majorettes de la Ligue, arbitre d’or et de nichons…la finale du SuperBol 2010 devait justifier l’existence de la compétition et mettre fin à « 17 ans de frustration », dixit Gabriel Garcia Lauclair. Equipe « type » moins Cheyrou côté marseillais, formation « bis-type » plus Ramé pour Bordeaux, et Niang, les patates au fond du sac face à l’aquammentaire : « C’est vous qui dites ça…nous, on s’en fout ! »
Taïwo sur Fernando (1ère), Kaboré sur Fernando (2ème), Fernando sur Kaboré (3ème), Brandao sur Chalmé (5ème), Ben Arfa sur Trémoulinas (9ème)…l’arbitre Lannoy invoque l’« esprit », les joueurs respectent les contrats : Sané et Diarra sur Lucho (10ème et 14ème), cheville puis genoux, carton jaune chacun. « Impact physique maximal » (Gravelaine) lorsque M’bia et Taïwo descendent à l’épaule Chamakh et Gourcuff (20ème), dans un « match musclé » qui ne démarre qu’après 20 minutes. « Vierge depuis 17ans » (Le Phocéen), l’OM entend aller droit au but, Lucho four et au moulin soutenu défensivement par Kaboré, cherchant Niang dans l’axe, Ben Arfa repiquant au centre (26ème), Brandao s’agitant du catogan sur le flan gauche. Plus expérimentée, Bordeaux la bourgeoise insiste sur l’importance des préliminaires mais bute sur le couple Cissé-Kaboré tandis que les trois tours de la Garde repoussent toute tentative de massage prostatique (33, 35, 42, 43èmes.) Irrité par tant de manières, Diarra-dépendance s’excite tout seul (carton jaune, 14ème) et la nervosité du capitaine girondin (carton rouge inutile face aux Grecs) entraîne la chute des dominos Fernando, Plasil ou encore Wendel. Ainsi, Gourcuff est contraint de descendre plus bas pour lancer les phases offensives, aidé par l’activité de Chamakh. A la 20ème, un pseudo chenillard Wendel-Plasil-Trémoulinas se termine sur une frappe de Gourcuff aux 20 mètres, premier ballon pour Mandanda, et Blanc mime le hard-boot.
A la 32ème, Lucho aux 18 mètres dévie pour Niang qui décale dans la surface Brandao côté droit, Ramé détourne en corner mais l’arbitre, toujours dans « l’esprit », donne 6 mètres, persuadé que le Brésilien est caprin. La position de Brandao sur le côté droit ne correspond pas à une inversion avec Ben Arfa mais à un dézonage ponctuel rendu possible par le profil défensif de Kaboré (contre Cheyrou habituellement) et un placement plus haut de Taïwo à la récupération. Bordeaux réagit par un échange Gourcuff-Chalmé puis Chamakh, coup franc de Wendel sans réussite (36ème.) Les deux amants se rendent caresse après caresse sans pour autant susciter tendresse, sous les yeux de mademoiselle Besson et de son maroquin. Frustré du poste, M’bia jaloux tamponne Kaboré (40ème) et démontre son aisance technique d’une ouverture de l’extérieur à destination de Niang (41ème) que s’empresse de copier Cissé (43ème.) Bref, la bourgeoise se perd en préliminaires, les frustrés s’évertuent à aller droit au but, et le match reste « toujours aussi serré » (Lévêque The connasseur.)
Mi temps : « La résistance a ses limites. »
Daniel Lauclair se souvient des cours de Klaus Altmann à Lyon.
Excédé par ses caméras trop loin du terrain, le réalisateur menace de filmer du toit avec gouttes de pluies apparentes, avant d’offrir un grand moment de mise en abyme : Lauclair questionnant Houillier sur le futur sélectionneur avec tête de Domenech en transparence dans la vitre… La partie reprend, les amants maladroits pensent pour l’autre, le centre de Bonnart (45ème) sonnant comme une amorce de préliminaire quand la percée axiale de Gourcuff stoppée par M’bia, ou encore le dégagement de Ramé dévié de la tête par Chamakh sur Wendel, puis le coup franc de 40 mètres stoppé par un mur de Niang à 9 signale une bourgeoise fauve. Devant l’incompréhension générale, Ben Arfa joue avec l’espace-temps face à Trémoulinas (46ème, carton jaune au réunionnais pour représailles à la 47ème), dans des actions illustrant « la vitesse dans la lenteur » chère à Gilles Deleuze. La blessure de Niang amène Valbuena sur le flanc gauche, pour une attaque de « faux pieds » (Gravelaine) et un Taïwo capitaine (51ème.) La ritournelle de « l’ascendant psychologique pour l’équipe qui ouvrira le score » emplit les ondes, Bordeaux désormais expéditif frappe par Wendel (60ème), Valbuena l’ailier gauche sur le côté droit pour un centre détourné par Sané, corner de Lucho « le timide qui n’osait pas dire qu’il les tirait mieux que tous les autres pour ne pas les froisser », Diawara largue Diarra et s’envole pour l’ouverture du score : 1-0, 60ème. Chamakh refait le khôl de la Gourcuff avant qu’elle n’envoie une « balle vicieuse » au gardien du temple, Chamakh est à deux doigts mais Mandanda se reprend. Ben Arfa et Valbuena s’improvisent côté droit, le rhizome répète sa différence face à Diarra, Trémoulinas et Ciani avant que l’anti-Œdipe ne déclenche son inconscient machinique : 2-0, 67ème. Si les deux « amis » arrêtent le temps, Blanc l’anticipe et met fin au match : Fernando, Gourcuff, Chamakh sortent pour Jussie, Cavenaghi et Gouffran. « Un peu de fraîcheur au moulin bordelais », Lauclair au coin se file la métaphore tout seul.
« Humilité, rester groupé, solidaire », autant de valeurs louées par Guy Stephan mais inhabituelles chez les olympiens. Bien que Ben Arfa rejoigne le côté gauche en phase défensive (même s’il trace une diagonale vers la droite dès le ballon récupéré par ses coéquipiers), que Brandao reste « le taureau brésilien » (Lauclair n’en pleut pu), tandis que « Diawara et M’bia, c’est du tonnerre » (Gravelaine), Deschamps sort quand même Lucho pour verrouiller le côté droit de son Abriel-à-tout-faire (73ème), avant que Chalmé ne détourne un coup franc excentré du dwarf dans ses filets : 3-0, 77ème. Le « masque de Triaud » (Lévêque) se heurte au « moral de fer » (Lauclair), Gilbert et Félix jouent un corner à la rémoise, Gilbert pique dans l’axe, frappe et re-corner que Taïwo explose au second poteau (81ème.) Malgré tout, Sané catapulte un coup franc de Wendel : 3-1, 83ème. La réalisation indique 3-1 mais 2-2 aux buteurs, Chalmé ayant marqué dans son camp mais pour Bordeaux. Ben Arfa sort pour Heinze, l’OM joue à trois stoppeurs puis Taïwo est prié d’éloigner ses conneries le plus loin possible des buts marseillais (aperçu avant centre à la 90ème.) Défaite mais digne, la bourgeoise relance son chenillard en prolongation et manque de peu l’orgasme par petting lorsque Cavenaghi touche le montant (92ème.) Victoire de l’OM, Taïwo est musclé des dents, Andrade prirniche, Godin vomit, Lauclair félicite la veuve porte-bonheur, mais personne pour rappeler que Dada, expert-prophète Horsjeu NPDC, avait prédit cette victoire posthume (ici, à partir de 4’09 »). Et tandis que les Girondins reçoivent une spirale hypnotique en guise d’avertissement pour mardi, les hommes de la présidente, le prépuce en feu et la mycose germante, brandissent leur gobelet, fiers du devoir accompli, satisfaits d’être passés de la coupe aux grandes oreilles à un SuperBol sans manche. Faute de grives, on passe son permis poids lourds…
V’nez sur facebook s’il vous plaît Monsieur le Footbogogole
Tu oublies la sublime coupe d’intertoto et le championnat de L2 en 95…je parlerai même du championnat offert par le PSG à Bordeaux, ça me fait monter la tension.
En parlant de tension, les fameux plans « battements de coeur sur fond gris » ne te manquent pas le barbu ? ça c’était de la(rt) réalisation…