Notre Footballologue analyse Bordeaux-Montpellier

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Notre Footballologue a mal à sa France. Ils sont tous deux « fatigués psychiquement »

(Le footballologue… « fatigué psychiquement »)

Tandis que le vendeur-répresentant-placier présidentiel fustige « une clientèle dont nous n’avons pas besoin », Michèle Alliot-Marie dénonce des personnes « intellectuellement limitées » sans plus de précisions, si ce n’est qu’il ne s’agit pas de son « cher Brice », quant à lui « intellectuellement malhonnête. »

De son côté, Frédéric Lefebvre écarte toute possibilité de réhabilitation, car « quand les Français vont aller voter, il faut bien qu’ils se souviennent qu’il y a deux conceptions de la sécurité dans notre pays : la majorité présidentielle, qui a choisi comme tête de liste (Seine-Saint-Denis) un capitaine de police (Bruno Beschizza) issu de la diversité, et le PS, qui a choisi quelqu’un qui a été condamné. »

Au final, seule l’armée tend la main à ces mystérieux inconnus : « Devenez-vous-même.com »… « Etre-marin.fr »

Conscient que « la société française est fatiguée psychiquement » (Jean-Paul Delevoye, médiateur de la République), le CFC expose de magnifiques créatures derrières Mathoux et Ménès, déesses Hugo Prattiennes en mal de Corto, tant le sosie sous U.V de Jason Boutoille gâche le décor. Erotomane en manque, seul Le Fumoir répond aux critères de l’exil quand… « tous les dimanches, un vuvuzela ! »… « Bonsssouèrrre les z’amis…(pouêêêttt…) »… Gottlied repasse Pratt, Bordeaux affronte Montpellier, les hommes du président rencontrent les jeunettes de Nanou Girard, et le pornolologue en urgence diagnostique : « cas typique de Gilles de la Levrette. »

Seul Caspard David Friedrich est à même de rendre le désarroi d’un Blanc défiant l’hostilité de la nature et des cons fédérés. Ulcéré, le placide en a même perdu son 451 pour revenir au 442 d’avant Jacques Delors : Gourcuff en soutien de Chamakh et Cavenaghi, Wendel-Fernando-Plasil en récupérateurs-relayeurs, et les quatre de d’hab pour affronter les écoliers du cap d’Agde. En face, « papy » Girard empile les petits formats (1m75, moins de 70kg au Marie-France Garaud) pour passer du Paradiso à la Présidence, via un 433 « Pitau en bas » à fort accent marseillais. La densité héraultaise assaille d’entrée la petite chenille girondine, et Pitau, jadis 8 du « 10 », redéfinit la notion de « sentinelle » en s’imposant comme l’anti-Diarra.

N’ayant de raison d’être que dans la récupération et le domaine aérien, Diarra incarne à lui seul l’idéal de la fonction, soit « une grande digue noire », à faire pâlir d’envie les habitants de La Rochelle. A priori, 1m78 pour 71kg, de type caucasien vachement prononcé, Romain Pitau n’a pas le calibre…mais plus de technique. Voir Spahic lui adresser une passe de la tête devant sa surface (37ème) résume à la fois l’ambition technique héraultaise et la confiance placée dans le capitaine montpelliérain, véritable meneur d’un jeu fait de passes courtes, de lignes serrées (ligne de 5 = 2 latéraux + 3 milieux devant la paire de centraux en phase défensive), de coups (coudes, talons, pieds…de préférence dans les génitoires, mais le visage fait l’affaire également), de déplacements coordonnés, le tout sous cocaïne. En phase offensive, un des deux relayeurs (Costa vers l’axe, Marveaux le plus souvent à destination de l’aile droite) plonge vers l’avant, Pitau et l’autre relayeur restant en soutien, pour une « attakakat » qui n’en finit pas de ravir Eric Di Méco.

Inversion des ailiers (Aït Fana et Camara, dès le début du match), adaptation à l’adversaire (Trémoulinas ne déborde pas plus de 20 minutes avant que Camara ne coupe le gaz) et, surprise de Papy, un Jeunechamp priapique. Tandis que les historiens dissertent depuis une demi heure sur la « bataille du milieu de terrain »,  l’ex-teigne nîmoise s’en prend au couloir gauche, provoquant d’inattendus décalages fatales à Chalmé et Ciani, notamment sur une ouverture à destination de Montano : penalty, carton rouge pour Ciani, « double peine » pour Dugarry, mais Costa, nerveux pour sa première devant les caméras, bute sur Carrasso (31ème.) Côté droit, Yangambiwa, plus statique, se contente de servir Marveaux, relayeurs tendance ailier droit, tandis que Camara rejoint Montano dans l’axe, et que Costa quitte Pitau pour la surface adverse. Dépassé par le nombre des participants, Chalmé, pourtant déjà averti, met la main, penalty, non expulsion illogique dite « de compensation », Libellule inquiète demande à Champignon si « ça va renter ? » Le sémillant se veut rassurant, mais l’improbable dialogue « avé l’assent » perturbe un Montano qui, du midi, ne connaissait que Don Patillo : le Colombien assure en « stop and go », Bré exige qu’il aille au bout, mais qu’importe, Carrasso porte un nuvaring (40ème.) Mi temps, Bordeaux devrait évoluer à 9 avec un retard de 2 buts, mais rentre à 10 sur un score vierge.

« C’est une équipe fraîche. »

Alain Giresse, politologue de 100% FOOT

Dès la reprise, les gobeurs d’huîtres semblent lassés de lécher des savonnettes et enferment les jeunettes côté gauche, resservant ainsi le coup du Pirée. L’hommage tchèque à Hergé et celui du Brésil à l’industrie française bloquent désormais les latéraux, Chalmé et Trémoulinas s’occupent des faux-relayeurs, Planus et Sané (entrée à la place de Cavenaghi suite à l’expulsion de Ciani) jaillissent sur les ailiers. A la 49ème, Jeunechamp s’échappe pour la dernière fois, Marveaux déborde et dribble jusqu’à l’Erding (frappe aux et en 6 mètres) une ultime fois (51ème), Bordeaux cherche les déviations de Chamakh bien pris par El-Kaoutari, Gourcuff pénétrerait bien dans le gaysouk mais Spahic fait des manières. Entre les couloirs et le festival aérien, le Président a fait disparaître Pitau. A la 56ème, Gourcuff fait le dos rond, Spahic dégringole et sort, le jeu et les effectifs s’équilibrent, long coup franc pour la tête de Chamakh, Plasil remise vaguement, et « maximum de réussite pour le marocain » à l’entrée de la surface : 1-0, 59ème. Hagarde, la joyeuse débande à Nanou doit désormais se coltiner le bloc 4+4 des mytiliculteurs d’Arcachon, plus Chamakh au pressing, à la récupération, à la « faute tactique » (71ème sur Spahic) et à la brillantine du docteur Roja.

Jussié et Sertic remplace Wendel et Plasil, Sané ouvre la porte à un départ de Ciani, et Girard refait l’aile droite de la benne (Bocaly-Belhanda-Dernis.) Dugarry jubile depuis 30 minutes, Margotton se voit déjà invité au Nulle part ailleurs pour fêter ça, seul Amsellem, d’un ralenti trop sibyllin pour être commenté par le meilleur consultant de Gironde, ose subodorer que l’absence de Spahic, marsupilami défensif hors pair, aurait éventuellement peut-être pu jouer sur le but bordelais. « Une faute toutes les deux minutes », 19 à 26 au passif des montpelliérains, et un énième coup franc à 25 mètres des buts bordelais : mur à 3, Costa au coup franc, Carrasso au revers…1-1, 94ème. « A l’arrivée, c’est logique » Margotton…qui paiera logiquement sa part.

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