Notre Footballologue analyse Norvège France

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L’ancien se met à jour pour les petits jeunes.

La crise économique des années 30 enfanta des polaks et autres ritals, celle des années 70 donna naissance aux bougnoules, portos et autres négros…2010 « invente » romanos et islamos, en attendant 2012 pour discuter rouquins et sarkos. De son côté, la FFF en quête d’identité reprend le concept de Eddy Barclay pour ses soirées, avec une condition d’admission au château : Blanc…malgré, comme l’a noté l’éditeur en véritable chef de famille, une relative tolérance pour les barbes bleues.

Calife à la place du pontifiant, Lizarazu sort sa flûte de paon et fait l’éloge de « ces choses simples » que Blanc se fait un devoir d’offrir, y compris en version volaille sous blister vert. Le « 442 losange » aligné en première période permet ainsi d’admirer Peter Sellers dans sa cage, aux commandes d’une paire échangiste victime de « problèmes de communications » (Liza), Mexès l’infidèle (5ème partenaire différent en 13 rencontres, info CJP) faisant rimer Eva avec avant-bras tandis que Rami de sexe n’évoque que ce qui en sort, et encore, avec l’enfantin redoublement syllabique qui fait toute l’ingénuité des femelles de Grande Section (« pipi », « pet pet », « popot », « cucul », « caca », « popot », « ayaïe ») Condamné à la sur virilisation de soi par son patronyme, Fanni à droite est le pendant du gaucher Cissokho, mais se doit tout de même de combiner avec Sissokho dans le couloir… mon premier est coiffé comme ma chatte, mon second reste glabre comme un cul pré pubère et mon tout est un moyen mnémotechnique indispensable quand adidas ne floque pas les noms sur les maillots…même si le raisonnement veut dès lors que la sentinelle M’Vila partage litière avec son partenaire du Stade. Trèfle de plaisanterie de futur ex équipementier, Charles N’Zogbia occupe le milieu gauche, Nasri mène le jeu et Hoarau, manche orphelin de la masse turc, se fait tourner autour par une vague anagramme de Henry.

Fils de Zardoz, Zarazu craint que, « surexcités », les jeunes ne se tirent sur le frein au risque de le rompre mais, comme sus évoquée, l’ensemble n’exhale guère plus qu’un léger fumé bien bitable vue les circonstances. Ainsi, la jeunesse envoie de longs ballons sur l’occiput réunionnais qui remise sur ses milieux (Nasri, 25ème ; Sissokho, 30ème) ou prolonge dans la profondeur pour Emry. A ce fondamental d’une attaque Bud Spencer-Terence Hill, l’équipe ajoute deux variantes :

–         Jusqu’à « la mi temps de la première période » (CJP), un relayeur (N’Zogbia ou Sissokho) descend au niveau de Mvila, sert Hoareau décroché dans l’espace délaissé qui écarte vers l’autre relayeur monté d’un cran. Ce mouvement créé un décalage permettant un débordement, un service au latérailier dans le couloir ou une option plus directe avec Nasri dans l’axe voire Rémy, même si ce dernier joue trop souvent ailier droit. (ex : 10ème minute)

–         Le dernier quart d’heure voit Sissokho s’aligner plus souvent sur M’Vila tandis que N’Zogbia reste à hauteur de Nasri. Si la première option créé le décalage par les décrochages du relayeur et de Hoarau, cette variante repose sur le coup de reins de Nasri et débute alors ce qu’aucune fan n’espère être la version « show » du gunner (feinte et tire, 35ème ; décalage pour Cissokho à la 40ème.)

Les regrets viennent des côtés où Cissokho semble timide et N’Zogbia bien plus intéressant offensivement que le gone (récupération et centre parfait pour la tête de Rémy, 16ème) tandis que Fanni et Sissokho ne sont que d’énièmes cubes coloniaux. A leur décharge, ils devaient affronter le côté fort norvégien avec Riise, Pedersen voire Huseklepp, mais il serait peut-être temps qu’un véritable entraîneur trouve un poste au toulousain sous peine de finir Stephane Appiah (colère de Blanc sur sa relance « AZF » à la 14ème ; marquage lâche à la 35ème.)

Mi temps : « Un stade sans vuvuzela…ça fait plaisir. »

Désireux de figurer aux soirées de l’« empereur du micro sillon », CJP fait du zèle.

« Beaucoup moins discipliné » regrette Zarazu tandis que CJP illustre le propos, évoquant une « grosse puissance physique du romain » pour Menez (1m81 pour 69kg), les entrées de Cabaye et Briand « car il faut marquer » en plaçant le premier « à la place de Samir Nasri » car « il sait jouer court, jouer long », avant de qualifier cette défaite de « bon match » où « il y a plus d’occasion que durant toue la coupe du monde. » En effet, gros relâchement en cette troisième période de ce match de deux mi temps puisque Blanc aligne un 451 à deux récupérateurs sous prétexte que Bernard Fa, Samuel Nasriowicz, Gérard Menez et Benjamin Zema sont français depuis 1987. L’hématocrite au niveau de la mer, Lass partage la récupération avec M’Vila et la France rêve d’un carré magique 87 agrémenté de Cissokho et Fanni sur les ailes. « Que nenni ! » s’exclame hargneux un Delavillelumière de retour d’Ibiza tandis que l’infamie inonde l’écran. Soit les deux milieux sont des esthètes de la « passe créatrice » tels Iniesta et Xavi (et encore, Busquets les couvre en sentinelle), soit il y a complémentarité entre un défensif (Khedira) et un joueur capable d’apporter de la verticalité par ses passes voire de la percussion par ses dribbles (Schweinsteiger), soit ces deux milieux se partagent le boulot d’un seul, ajoute une passe horizontale à la relance, donc ralentissent l’animation et permettent au bloc adverse de se replacer. Ainsi, a-t-on vu le carré 87, déjà peu connu pour son sens collectif, décrocher dos au but pour remiser ou tenter des rotations à 145°, le quart restant correspondant au troisième norvégien récupérant le ballon quand bien même les deux autres seraient éliminés. Ainsi, parquées dans un enclos de 30m², les tricoteuses ont été privées de pelote, les latérailiers n’ont jamais apporté de profondeur et la seule occasion, due à trois norvégiens venus bêtement presser la défense française à 80 mètres de leur but, s’est conclue par une passe ratée de Benzema à destination d’un Ben Arfa « trop près » (CJP, 85ème.) En face, les norvégiens organisés en 4411 puis en 451 ont concentré leurs forces sur le flanc gauche avec Riise, Pedersen et Huseklepp (en permutations constantes avec Grindheim), mis Ruffier à contribution à maintes reprises et su profiter des largesses de marquage (Hoarau, 50ème : 1-1 ) et d’une faute technique de Lass (72ème : 2-1) pour l’emporter malgré l’ouverture du score de Ben Arfa suite à un raid solitaire conclu d’une frappe puissante aux 20 mètres (48ème : 0-1.)

Entre deux points sur l’état de la pelouse, le chewing gum de Blanc et ce kleenex venu essuyer les présidentielles lunettes souillées par la pluie, Frédéric Calange livre quelques éclaircissement sur cette soirée : débuts sur une défaite, comme avant lui Gérard Houllier, et impressions d’immaculé sur une « défaite ennuyeuse » malgré « des choses intéressantes », un groupe « déçu » car « venu pour gagner », et des choses « bonnes et moins bonnes. » Bref, deux récupérateurs, la défaite…la même chose en Blanc.

France 1ère mi temps :

Hoarau            Rémy

Nasri

N’Zogbia                        Sissokho

M’Vila

Cissokho                                                     Fanni

Mexès             Rami

Ruffier

France 2nde mi temps :

Benzema

Menez     Nasri     Ben Arfa

Lass            Mvila

Cissokho                                 Fanni

Mexès        Rami

Ruffier

Norvège :

Abdellaoue

Pedersen                                             Huseklepp

Grindheim                    Riise

Hauger

Riise                                                               Hogli

Hangeland        Waehler

Knudsen

17 thoughts on “Notre Footballologue analyse Norvège France

  1. Bernard Fa. La vache j’ai mis deux semaines à la comprendre celle-là. Pour un mec qui est allé voir Bernard Peur à Arras il y a un mois faut pas être doué…

    Sinon pas facile la charade du Père FHourraFootballologue cette semaine. Par contre le schéma de jeu tout en bas est limpide : c’est exactement ce qu’on a vu sur le terrain hier soir.

  2. à mon avis on en reverra la majorité

    ou alors ça voudrait dire que Blanc rappelle tout les « sud-af » et là on repart pour deux ans de galère en pire avec un sélectionneur même pas marrant

  3. des 23 rebelles, juste : Lloris, Le genre parfait Goucuff, L’émir D’abou Diaby, et enfin le tevez du pauvre Clichy, méritent rappelés !

    Le reste au Pensionnat de chavagne !

  4. La majorité?? à savoir ceux qui ont joué et qui n’ont pas déçu…combien en comptes-tu??

    De toute façon, on n’a plus de certitudes. Blanc devra prospecter encore quelques matchs avant de trouver l’équipe type.

  5. pour moi on reverra Fanni (on a pas beaucoup d’arrière droit de toutes façons), Rami et Mexès (la défense centrale que Blanc veut stabiliser), les deux CSissokho (fort potentiel tous les deux), Mvila (très bon hier soir), Nasri (sinon à quoi bon lui donner les clés hier), Hoarau (profil qui plait à Blanc, jurisprudence Chamakh, et on en a pas d’autre du même type), Remy, Briand, Benzema et Ben Arfa (ceux ci représentent quand même l’avenir en attaque, à moins qu’on ait encore envie de se coltiner Anelka et Govou?)

    ça fait 12 sur 17, une majorité

    Pour les autres:
    Ruffier c’est cuit
    Nzogbia je l’aime bien mais il y a trop de concurrence en milieu gauche (malouda, Ribery entre autre)
    L Diarra: une énigme, qu’est ce que Chelsea et le Real lui ont successivement trouvé?
    Menez: c’est lui ou Ben Arfa, mais pas les deux ou alors faut changer la règle et jouer avec deux ballons

  6. Sinon pour différencier les 2 6chocos on peut aussi se fier à l’orthographe exacte de leur prénom:
    Cissokho pour le défenseur
    Cissoko pour le milieu.
    Tout ça tiens juste à un H

  7. je sais que ça ne s’écrit pas pareil mais je suis un peu feignant

    par contre je ne savais pas que c’était leur prénom :)

  8. on est donc d’accord Omario

    le jeu pourrait être maintenant de deviner quels sont ceux qui vont revenir parmi les « sud-af »

    je parie sur: Lloris, Mandanda, Sagna, Squilacci, Toulalan, Diaby, A Diarra, Gourcuff, Malouda

  9. J’ai beau ne pas chercher je ne trouve toujours pas de réponse à l’énigme du Footballologue et ça m’agace.

    (Parmi ceux qu’on ne reverra pas de si tôt je miserai bien sur Lassana Diarra qui a par contre révélé un don certain pour l’antifoot)

  10. Oui tu as cité « la majorité » des potentiels revenants.

    Mais A.Diarra et Malouda me paraissent âgés pour une nouvelle aventure il ont 29-30. A l’Euro dans deux ans ils seront usés.

    Sagna…il m’énerve!!

    Alors pour Blanc, 442 ou 4231??

  11. d’accord avec toi pour Sagna mais on a qui à droite?
    c’est comme pour Ribery, je ne l’ai pas mis parce que je ne le supporte pas (et ça ne date pas d’hier, mais au moins depuis son cinéma pour partir de Marseille à Lyon)

    Pour A diarra et Malouda, ce que tu dis est assez vrai aussi,
    sauf que Diarra était le capitaine des girondins.
    pour Malouda, c’est juste que je l’aime bien (c’est peut être une réaction anti Pierre Menes qui fais ça)

    pour le système, le 442 d’hier a semblé moins fouilli que le 4231.

    mais bon le problème du système… quand on voit que les trois premiers de la dernière coupe du monde jouaient avec deux milieux défensifs

  12. Plus simple: interdisons le flocage des noms sur les maillot et revenons aux numéros de 1 à 11 pour les titulaires.

    A l’ancienne, ou comme dans le foot amateur (à l’ancienne donc): « le 8, ne lâche pas le 8! »

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