Footballologue

D’un côté, le plus grand club capitaliste français, de l’autre, Benfica, champion d’un Portugal passé de la saudade lazariste à l’uniforme « blazer-chemise blanche-cravatte rouge » du bairros d’affaires de Lisbonne via la case UE. Dehors, l’Etatprise Fillon a commandé un sondage : l’espèce est-elle libérale par essence ?

Grand classique de LdC, le clarckisme lyonnais refait surface avec le retour de Lisandro et l’apport de Gourcuff, MC Gauche, pendant de Pjanic à droite. Les mouvements circulaires du kholos le font pointer du triangle, Pjanic sent que son partenaire n’a d’yeux que pour l’argentin et se rapproche de Gonalons. Le flanc gauche combine entre Bastos-Gourcuff-Lisandro tandis qu’à droite, Briand colle la ligne, le jeu dilate, même Reveillère s’introduit et pousse l’ex-rennais au centre où les décrochages de Licha lui font place. Défensivement, l’OL se replie sur un 4141 avec Bastos et Briand très bas afin de contrer les latérailiers « lis-pouet…ahahah… » (Zarazu, fils de Zardoz) et de permettre aux latéraux de serrer l’axe. Diakhaté met l’impact sur l’attaquant libre (Saviola, Aimar, Gaitain) tandis que Cris s’accroche à Kardec. C’est poussif, approximatif mais le trio Bastos-Gourcuff-Lisandro reste en gestation pendant que Briand apprend à se rendre utile tantôt à droite, tantôt en position de second avant-centre, en permettant le jeu long dans le dos des latérailiers (sédentarisation de Fabio Coentrao en première période.)

Jesus in bondage a placé Javi Garcia-Carlos Martins en cockring et taquine la rosette au rythme de ses montées de gonades. Le dispositif s’appuie sur un socle défensif Tahiti Bob-Luizao-Javi Garcia-Carlos Martins au service de couloirs animés par Gatian-Coentrao à gauche et Maxi Perrerira-Aimar à droite. Saviola joue 9 ½ sous le tchèque Kardec et le tout s’anime de combinaisons courtes dans l’axe en vue de décaler un des latérailiers. Un déséquilibre apparaît entre Javi Garcia et Carlos Martins, ce dernier, 10 en 6 se révélant être le chef d’orchestre de l’équipe tandis que Garcia se veut quasi sentinelle. Toutefois, l’opposition de joueurs techniques comme Gourcuff et Pjanic ainsi que les fréquentes absences des latérailiers obligent l’espagnol à se multiplier tandis que son comparse n’existe qu’en phase offensive. A la 21ème, une prise de risque de 10 en position de 6 permet à Gourcuff de lancer Bastos pour un centre sur le crâne de Briand : 1-0.

Mi temps : « Ben ya du monde autour du petit trou noir… »

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Pjanic plus haut décale Briand pour un centre vers Lisandro (45ème)…Gonalons trouve Reveillère pour une transversale vers Bastos (47ème)…Pjanic combine avec Reveillère vers Briand qui centre pour Lisandro en mode Lemming Digger (48ème)…certes, Lisandro a La Rabbia et Bastos l’a en feu mais ce regain d’en vit de l’OL s’explique également par l’expulsion de Judas à la 43ème. En effet, Jesus doit désormais se passer de son 9 ½ – « lapin grivois » Zarazu) ayant glissé côté gauche – et donc d’un appui supplémentaire en phase offensive mais surtout d’un élément de surnombre dans le pressing. Ainsi, la zone de Gonalons est libérée, Pjanic et Briand jouent plus haut tandis que Reveillère carbure toujours à l’eau pétillante. De plus, le moteur lisboète est en panne sèche puisque l’offensif Carlos Martins évolue sur la même ligne que Javi Garcia en duel face à Pjanic.

Gourmand, Lisandro s’intercale entre les DC et les MDC afin d’apporter un appui court à ses deux meneurs tandis que Briand glisse second avant-centre. A la 50ème, le surnombre lyonnais dans l’axe récupère et sert Briand dans l’axe, une deux avec le poteau afin de repasser ailier droit et centrer pour Licha aux forceps : 2-0. Jesus tente de passer à 3 milieux offensifs en changeant toute sa ligne (Cesar Peixoto-Jara-Salivo entrent pour Saviola-Aimar-Carlos Martins), Gourcuff tripote à une pipe du petting de la classe américaine, Puel prend son Pied pour fristrer Bastos mais la clé se trouve dans le dos de latérailiers bridés après le second but et lâchés de nouveaux pour la « chute de tension lyonnaise » (Zarazu) des dix dernières minutes. Gerland a pu juger le work in progress pour une victoire finale des néo libéraux faute d’alternative. Et tandis que Guerlain rappelle que le travail n’existe que par le salaire, le Pessoa Luna adresse un signe au webmaster…

1 thought on “Notre Footballologue analyse OL-Benfica

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