Tandis que la crise punit les plus dispendieux, une hérésie émerge et entend restaurer le football post-Bosman dans son message originel. Vaincu, St Germain sur son âne à rejoint le Créateur, laissant place au Paris Saint Cathare…

Gromis…

Attendue solide sur ses bases et incisif dans le couloir gauche, l’OL de Garde propose un 4231 en phase offensive (Lacazette sous Gomis) et passe en 442 à la médiane en position défensive. Le socle Lovren-Koné + Källström-Gonalons s’impose dans l’axe du terrain tandis que les latéraux soutiennent un trio Bastos-Lacazette-Briand au service de Gomis. Soucieux de surprendre un adversaire déterminé à jouer haut, Garde met la pression sur le socle défensif adverse (Lugano-Camara-Matuidi.) Au programme, jeu long sur Gomis qui remise pour Lacazette, Briand voire Bastos, invité à délaisser son couloir gauche pour l’axe. Lugano subit la loi de l’« hippopanthère » mais entre mauvais choix et choix de mauvais, les offensifs lyonnais trahissent l’option tactique de leur entraîneur.

Pastore des âmes…

Antoine le Prosélyte bâtit une cathédrale autour de ses quatre offensifs (Né², Pastore, Gameiro, Ménez) et consacre Bodmer au service du culte. Ainsi, la paire Matuidi-Bodmer est verticalisée et le PSG s’appuie sur un trio Lugano-Camara-Matuidi vaguement soutenus par Ceara et Saka Zulu Tiéné. Le jeu tourne autour de l’entente Né²-Pastore sur le flan gauche tandis que Gameiro et Bodmer s’invitent aux alentours, Ménez mettant 20 minutes à réaliser la situation. L’OL joue bas mais ses centraux se révélant incapables de gicler sur l’adversaire, Pastore profite d’une bande entre les défenseurs et la paire de milieux pour enchaîner : pointu (19ème), double pas de tango qui bouleverse l’arbitre (27ème), tête (29ème), frappe contrée (37ème.) Entre égoïsme et maladresse, l’hérétique imite Gomis et moque la Ligue 1.

Pastore des ânes…

Seconde période et Garde cède en plaçant Bastos dans le couloir gauche. L’OL use de son point fort et une combinaison Bastos-Cissokho-Bastos fait centre quand la tête de Gomis n’est pas cadrée (48ème.) La paire Källström-Gonalons à plat transperce Chantôme (entrée pour Matuidi blessé, 55ème) sous Bodmer mais baisse bientôt pavillon tandis que le PSG maintient la pression sur Koné. Trop en confiance, les milieux lyonnais plongent vers l’avant (Gonalons, début seconde période) et sur une perte de balle de Källström à la médiane, Bodmer lance Pastore : 1-0, sans même un regard pour ses partenaires. L’Argentin a beau s’être fait une raison, il reste soucieux du spectacle et fait briller Lloris en servant Gameiro (69ème) quand la tête de Gomis n’est pas cadrée (énième service de Bastos, 70ème.)

Innocent III wants you for the Christian army…

Belfodil pour Lacazette (60ème) mais personne pour suppléer Gonalons ou Källström alors que Sissoko soulage Bodmer (77ème) et Jallet remplace Gameiro (85ème.) Le PSG gère sa fin de match en profitant des courses de Ménez venu contre-attaquer sur le côté gauche (Né² à droite…avec Pastore à proximité) et double la mise par Jallet suite à un coup-franc de Né² : 2-0, 89ème. Les « parfaits » cathares s’emparent du pouvoir et défient jusqu’aux nouveaux ordres mendiants lyonnais et marseillais. De Brest à Montpellier, de Lille à Bordeaux, Innocent III cherche le Simon de Montfort qui mènera la Croisade.

Notre Footballologue.

Pas salaud pour un sou, Notre Footballologue vous file les images.

10 thoughts on “Notre Footballologue analyse PSG-OL (2-0)

  1. Un match de dingues, si Gomis avait cadré le PSG aurait eu chaud aux fesses.

    Bodmer le vertical, je n’en peu plus, je préfère Chantome ou Sissoko.

  2. Bodmer est énigmatique

    Plutot pas mal derrière la pointe mais catastrophique à ce poste de relayeur où il affiche clairement ses limites physiques. Ce type n’a pas le coffre pour jouer à ce poste alors que la Menace Chantome attend patiemment…

  3. Bodmer est justement le meneur de jeu bis du PSG, quand Pastore devient second attaquant, Bodmer prend les rênes du jeu.

    Bodmer c’est surtout et avant la garantie et l’assurance qualité du relai entre la défense et l’attaque, c’est le lien, the link comme dirait les anglais. Les Matuidi et Chantôme étant plus des sentinelles, des vrais milieux défensifs, ils ont cependant plus de mal à relancer le jeu dès qu’ils regagnent un ballon, c’est pour cela que Bodmer reste dans les parages pour le récupérer et le relancer.

    Faut pas se fier à la feuille de match, Paris joue avec un seul milieu défensif !

    Bodmer peut paraitre une énigme, mais aujourd’hui comme le jeu parisien n’est pas encore au top et que l’équipe est encore en chantier, Bodmer est le mastique qui tient l’équipe est en place. Cependant, le jour où Matuidi ou Cissoko sauront trouver leurs partenaires de devant, la place de Bodmer sera remise en cause.

  4. Pas d’accord avec toi Elino au sujet de Chantome. Pour moi il mérite largement la place de Bodmer, il a le coffre, l’activité et la hargne, et sa qualité de passe est très sûre. Bodmer lui va disparaître des radars un match sur deux…

  5. @elino

    Si je puis me pemettre, je suis en totale contradiction avec ton analyse.

    Chantome est un vrai 8, un joueur comme qui s’épanouit dans la verticalité. Son apport au jeu offensif est primordial et il suffit, pour s’en rendre compte, de regarder l’impact qu’il a eu la saison dernière.

    Bodmer n’a pas les qualités physiques pour avoir du champ devant lui. Il est le second meneur de l’équipe et sur ce point je te rejoins.

    Maintenant, mise à part sa passe pour Jabier, il n’a pas eu d’impact sur le jeu, se trouvant souvent en retrait des occaz, n’étant que très rarement sur les seconds ballons/et aux abords de la surface, et pour finir n’accélère en rien le jeu.
    Ce type a une superbe qualité de passe mais il aime la chique.

    D’ailleurs, la victoire s’est construite lorsque chantome rentra sur le terrain, effectuant ainsi le taf de bigMat.

  6. Chantome est un 8 pur. plus de 90% de passe vers l’avant reussi et est l’un des joueurs de L1 qui a le plus « remonté » le ballon de son camps a celui de l’adversaire. chantome n’est pas un 6. Chantome Matuidi ça va envoyé du lourd. Avec Sissoko bodmer en doublure, on ne peut pas parler de « remplaçant » … On a un gros banc cette année ! Quand a bodmer, il marche, sur le terrain ça en devient enervant. Il a une qualité de passe exceptionnel, dommage qu’il joue comme un senateur !

  7. Je prend pas parti entre Chantôme et Bodmer, mais je considère que Chantôme n’a rien d’une sentinelle, c’est un 8. Quant à Bodmer, c’est un très bon 10, un bon 8 et certainement pas une chèvre comme je le lis souvent dans les commentaires ou dans les acad’ de P’tit Louis

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