Notre Footballologue analyse PSG-OM

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Notre Footballologue se demande qui de Sarkozy ou de De Gaulle est une parenthèse?

Le Clasico de Ligue 1…autant inviter David Hamilton à une expo de Larry Clark.

Trois jours après l’Europa League, Kombouaré aligne un PSG pas si à plat que cela. En effet, le 442 présenté cherche la verticalité en phase offensive grâce au placement de Chantôme et Hoarau. Le premier se place 10 mètres devant Makelele pour rejoindre le second, 10 mètres en retrait de Erding. Ainsi, la colonne parisienne se redresse à la moindre occasion pour mieux décaler Néné ou Giuly à l’approche de la surface voire trouver Erding en profondeur. Dans les couloirs, les paires s’accouplent. A gauche, Néné le sédentaire profite des appels de Tiéné ou glisse dans l’axe lorsque Erding prend l’aile gauche. A l’opposé, l’impact de Giuly oblige Taïwo et Heinze à tenir leur zone tandis que la vitesse de Jallet impose un travail défensif à Valbuena. Ainsi, le PSG pratique un jeu axial et direct jusqu’aux 35 mètres, l’équipe adverse se contracte dans l’axe et offre des décalages dont profitent les milieux excentrés. A la 8ème minute, Chantôme fixe la défense phocéenne et décale Néné esseulé côté gauche pour une frappe repoussée par Mandanda dans les pieds de Erding : 1-0, 8ème. Les fils de Lynx dévorent des marseillais qui ploient sous le pressing, Néné glisse dans l’axe, ouverture lobée pour Hoarau : 2-0, 13ème.

Si le mercato devait apporter des retouches à un système péniblement mis en place depuis janvier 2010, les modifications apportées à l’effectif olympien, loin de renforcer le système, obligent à sa remise en question. En effet, l’impact défensif phocéen ne tient qu’à l’association Diawara-M’bia, l’agressivité de Heinze ne compensant plus son déficit physique sur ce poste tandis que Kaboré doit s’élever tactiquement et techniquement pour espérer s’imposer en sentinelle. Certes, les positionnements du couple Chantôme-Hoarau ajoutés au naufrage de Azpilicueta le condamnaient mais ses errances riment avec carences là où Deschamps attendait que Diarra balance. Privé de socle défensif, l’OM ne parvient pas à remonter les 20 mètres nécessaires pour transformer en occasions les déviations de Lucho et autres wheel de Valbuena ,tandis que Rémy reste cloué à son couloir droit et Gignac ne cesse d’emprunter les côtés. L’exercice est fallacieux mais le remplacement de Kaboré par Abriel à la mi temps y invite : avec deux milieux défensifs (Cheyrou-Abriel) à la relance, Valbuena-Lucho en meneurs et un duo désaxé Gignac-Rémy, l’OM de la seconde période ressemble à la Bite à Dudu (le Brésil de Dunga) avec sa paire Gilberto Silva-Felipe Melo prolongée par Kaka-Elano et Robinho-Luis Fabiano tandis que Maicon et Bastos jouent les gonades. Une telle érectilité sous-entend un « buteur », comprenez un attaquant obsédé par le moyen d’arriver le plus rapidement au but, là où Gignac fonce systématiquement sur un côté (le gauche, déserté par Valbuena) pour contourner le bloc adverse. Utile pour temporiser et permettre à une équipe défensive de remonter mais handicapant dans un schéma « droit au but. »

Aussi, l’OM débande quand le PSG se contracte, Erding et Giuly cédant leur place à Bodmer et Luyindula pour un 451 « verrou » que ni Ayew, ni Brandao ne sautent. Signe d’impuissance, Diawara nénervé tatoue ses crampons sur le cadeau princier (73ème) tandis que les parisiens l’emportent 6 ans après leur dernier succès à domicile dans un clasico. Mercredi, l’OM retrouve son laboratoire…gros TP en prévision.

6 thoughts on “Notre Footballologue analyse PSG-OM

  1. C’est qui Diarra??

    Mon esprit tordu a compris que les parisiens avaient une grosse bit**, c’est ça??

    ps : comparer Marseille à la selecao c’est un peu fort parce que entre Azpi et Maicon il faudrait y mettre la faille de San Andreas pour combler l’écart de performance.

  2. Bah ce serait pas l’élément tactqieu que Deschamps voulait cet été et qui pousse des arbitres ?

  3. C’est limpide. Sans un 6 à la Diarra, la meilleure équipe reste Diawara et M’Bia dans l’axe, Doudou en 6 et Kaboré qui tapine entre Doudou et Lucho.

  4. Non moi j’ai trouvé que le Maicon de la semaine dernière en champion’s avait le même niveau que le Azpi d’hier soir : fantomatique !!
    Sinon le Diarra en question c’est celui de Bordeaux, celui que l’om aurait dû vraiment acheté l’été dernier, au lieu de mettre 7 millions dans un espagnol pupille, 15 dans une pale imitation de Thierry Henry, et 15 autre dans le héros de Super Size Me…

  5. « ses errances riment avec carences là où Deschamps attendait que Diarra balance »
    Quand le Football devient poésie ;)

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