Rennes X OM, 30/01/2012

Menhirs…

Pas de port à Rennes et pourtant l’ombre du commerce triangulaire plâne sur la pelouse. Ça coulisse,  sprinte, percute, décroche, se replie et attaque tout en puissance, en détente et en triangle. Si le Barça recrute sur la lecture du jeu, le stade rennais s’appuie sur des critères que pas même un Blanc ne peut évoquer, pour un résultat aussi séduisant qu’une histoire des bleus depuis 2004. Soit un bloc équipe groupé sur 30 mètres de part et d’autre de la médiane, deux « impact player » pour « percuter Robert… », un 10 pour faire cinq au milieu, le tout avoisinant le mètre quatre-vingt cinq au garrot pour un bon 80 kilos. Sur une perte de balle de Lucho plein axe aux 25 mètres, Doumbia ouvre le score: 1-0, 16ème; à la 28ème, Danzé centre, Kembo reprend mais Mandanda s’envole. Principalement pris à défaut sur leur flanc droit, les bretons doublent la mise par Apam de la tête sur pseudo-centre de Rémy: 1-1, Lucho sous traite sa tête, 43ème.

Château d’If…

Château d’If, deux paires latérales et un athlète au large, Deschamps rend hommage à l’apport tactique italien sans lequel, de la coupe du monde au stade rennais, rien n’eut été possible. Alingant un socle de 5, tentation est presque de le remercier d’oser rompre avec le 4231 propre à tous les « jeunes » entraineurs de Ligue1. A croire qu’à l’image de l’agrégation de « science » économique, seuls obtiennent leurs diplômes d’entraîneurs ceux qui prêtent allégeance au dogme. Cependant, d’aucuns se souviennent avoir vu le « chenillard » girondin époque Blanc éviter soigneusement Diarra lors des relances et ne peuvent que constater l’étendu des dégâts lorsque ce dernier se trouve contraint de  faire une passe. Dans la culture barcelonaise, un mauvais contrôle est toujours issu d’une mauvaise passe, enseignement technico-éthique à méditer lors des 12ème, 13ème (perte de balle de Lucho conduisant au but rennais) ou encore 70ème minute. Seul élément actif, Rémy déborde, centre (49ème, 66ème) et anticipe la présence d’un buteur à ses côtés en lieu et place de Lucho. 78ème, la tactique du malentendu bascule alors en faveur de l’OM lorsque Cheyrou,  profitant d’une perte de balle de Doumbia, fait découvrir le cas Kokkinis à Diallo : 1-2.

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