Regarder le Real Madrid
Un hexagone défensif horizontal et une Sainte-Trinité « Passeur-Profondeur-Finisseur », Ancelotti offre une meringue « tradition. »
Le trio Jese-Benzema-Di Maria forme un espace de liaison entre hexagone défensif et Trinité. Le déséquilibre repose sur l’addition d’un +1 à choisir entre Cristiano (phase de préparation brève face à un adversaire déjà désorganisé – pas le cas ici) ou Coentro qui s’additionne sur le côté (+1 de débordement) ou vient simplement couvrir un Di Maria libre de se joindre à la Trinité (phase de préparation longue face à un adversaire à déstabiliser.)
Une faille…
…réside dans la relation entre les latéraux et le socle de cinq de l’hexagone défensif. Ancelotti aime à varier le rôle de ses latéraux, tantôt cantonnés à l’hexagone, tantôt lâchés en +1 de la Trinité. L’adversaire se doit attentif à leur comportement afin de profiter d’éventuels flottements dans le placement.
Sur cette action, Xabi est hors du socle laissant sa ligne défensive en 3 contre 3 tandis que Coentro s’est désolidarisé du bloc hexagonal, ouvrant un couloir à l’Altetico. Le porteur du ballon va effectuer une rotation et servir son coéquipier pour un second but.
Relancer
L’Altetico ne cherchant pas la possession, le Real doit trouver le moyen de contourner le « tube » des matelassiers en relançant de gauche à droite le plus rapidement possible.
Après une ébauche à gauche entre Ramos et Xabi, le Real passe à droite avec P², Modric et Arbeloa. La rotation du « tube » de l’Atletico est trop lente…
…ce qui provoque son élimination. Les meringues s’engouffrent par la droite jusqu’au centre en direction de Cristiano.
Sergio Ramos…
…est le jeu de tête de l’équipe. Son importance est décisive pour contrer le jeu long de l’Altetico.
A noter, sa permutation avec Xabi pour répondre au physique de Diego Costa.
Sur corner offensif, il fait office de voltigeur aux 6 mètres.
