Regarder l’Atletico Madrid
A priori, l’Atletico se résume à 11 clébards enragés sur une pelouse…quelques éléments d’éducation canine.
Défendre comme…
Vainqueur du championnat de la possession, l’Atletico est une équipe de contre. En phase défensive, Simeone cherche à déporter l’adversaire sur un côté où il l’oblige à traverser un hexagone partant du latéral jusqu’à l’attaquant opposé.
La relance bloquée à gauche, le Real s’invite côté opposé. La vitesse de rotation de l’hexagone est primordiale pour limiter l’avancée de l’adversaire. En grisé (rhombe de l’hexagone), le joueur « libre » pouvant couper la profondeur, remplacer un élément parti au forcing ou l’effectuer lui-même.
Dans ses 20 mètres, ce joueur plonge entre les deux centraux pour renforcer l’axe défensif. Un adversaire profitant de l’espace vacant bénéficierait d’une position idéale.
Attaquer comme…
L’hexagone vertical utilisé pour défendre passe à l’offensive. En grisé, le joueur-rhombe bénéficiant d’une liberté d’action maximale. En phase défensive comme offensive, le jeu de l’Atletico repose donc sur la formation d’un « tube » qui tantôt ingère, tantôt excrète le ballon.
Une autre illustration du « tube » digestif madrilène.
Pour l’Atletico, l’initiative consiste à balancer dans son tube, que ce soit dès l’engagement ou via Courtois.
La densité de joueur dans le « tube » génère coups francs et corners. La chorégraphie se compose d’un Raul Garcia en mouvement pour perturber le placement adverse, Miranda au premier poteau et du Godin plongeant au second.
Le « tube » à l’absurde…
Concentrés dans le « tube », les joueurs de l’Atletico occultent la moitié du terrain. Idéal investisseur…