La Bianconero Académie rechausse les crampons

Ciaù ragazz’

Bel été de merde pour toi le doryphore, n’est-ce pas ? Tu avais fait le plein de 33 export dans la malle du camping-car pour aller découvrir les Alpes de Haute-Provence et un peu décompresser après une drôle d’année au boulot (oui tu es Olivier Véran et tu vas en vacances à Châteauredon en août). Bref, bobonne était bien attachée – en tout cas mieux attachée que bronzée. Le clébard par contre était mal attaché sur l’aire d’Aubignosc. Il t’as regardé partir sans te retourner, l’œil mouillant et la bave aux lèvres. Et j’ai failli lui taper dedans une heure plus tard en passant en bagnole. J’ai léché la glissière à cause de toi, connard. Mais je m’en branle. C’est pas un été de merde pour moi, il pleut tout le temps donc les plantes poussent. Vigne, herbe, céréales, ciguë… Les vieilles ex qui nous on fait trembler le slip reviennent nous chatouiller le périnée, la Nazionale souffle le sacre européen à ce vil peuple de l’Île de Bretagne… si t’étais pas venu jusque chez moi, ça aurait même pu être un bel été tiens.

Et comme aujourd’hui il pleut, je me suis même dit que j’allais faire un topo sur la Juve et la saison à venir. Et comme c’est les JO de Tokyo, je l’ai fait façon portrait chinois pour me mettre au niveau tel Thierry Roland avec une oreille sur le front. La chance, lui au moins est mort.

Portrait chinois de gros con

Si tu étais un livre : Le Journal d’un vieux dégueulasse, mais plutôt d’une vieille.

Si tu étais un joueur de foot : Je serais Leonardo Bonucci, juste pour me dire d’aller me faire enculer.

Si tu étais un homme : Je serais capitaine. Donc je serais Georges.

Si tu étais un pronostic : Un bon Scudetto sans panache, ni style. Comme on les aime.

Si tu étais une femme : Je serais sûrement pas la mienne, la pauvre. Je serais la Vieille Dame, tiède comme une canette de bord de stade à 16h12, un samedi d’Horsjeuïades.

Si tu étais une enculerie de Chiellini : On a parlé du tirage de Saka (parce qu’à ce stade-là on parle plus de tirage de maillot), mais cette main toute en délicatesse contre Monaco en demi de la Champion’s League restera la cerise dans le gâteau.

Si tu étais un vin : J’aimerais être un Barolo d’un grand millésime mais en vérité je serais sûrement un vin nature tout en odeurs de cul.

Si tu étais une recrue du mercato d’été : Je serais le beau Max, de retour pour nous sauver.

Si tu étais un académicien : Je serai Fernando Nandrolonas parce que personne n’en a marre du foot comme lui, même pas moi.



En vérité, y a pas grand chose à dire sur la Juventus de cet été. Mais comme je disais plus haut, il pleuvait aujourd’hui et je m’emmerdais dur. Et tu me manquais un peu aussi, toi l’humain qui se traîne jusqu’au bout de l’article. Je te bizanale tendrement, et je te donne rendez-vous dans pas longtemps pour la reprise de la Serie A.



Et n’oublie pas les boutons du dessous, bordel.

FINO ANAL FINE,

Roberto.