Metz – Quevilly (2-0) : La Metz que un club Académie a mis sa culotte à l’envers

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La Quevielly mais reste la lanterne rouge

 

Salut les couilles de tigre,

Comme vous le savez, à Metz ça pue la mort ces derniers-temps. Déjà parce que Nancy a retrouvé le sourire, et ensuite parce qu’en surcroit d’un niveau de jeu à faire gerber un aveugle homosexuel, Metz ne prend désormais plus ses points que par paquets de un. Ce qui fait peu, tandis que Colmar, Vannes, et le Poirée Eau de Vie engrangent victoires et confiance. Pour comprendre quel mal ronge son Football Club de Metz, Rigobert a donc décidé d’aller tâter de l’interview du côté de ceux qui savent : la récente charnière centrale du FC Metz, Guido Milan et Grégory Proment répondent en dehors du terrain.

 

METZ QUE OUNE INTERVIEW :

Bonsoir Grégory, bonsoir Guido.
Proment (P) : Bonsoir Rigobert !
Milan (M) : Grrrrrrrr !

Merci de venir vous confesser sur les prestations immondes de ces dernières semaines. Tout d’abord, dans quel état d’esprit se situe le groupe ?
P : Je ne crois pas que ce soit une question de groupe. C’est plus une question d’état d’esprit. En ce moment, nous n’avons plus la confiance qui nous habitait en début de championnat. Les jeunes ont peur, les vieux ont la flemme, et du coup on ne met plus un pied devant l’autre.
M : Grrrrrr. Rrrrrr.

Et comment enrayer cet engrenage ? Vous voyez des solutions ?
Milan se lève et balance un coup de boule dans le nez de Proment.
P : Ce que Guido veut dire, c’est qu’on manque d’agressivité sur et en dehors du terrain. D’après lui, chaque problème trouve sa solution dans la violence. Il nous faut juste devenir brutal et inhumain et alors nous pourrons à nouveau gagner.

Des Serbes donc ?
P : Oui voilà, des Serbes, des Albanais. Enfin, toutes ces nationalités qui ont déjà survécu à des génocides ou à des guerres ethniques. C’est ce vers quoi on voudrait tendre.

N’y a-t-il pas une alternative, par le jeu par exemple ?
Milan se lève, fracasse l’arcade de Proment et lui bouffe un morceau de joue.
P : Guido pense que non.

Pourtant au début de saison, Metz ramenait du monde au stade grâce à un football débridé…
Milan, qui ne s’était pas encore rassis, prend le bras de Proment et le sectionne à hauteur de coude.
P : Pour Guido, c’est du passé. Cela ne sert à rien de revenir dessus ni de faire du foot en Natianal. Il faut se tourner vers l’avenir et la violence.

Grégory, pour vous est-ce une bonne situation d’être capitaine dans ces moments difficiles ?
P : Je ne crois pas qu’il y ait de bonnes ou de mauvaises situations, la vie et plutôt faite de rencontres.

Vous allez affronter le dernier de Natianal, l’équipe la plus nulle du monde, cette fois, plus le droit à l’erreur !
P : Aujourd’hui on n’a surtout plus le droit d’avoir faim ni d’avoir froid.

Merci Grégory pour votre langue de bois, merci Guido. Je vois que le groupe vit bien et que vous allez tout faire pour nous sortir de la misère.
P : L’argent ne fait pas l’argent du beurre. Qui vole un œuf ne fait pas le moine . Il ne faut jamais mettre la charrue avant de l’avoir tuée.
M : Merci à vous Rigobert. Bon match.

 

METZ QUE OUNE CONTEXTE :

Perdu pour perdu, l’US Quevilly, club du Petit-Quevilly, et ses sept malheureux petits points vient donc tenter de faire une ASNL à Sinsinf’. A l’aller, Metz avait dû s’employer dans un match épique pour finalement l’emporter 6-3. Mais ça c’était à l’époque où tout allait bien, Metz était tranquillement deuxième, la France était encore championne du monde, les nazis n’avaient pas toujours le mauvais rôle, et les noirs n’existaient pas. Depuis c’est la merde. Et le deuxième set promet d’être bien plus crispant.

A noter qu’un petit nouveau fera sûrement ce soir sa première à Sinsinf’. Il s’agit de Bruno Cirillo, ancien joueur de l’Inter, de la Reggina et de l’AEK Athènes notamment ; défenseur chauve donc rugueux, qui a déjà essuyé 35 printemps et qui vient se geler les couilles en Moselle parce que Metz que oune challenge sportif. L’info intéressante : après sa carrière, le rital compte devenir acteur porno. Habile.

 

METZ QUE OUNE MATCH :

-2e : Tout retourne dans l’ordre : Keita retrouve une place de titulaire, et Sakho des cheveux jaunes. Metz va pouvoir enfin gagner un match.

-1e : Auteur de prestations trop convaincantes, Cartier vire Carrasso du onze de départ et le remplace par M’Fa. Cartier préfère n’être pas convaincu.

0e : Début du match. Et température. D’une pierre, deux coups.

5e : Bon ok, ça va être pire que chiant.

12e : Quevilly refuse le jeu.

16e : Par contre Bouna Sarr a l’air tout content de retaper dans un ballon.

17e : Keita tente sa chance. Rigobert mange ses doigts.

27e : Match vraiment tranquille pour Guido Milan. Les rares incursions quevillaises dans le camps messins finissent toutes en eau de boudin.

28e : Match encore plus tranquille pour Cirillo.

34e : Première et sans doute dernière occaz pour Queue-villy. Baguéra sort la parade.

41e : Plus Quevilly refuse le jeu, plus Metz s’énerve. Plus Metz s’énerve, plus Quevilly refuse le jeu. Le National c’est bien, sauf quand c’est nul.

45 : Mi-temps.

48e : Baning n’est vraiment pas rapide. Et un peu bizarre.

53e : Cirillo sur le poteau.

62e : Cafouillage. But de Keita. Eh Quevilly, vous allez faire comment maintenant ?

64e : Ah bah en fait ils vont faire pareil. Ils étaient venus chercher le 0-1 les bougres.

67e : Quitte à ne pas jouer pour perdre, ils auraient mieux fait de pas venir et de nous envoyer les trois points par courrier. Ça aurait éviter bien des misères à des innocents.

70e : Bouna Sarr sert Sakho à la limite du Horsjeu. Le blondinet efface le gardien tétraplégique de Quevilly et finit en douceur. 2-0.

76e : Cirillo a des yeux dans le dos.

84e : Bouna Sarr a fait son match. Il a froid, il a faim, il est fatigué et voudrait sortir. Cartier n’est pas chaud.

92e : L’arbitre décrète que c’est bon, on en a assez vu. Rigobert lui, n’avait même pas vu qu’y avait un arbitre.

94e : Rigobert souhaite à l’US Quevilly un bon retour chez lui, en CFA.

 

L’ŒIL DU GOBERT :

Anthony M’Fa, 4/5 : Appelé à remplacer Carrasso, la panthère noire a fait la parade qu’il fallait quand c’était la merde, pour ensuite se geler le gland comme un chef.

Romain Métanire, 3/5 : Allez un petit trois des familles parce que je crois que bon. Volontaire et appliqué, Romain Métanire est une gentille brêle.

Gaëtan Bussmann, 1/5 : « Cherche acquéreur pour un homme-bus tdi décapotable. Bon état. Un peu lourd au démarrage, mais pas risqué niveau limitation de vitesse. Vaillant comme un âne. Mise à prix : 100.000 euros et un Mars (accepte les tickets restaurants). »

Bruno Cirillo, 3/5 : Vieux de la vieille, Cirillo a les avantages et les inconvénients de son troisième âge : s’il compense ses déplacements en déambulateur par sa carte GIC qui lui permet d’être toujours bien placé, Bruno allie aussi une détermination et un tempérament de chauve, qui fera du bien les soirs difficiles. Souvent quoi.

Guido Milan, 2/5 : Décidément moins à l’aise quand survient le froid, Milan a quand même mangé un meuble quand il était petit, ce qui l’aide considérablement dans sa profession. A l’inverse de Guerriero qui lui, a mangé ses parents et est devenu fou.

Albert Baning, 0/5 : Le grand testicule noir qui s’est lamentablement trémoussé pendant une soixantaine de minutes, c’est lui, Baning. Albert Baning. Créature hybride entre le bison mort et Ray Charles, Baning est une sorte d’animal incommode en voie d’apparition. Au grand dam de ceux qui croient à la montée, ou de ceux qui ne croient pas aux morts-vivants.

Ahmed Kashi, 2/5 : 953 ballons récupérés dans son entreprise de nettoyage devant sa défense ; 953 ballons perdus dans la foulée. Plongée au cœur du cerveau d’Ahmed : «  J’ai une idée, je vais jouer long alors que j’ai pas de pied droit, pas de pied gauche et pas de vision du jeu, comme ça, on perd la balle direct et je pourrai à nouveau la récupérer ! ». Kashi est un cercle vicieux.

Génie N’Gbakoto, 2/5 : Un deux gentil parce qu’en dehors de quelques CPA bien bottés, Yéni a éclaboussé la rencontre de son inconséquence. Problème de chaussures fluos.

Bouna Sarr, 3/5 : Bouna revenait d’arrêt maladie, et nous a rappelé que la passe juste c’est lui. Les changements de rythmes c’est lui. La suffisance c’est lui. Le Roi Bouna, c’est lui.

Diafra Sakho et Alhassane Keita, 2/5 : Bonsoir messieurs dames. Vous êtes au courant que, non contents d’avoir le même âge, le même physique, le même continent d’origine, la même corpulence, le même poste, le même style et le même manque de talent, vous faites tous les deux les mêmes appels, avez les mêmes stats, et faites grosso modo le même match ? Vous me copierez chacun 850 fois pour demain « Je ne suis pas Diafra Sakho » et « Je ne suis pas Alhassane Keita ». Et ne vous trompez pas dans qui copie quoi bordel de saloperie !

 

Les remplaçants :

Thibault Bourgeois, 4/5 : Le gentilhomme a fait une entrée avec force et courage, technique et spontanéité, soit autant de qualités qu’on ne veut plus revoir ici. Ici c’est Metz, et la mode c’est le grand ballon vers les deux antilopes malades de devant, compris ?

Kévin Lejeune, non noté : Monsieur Lejeune, non merci ça ira.

Grégory Proment, non noté : Encore un peu esquinté après son interview, Proment n’a pu jouer qu’une dizaine de petites minutes glaciales, juste pour prouver à Cirillo que le plus vieux dans sa tête, c’est lui.

Bon voilà pour la rigolade. Maintenant nos petites couilles de loup préférées vont devoir cravacher dur pour ne pas se faire violer trop fort par Créteil-Lusitanos-Portugal-Sardines-Maçons le week-end prochain, pour le choc des titans du Natianal : que le meilleur gagne, sauf si c’est Créteil.

 

Mes hommages,

Rigobert.

8 thoughts on “Metz – Quevilly (2-0) : La Metz que un club Académie a mis sa culotte à l’envers

  1. Super académie, encore meilleur que d’habitude. Metz ne m’intéresse tjr pas beaucoup, mais j’adhère au style de la Metz que un club académie.

  2. Contrairement aux autres, je trouve Rigobert moins drôle avec ces gifs animés. Ce qui ne change en rien à l’estime que j’ai pour lui. Les interviews d’avant-match sont énormes.

  3. Je ne vois pas les gifs, et du coup je n’ai que le texte. Et comme le dirait Raoul le boulanger: « Je regarde le texte… Et c’est beau ».

    Guido Milan qui mange un meuble : superbe.

  4. J’aime cette acad’. Faut dire qu’être supporter de Metz, ça doit développer la causticité humoristique…

  5. Fait chier. L’académie qui me fait le plus rire est écrite par un messin. Et Nancy a perdu.

  6. Tiens je l’avais loupé celle-là. Comme toujours, oui.
    Quant à Quevilly…J’en pleurerai si je ne m’en fouterai pas.

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