Nice – Montpellier (1-1) : La Paillade académie est Mylène Farmer.

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Désenchantée pardon.

 

Alors pourquoi ? Pourquoi trahir sans arrêt les gens avec qui je collabore ? Je dirais que c’est une réponse compulsive à une peur de m’attacher, briser une relation plutôt que de la cultiver pour ne pas se retrouver démuni face au bonheur. Oui, pour répondre à votre question, j’ai peur d’aimer. 

14h32, je suis dans cette nasse à grognasses, dans ce panier de seiches bouboules, et je somnole. Ah, quel doux remède que le sommeil pour fuir la triste réalité !

Mais j’étouffe ici, je suffoque dans cet océan où les moules sont avariées, bien trop faisandées pour mon odorat délicat. L’ennui est une terrible douceur, l’ennui est une pute. Un type un jour a essayé de faire de l’esprit : « l’ennui est notre mère à tous, mes amis ! ». Il est mort, on l’a pendu par le sexe en chantant du Demis Roussos. Quand je t’aime est une sacrée chanson, personne ne pourra me contredire. De toute façon, si tu le fais, je te bourine la gueule à coups de taloche.

14h37, une morue pas encore dessalée me baragouine un truc sur la langue vernaculaire. Encore un truc de Nîmois, une pratique douteuse passible de la poire du Pape. Je me dessèche lentement, tel une vieille carne au Point Soleil.

15h02, je parcours les méandres de mon computer personnel portable et je tombe sur les archives de La Paillade. La saison du titre, toussa toussa. Putain qu’est-ce que j’écrivais bien à l’époque sans déconner. J’ai perdu le mojo dans les toilettes du Punta Tito, en sautant cette brave belette sous substances acryliques. J’sais plus quoi faire, j’ai le syndrome de la page supérieure, la page blanche comme chacun sait n’est-ce pas.

En même temps, aurais-je besoin de ce talent reconnaissable et reconnu pour cette saison de chèvres molles, pas palpitante pour un rouble, à base de défense imperméable on sait pas trop comment et d’attaque muette comme cette salope de Bernardo (que je soupçonne d’être en réalité Bernadette). 8 buts marqués bordel de merde, c’est pas dieu possible.

Et voilà que maintenant on érige le grand Vitorino en sauveur offensif. Le gonze ne peut pas tout faire. Et puis, si on continue à se prendre des buts casquettes comme ça, dans les arrêts de jeu (terminés ici hein salope de siffleuse), c’est pas la peine de se pointer sur la pelouse. Ou si, pour faire des pirouettes et réclamer des cacahuètes.

Les notes :

Jourdren (3/5) : sur quelques arrêts je dis bravo monsieur. Par contre, les sorties aériennes en retard, c’est non. On est pas à la patrouille de France ici.

Deplagne (2/5) : mais, bougre d’imbécile de con à la voile, c’est pas compliqué : TU RESTES DANS TON COULOIR. Arrête de te prendre pour Jojo Weah à tricoter comme ça dans tous les sens.

Hilton (4/5) : voilà, maintenant, il est énervé, il va vouloir tout faire tout seul et il va se péter. Z’êtes contents ?

El-Kaoutari (3/5) : arrêtez un peu de dire qu’il est bon, il est juste protégé par d’un côté Tiéné et de l’autre Vito. Forcément que la merde noyée dans la chasse se voit plus trop. Attention à bien passer le balai sur les traces.

Tiéné (4/5) : ouais je sais, je note large comme une manche de magicien en forme de vagin, ou un truc comme ça. Mais bon, c’est le seul qui apporte le danger avec ses CPA super bien tirés, comme à chaque fois.

Martin (3/5) : bah pas forcément de choses à lui reprocher, il se met en marche en même temps que Morgan, et le suit dans son efficacité. Pédale de soumis.

Sanson (4/5) : une fois le démarrage effectué, veuillez prendre la première sortie à droite. Voilà. Vous êtes arrivés à votre destination : la bonne performance.

Lasne (2/5) : c’est pas faute de vouloir bien faire pourtant, mais il rate trop de passes et de contrôles et n’apporte rien. Enfin si, le coca à la cantoche.

Mounier (3/5) : c’est bien ça, c’est dangereux, c’est dynamique, c’est innovant, c’est… c’est… Efficace ? Ah. Non.

Camara (3/5) : très actif, comme un symbole de bifidus, il a eu beaucoup d’occasions mais les a gâchées maladroitement, tel Waly Walrus dans une surprise partie.

Barrios (1/5) : une bonne déviation de la tête pour Souley, et puis et puis. Et puis rien. Marliche. Que dalle. Tchi. Peanuts. Ouallouh. Alo’s ça zéro hé. Il commence sérieusement à me courir sur le flageolet l’aztèque à plumes, avec sa charrette à impériale en guise de fessier. Sans déconner, j’espère qu’on va pas s’acharner avec l’asticot parce que j’ai déjà eu ma dose avec Herrera aka la trottinette. En fait son surnom, on nous l’avait pas dit, mais c’est El Diablo. Le diable ouais, mais chargé avec cinq ou six cartons lourds comme un âne mort. Enculé.

Sont entrés en jeu (comme ça pour voir s’il y avait du monde) : 

Montano : le juteur de la Paillade.

Congré : 4 millions 5 putain. Je m’en remettrai jamais.

Marveaux : et forêts. Mouhaha.

 

Le bisou vigneron, bande de salopes,

Marcelin Albert.

 

4 thoughts on “Nice – Montpellier (1-1) : La Paillade académie est Mylène Farmer.

  1. Y’a de quoi être déçu après avoir fait le plus dur, mais bon, y’avait du lourd en face…

  2. Marcelin, votre prose est toujours aussi fleurie. Quel poète. Pour la sécheresse offensive, j’aimerai bien avoir une solution. Mais à part rappeler la Brandade (elle me manque…), je ne vois pas.

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