OM-PSG (1-5), La Canebière académie prend la pilule

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Monsieur Lapin superstar.

En retard, en retard, je suis en retard.

Aïoli les sapiens,

Dans sa convalescence, Bafétimbi se morfond. Deux semaines ont passé depuis son amputation (rappelez-vous). L’inaction lui pèse. Son équipe  lui manque, il manque à son équipe. Assis au pied d’un arbre, profitant des premiers rayons d’un soleil printanier, Bafétimbi somnole, en attendant je ne sais qui, je ne sais quoi.

« En retard, en retard, je suis en retard », fait le lapin rose en détalant sous ses yeux. « En retard, en retard, je suis en retard. » Le rongeur avait un air familier. Bafétimbi remarqua la montre à gousset qu’il consultait sans cesse, ainsi qu’une petite valisette constellée d’autocollants, dont le plus fraîchement posé indiquait « FC Metz ». Intrigué, et n’ayant de toute façon que cela à foutre, Bafétimbi entreprit de le suivre.

Le lapin rose fila dans un terrier ; Bafétimbi prit sa suite mais se trouva coincé dans l’entrée au niveau du postérieur. Ce genre d’incident arrive rarement, dans les contes de fées. Il vit le lapin s’éloigner, et passer rond-point du Prado au milieu d’une nuée de supporters. Les fumigènes, les gaz lacrymogènes des policiers ainsi que diverses autres émanations qu’il est défendu de détailler dans les publications destinées à la jeunesse montèrent à la tête de Bafétimbi. Des formes indistinctes dansèrent aux yeux de notre héros, à qui il sembla perdre connaissance. Rêve ? Hallucination ? Réalité ? Les visions se bousculèrent. Au milieu d’elles apparut un dromadaire :

« Sache Bafétimbi que cette potion, un vin d’hibiscus préparé par Belle-Maman a le pouvoir de te faire pénétrer le terrier magique. En contrepartie, il te faudra évaluer toutes les rencontres que tu feras au cours de ton périple. Sur cinq, et sans décimale s’il te plaît. A la tienne. »

Bafétimbi porta le breuvage magique à ses lèvres. Le bissap de son enfance flatta ses papilles, quelques dixièmes de seconde avant que l’effet ardéchois du vin dans lequel Belle-Maman avait fait longuement macérer les fleurs ne lui emporte le cerveau. Avant de vomir en s’évanouissant, ou l’inverse, il vit défiler devant ses yeux non sa vie, mais cette étrange séquence.

Bafé s’éveilla au pied d’une porte à la largeur imposante. Il tenta d’en ouvrir le verrou, mais rien n’y fit, à croire que l’huis se faisait un devoir de résister à toutes les tentatives d’agression. « En retard, en retard, je suis en retard ! » Le lapin surgit et inséra prestement le majeur dans le trou de la serrure, le geste ayant pour effet d’ouvrir la porte en grand. Curieux, Bafétimbi répéta la manœuvre : un doigt dans le trou plus tard, la porte béa derechef. « Curieuse idée de résister avec autant de force, si c’est pour se faire ouvrir aussi souvent et aussi facilement », songea Bafé qui, pas chien, salua néanmoins ses efforts d’un généreux 2-/5.

En progressant, Bafé fut intrigué par un bruit de fond qui, en se précisant, s’avéra être l’incessant bavardage de deux jumeaux. Tweedlecourt et Jackhendum, car c’étaient leurs noms, s’épanchaient auprès de qui voulaient bien les entendre. Le retour du grand OM, l’ambition de concurrencer le PSG, aucun obstacle ne paraissait en mesure de s’ériger devant leur arrogance sans borne. Aux dernières nouvelles, les jumeaux entendaient faire du « clasico français » un film à grand spectacle, un peu comme les Trois Royaumes de John Woo mais avec le casting de Fais pas ci, fais pas ça de France Télévisions. Perplexe, il voulut bien attendre d’en savoir un peu plus avant de noter leurs résultats, même si l’envie le taraudait fortement d’y aller de son 1/5, histoire de leur apprendre à accorder leur grande bouche avec leur sens du timing.

« En retard, en retard, je suis en retard. » Le lapin surgit entre les jumeaux et, sans transition, Bafétimbi se trouva propulsé en pleine mer sur un radeau de fortune. Un dodo à grand bec pilotait tant bien que mal l’embarcation, dont le naufrage imminent contredisait la confiance excessive affichée par le volatile. « OK, le Tontonpat n’est pas de la première jeunesse, et j’ai constaté une grosse fissure dans la coque juste avant de partir. Mais en forçant un peu, je suis certain qu’on peut tenter l’impssibblblblbub… » Il n’eut pas le temps de finir sa démonstration, le Tontonpat et ses passagers étaient déjà par le fond. Avant de sombrer, Bafétimbi eut la présence d’esprit de noter l’esquif 0/5.

Bafétimbi fut jeté par les vagues sur une plage où un morse s’escrimait à attraper des huîtres. Signe de l’étrangeté de la situation, les mollusques parvenaient à se montrer plus rapides que le pinnipède, qui échouait à les capturer. Le regard à la fois désespéré et colérique du morse évoquait à Bafétimbi un visage familier qu’il ne parvenait pourtant pas à remettre, du moins jusqu’à ce qu’il aperçoive, planté sur le sable, un panneau sur lequel il était inscrit « Bem vindo a Cabo Verde ». Tout s’éclaira alors et il gratifia le lent animal d’un 1-/5 bien senti. De puissants coups de marteau se firent alors entendre : c’était un charpentier, qui de toute évidence s’efforçait de clouer les huîtres au sol dans l’espoir d’aider son camarade. Pas plus adroit que le morse, il se plantait alternativement les clous dans le pied, dans l’œil, voire dans les couilles. Par extraordinaire, il réussit cependant un coup au but suffisamment miraculeux pour que Bafétimbi lui attribue un 1/5 plein de mansuétude.

« En retard, en retard, je suis en retard. » A la poursuite du lapin rose, Bafétimbi s’égara dans un champ de cerisiers en fleurs. Touchant, le tableau lui aurait rappelé la douceur d’un coucher de soleil sur le mont Fuji, n’était cette odeur caractéristique de goguenots totalement incompatible avec le caractère élégiaque de la scène. Déconcerté par un tel paradoxe, Bafétimbi en conclut faute de mieux qu’en fait de Mont Fuji, il devait plus exactement se trouver devant les chiottes de la Japan Expo – ou de Japan Expo, il ne se rappelait jamais s’il fallait employer l’article défini. Dans le doute, il employa son 1+/5 pour qualifier cette expérience synesthésique intéressante à défaut d’être réussie. A l’orée du champ s’élevaient d’épaisses volutes de fumée. Intrigué, Bafétimbi s’approcha pour découvrir un narguilé au bout duquel s’avachissait une chenille. Celle-ci semblait consacrer tout son intellect à tenter de reproduire le signe de Jul à l’aide de ses six pattes. Bafétimbi l’écarta brièvement d’un 1/5, en se disant qu’il aurait bien le temps d’y revenir vu que la transformation en papillon n’était visiblement pas prévue pour après-demain.

Ayant perdu de vue le lapin, Bafétimbi cherchait son chemin quand il lui parut être suivi. Il se retourna et vit, perché sur une branche, un félin dont la malice le disputait à la majesté. Le chat sauta à ses pieds et se pavana, faisant miroiter son nouveau poil d’été bleu et blanc.

Il prétendait ne plus pouvoir supporter ses anciennes couleurs, particulièrement à chier faut-il le reconnaître (document d’archives).

 

Puis-je vous aider ?, ronronna-t-il, séducteur.
Volontiers. Figurez-vous que je me suis lancé dans cette grande marche, et il m’arrive parfois de ne pas trop savoir comment me défendre, alors je me demandais si…
– GRAND MATCH ? DEFENDRE ?, sursauta le chat, soudain horrifié. Puis il disparut.

Bafétimbi attendit la réapparition du félin une minute, puis cinq, puis dix, puis se résolut à partir, accordant à cette rencontre la note d’1+/5 dans l’espoir que son interlocuteur finirait par lui montrer ses talents un jour où il serait mieux disposé. Des chants lointains le décidèrent sur la direction à prendre. Il aboutit à une clairière où devisaient gaiement un homme mûr aux traits incertains, ainsi qu’un jeune rongeur guère mieux défini.

Enchanté, très cher, l’accueillit le premier. Je suis le Chamelier flou et voici mon compagnon, le Lièvre de Max. Vous prendrez bien une tasse de mon fameux « thé des vainqueurs » ?
– Avec plaisir, je suis trop heureux de pouvoir me reposer un instant. Que fêtez-vous au juste ?
– Vous savez ce qu’est un match de football, n’est-ce pas ? Pour qui aime le sport, c’est toujours une fête !
– Mais je ne vois aucune partie se disputer présentement, s’étonna Bafétimbi.
– C’est là toute l’astuce, intervint le jeune lièvre. Un bon match de football, c’est rare et fatigant. Donc nous avons trouvé le moyen de faire la fête plus souvent : il suffit de célébrer… nos non-matchs !
– Alors, joyeux non-match, camarades !, lança le Chamelier flou en levant sa tasse.

Bafé but une gorgée, qu’il recracha immédiatement.
Mais… mais c’est dégueulasse ! Ce n’est pas du thé, on dirait… on dirait…
De la pisse, tout à fait, confirma le Chamelier. Messieurs Verratti, Rabiot et Matuidi ont pris pour habitude d’uriner sur notre milieu de terrain. Nous nous sommes dit que, l’un dans l’autre, autant en profiter. Je vois que vous ne terminez pas votre tasse… puis-je ?

Dégoûté, Bafé acquiesça, tout en attribuant mentalement 1/5 au jeune Lièvre de Max, et 2-/5 au Chamelier flou qui avait au moins eu la décence de se doucher pour sortir de la rencontre un tant soit peu propre. « En retard, en retard, je suis en retard », l’irruption du lapin lui offrit un prétexte pour s’éclipser. Il n’alla pas très loin cependant puisque, au détour d’un chemin, Bafé croisa enfin une tête connue. L’effet de surprise n’en fut pas moins fort

– André-Frank ? Mais qu’est-ce que tu fous ici ?
Ben… je sais pas trop. C’est depuis que j’ai lancé mon sort de titularisation éternelle, il faut que j’apparaisse partout. Tout le temps.
Oui, d’accord, mais pourquoi tu n’apparais pas sous les traits d’un personnage incongru, comme les autres ?
Tu verrais qui, comme personnage plus incongru que moi ?
– …

Mouché, Bafé prit congé. Fictif ou pas, André-Frank n’échapperait pas à son 1-/5. S’enfonçant dans la forêt, il aperçut un panneau « Attention au Môme-Rate ». L’attention détournée par l’inscription, il marcha sur une créature, qui émit un petit couinement. Il s’agissait d’une sorte de minuscule bestiole à poil blond – le Môme-Rate, donc – qui fit mine de démarrer plusieurs fois de suite, comme pour l’inviter à le suivre. Empli de l’espoir qu’on lui indiquât enfin une direction correcte, Bafétimbi dut vite déchanter : le Môme-Rate accéléra, fit trois tours sur lui-même, accéléra, recula, accéléra, redémarra à droite, puis à gauche, accéléra, lança un sprint sur le dos, fit volte-face, accéléra, et s’écrasa contre un saule pleureur. Commençant à être pris d’une lassitude certaine, Bafé murmura pour lui-même « 1-/5 », sans autre considération pour le petit corps pris de convulsions.

« En retard, en retard, je suis en retard. » Le lapin passa à toute vitesse, et Bafétimbi suivit son pas, décidé à ne pas le lâcher coûte que coûte. Le duo parvint à un château, où des jardiniers s’affairaient à un curieux manège.

Je ne saisis vraiment pas ce que vous êtes en train de faire. Puis-je me permettre de vous le demander ?, interrogea Bafétimbi.
Cela se voit, pourtant : nous sommes en train de retailler cette rose du Cameroun pour en faire un avant-centre.
Ca, une rose du Cameroun ? Mais c’est une bite en plastique !
Ah merde, lâcha le jardinier. Je me disais bien qu’ils avaient l’air de rigoler, les vendeurs de chez Vilmorin. Du coup, ça ne devrait pas trop marcher, non ?
Non, je ne crois pas. 1-/5, je dirais.
Mouais. Et l’autre plante verte, que je viens de faire rentrer du Cameroun, ça ne va pas marcher non plus alors ?
Celle que vous avez mise sur la plate-bande de gauche ? Ne vous embêtez pas, ça ne vaut guère plus d’1-/5 non plus.
Merci. J’espère qu’elle ne va pas s’en apercevoir trop vite, du coup.
Qui ça ?
La Reine, voyons ! Oh putain, la voilà, d’ailleurs.

Tous les jardiniers se prosternèrent immédiatement, du moins ceux qui n’avaient pas eu le réflexe de se cacher dans les haies. Epaisse comme une carte à jouer, arborant à la poche de son polo un cœur bleu parfaitement assorti à ses très élégantes Adidas Climacool modèle « J’encule la déontologie journalistique, c’est pas elle qui me rincera si je la mentionne dans un article », la Reine scruta le jardin d’un œil noir. Son regard de psychopathe s’arrêta sur le pauvre Bafétimbi, glacé.

Ne prenez pas offense, ma Reine, mais… vous êtes le Jackendum que j’ai vu au début de l’histoire !? Vous apparaissez deux fois, alors ?
Il faut bien cela pour que je passe mes nerfs. D’ailleurs, tu arrives à temps pour le procès.
Déjà un procès ? Vous battez tous les records. C’est le transfert de Sertic, c’est ça ?
Rhâââ, mais non, petit con. Le procès, comme la Reine de Cœur, dans Alice… oh et puis merde, TRANCHEZ-LUI LA TETE !

A ces mots accourut le Roi de Cœur. Chemise cintrée et regard assuré, le roi n’avait pourtant rien d’un meneur d’hommes, et Bafétimbi fut tout heureux de le voir envoyer les troupes à sa poursuite n’importe comment. Conscient d’avoir sous ses ordres une armée de glands, il hésitait sans cesse entre l’incitation aux soldats à tirer la quintessence de leur maigre talent, et le deuil de toute manœuvre d’envergure au profit d’une attitude de soudards sans foi ni loi. A force de ne pas choisir, le Roi échouait dans les deux domaines, et mobilisait toute son absence de charisme pour que ses combattants partent au front non seulement en ordre dispersé, mais aussi avec une motivation d’employé de la Caisse d’allocations familiales du chemin de Gibbes. Contre les groupes de réfugiés timides qui échouaient au château, l’ensemble pouvait encore faire illusion, mais contre des adversaires un tant soit peu doués ou seulement intelligents, le Roi avait connu plus d’une débandade. Du reste, Bafétimbi échappa assez aisément aux soldats. Affligée, la Reine de cœur se prit à imaginer ses futures aventures monarchiques en compagnie de son conjoint : « Celui-là, s’il me fait le même coup une fois que je lui aurai recruté des tireurs d’élite, il ne gardera pas longtemps la tête sur les épaules ». Bafé était déjà loin, mais ne manqua pas de mimer un « 0/5 » qui ne mangeait pas de pain à l’attention du Roi.

– En retard, en retard, je suis en retard, en retard, je vais être en ret… ah non, tiens, je suis arrivé, s’arrêta le lapin, à l’entrée d’une grande salle au fronton de laquelle s’inscrivait « L’invité zoologique ». Il entra, Bafétimbi à sa suite.

Alors. Alors alors alors, c’est pas le tout d’être allé donner un coup de main aux collègues messins, faut que j’installe tout, dit le rongeur en ouvrant sa valise. Tenez-moi ça, voulez-vous, ajouta-t-il, tendant un rouleau de papier.
Qu’est-ce que c’est ?, risqua Bafétimbi, ne recevant en retour qu’un regard totalement navré de la part du lapin.
C’est la première fois que vous lisez cette académie, vous, n’est-ce pas ? Bon, c’est pas grave. Alors regardez, là, le, projecteur que je sors, c’est pour les images. Attention, je vous préviens, c’est pas beau à voir. Alors… le classement, bon ben septièmes à trois points de l’Europe, là c’est inespéré. Ensuite… ensuitensuitensuite… ah, voilà, le concours zoologique. Bon, personne ne le gagne, puisque je suis l’invité spécial, ça s’imposait, mais vous pouvez toujours regarder les participations. Ah, j’ai oublié de parler des autres, aussi. On va pas en faire des caisses, on a été nuls, mais ils n’en ont pas moins été excellents. J’ai bien aimé le petit Beye, qui allumait les anti-Emery, c’est dommage qu’il n’ait pas joué hier soir, lui. Voilà, je pense qu’on est bien.
C’est tout ? Tout ça pour ça ?, demanda Bafétimbi, dépité.
Ben non. Vous avez oublié de dérouler l’affiche.
– Ah oui, c’est vrai, merde.

 

Vous venez de lire Gomis au pays des merguez, une fantasmagorie de Blaah, d’après l’œuvre de Marcel Gotlib Walt Disney Lewis Carroll.

Monsieur Lapin est habillé à la ville comme à la scène par Doudou et Compagnie. Les mâchonnages et déchirures sont signées de Dromadette.

Le vin d’hibiscus est réalisé par Françoise T. Pas d’utilisation prolongée sans avis médical.

Je remercie ma tendre épouse sans qui rien de tout ceci n’aurait été possible.

Les situations et personnages évoqués sont totalement fictifs et toute ressemblance avec ces viers marins ne serait que pure coïncidence.

 

***

Epilogue

Bafétimbi se réveilla au pied de son arbre, cotonneux. Ces aventures étaient-elles réellement arrivées ? Et si tout ceci n’était qu’un rêve ? Il épongea la sueur qui commençait à perler à son front en se disant que, réel ou non, le cauchemar avait au moins le mérite d’être achevé. La voix de son infirmière le tira de ses méditations.

« Monsieur Gomis, il est temps de rentrer ! Si vous prenez froid, vous n’allez pas pouvoir regarder le match contre Monaco mercredi soir… Monsieur Gomis ? Monsieur Gomis, que faites-vous avec cette corde ? Monsieur Gomis, descendez de ce tabouret, Monsieur Gomis ! Sécurité ! »

 

Bises massilianales,

Blaah.

11 thoughts on “OM-PSG (1-5), La Canebière académie prend la pilule

  1. Plus l’OM est nul plus cette acad’ est bonne. La prochaine fois qu’on rencontre le Bayern Munich Victor Hugo disparaît des tablettes de l’histoire.

  2. Le chameau me rend tout à tour tristoyeux… Baka pour suppléer Njie point d »interrogation

  3. Juste énorme. J’espère lire des akad aussi bonne quand on aura une équipe qui joue au foot.
    Bon ca laisse une belle marge.

  4. Bordel, je t’aime, moi le parisien. Avouer ça me fait comme si Balkany disait à son percepteur « ouais, bon j’ai merdé, à quel ordre je vous fait le chèque ? »
    Par contre tu auras réussi à niquer un parisien, parce que nous enfler sur le concours zoologique, bravo. Blaah démission !!

  5. OMoins nous zavons marquéOM
    Allumage streaming.55′.RémiC roulettepassementdejambe pertedeballe.coupurEDF.
    jetaimeRéMy.(RM comme Réal de Madrid)

    DROIT AUX BUTES !

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