La crise sportive, les pitreries des dirigeants depuis quelques jours, le maintien à assurer, le tirage chanceux en Coupe de France, la qualification laborieuse, la probabilité de se faire élargir par le PSG le 21 mai, tout ceci doit ce matin s’effacer derrière la seule antienne qui vaille : on s’en bat les couilles, on est en finale.

Aioli les sapiens,

Car oui, faisant écho à nos remarques de la précédente académie, il règne parmi nous, supporters, une pusillanimité assez insupportable. Et vas-y que je voulais pas battre Sochaux parce qu’on va se faire humilier ensuite, et gnagnagna que je chouine en souhaitant la relégation pour repartir sur de nouvelles bases, et vas-y que c’est trop affreux le club va mourir, et ouin je veux pas regarder la finale contre le PSG parce que c’est trop horrible, et vas-y que ces joueurs et ces dirigeants ne méritent pas de gagner… Oh, mon vier maintenant, vous croyiez que quoi, que le PSG allait nous faire le plaisir de ne pas se qualifier ? Juste pour nous laisser le loisir de nous chier contre Lorient ? Ca aurait été mieux ? Maintenant qu’on n’a plus Bielsa on doit rien gagner parce que ce serait trop immoral ?

Haut les cœurs, bordel de bite à clou ! Bien sûr que le PSG est capable de nous mettre le fion comme la porte d’Aix, mais merde, ça nous arrive trop souvent une finale, que vous vous jugiez aptes à cracher dessus ? La raison nous interdit d’y croire, et alors ? N’oubliez pas qu’à Marseille on l’encule, la raison. Un exemple ? Alessandrini a marqué contre Buffon, on peut bien boucler la boucle en voyant sa tête de nœud brandir un trophée. Une victoire de cette équipe de branques serait un crachat tellement dégueulasse à la gueule du football qu’il en deviendrait grandiose. Actibus immensis urbs fulget massiliensis, les gars.

Et comme dirait Marcel Picon, je crois en Franck Passi. Parce que de toute façon, on n’a pas le choix.

 

Le récapitulanal :

Si tu as raté les deux derniers jours d’une actualité olympienne riche en rebondissements, en revoici le déroulement comme si tu y étais.

Mardi, 9h04 : L’Equipe annonce que Margarita Louis-Dreyfus vire Labrune pour installer Xavier Giocanti. Un homme qui affirme donner du plaisir à Christine Lagarde et se revendique comme le « frère » de Renaud Muselier ne peut pas être sain d’esprit : il est donc parfait pour le poste.

Mardi, 9h58 : RMC Sport annonce que Michel s’apprête à informer les joueurs de son départ. Insultes légitimes à l’encontre de celui qui a eu toute la trêve internationale pour démissionner et largue finalement ses joueurs la veille d’un match crucial.

Mardi, 10h04 : Le JDD a vérifié auprès de Giocanti : la nouvelle de l’Equipe, on peut se la rouler et se la carrer dans le rectum pour s’en curer les polypes. « De pures hypothèses d’école », en langage plus policé.

Mardi, 10h15 : Initialement invités à la Commanderie pour assister à l’entraînement, les journalistes sont priés de patienter dehors.

Mardi, 10h23 (à peu près) : Arrivé pour l’entraînement du jour, Franck Passi reçoit un SMS : « Kikoo c Vinz. Tfé koi cé 2 moi qui vien ? Mich dégaj, G pas 1 ron pour Sampa et jvé vite me KC osi. T cho ? Biz, VL »

Mardi, 10h30 : Selon plusieurs sources, Michel ne démissionnerait pas mais serait viré, ce qui est déjà plus compréhensible. Insultes légitimes à l’encontre de ceux qui ont eu toute la trêve internationale pour ce faire, week-end touristique à Zurich compris, et le larguent finalement à la veille d’un match crucial.

Mardi, 10h38 : Plus personne n’ose aller pisser de peur de rater un nouveau rebondissement.

Mardi, 10h39 : Le Point dévoile un communiqué de MLD démentant les rumeurs sur Giocanti et annonce que Michel ne sera ni démissionnaire ni licencié, mais sera « déchargé de ses fonctions d’entraîneur » pour animer une « mission de réflexion et de prospective sur la saison à venir ». L’histoire le révèlera bien vite : ce sont des conneries. La mention des termes « réflexion » et « prospective » appliqués à l’OM aurait pourtant dû mettre la puce à l’oreille des journalistes.

Mardi, 10h41 : COMMUNIQUE OFFICIEL ! Michel n’est pas démissionnaire, Michel n’est pas viré, Michel est « suspendu pour son comportement, notamment les trois dernières semaines ». Les prud’hommes salivent à la perspective de devoir juger le licenciement pour faute le moins crédible de l’histoire marseillaise. Côté sportif, Franck Passi prend la responsabilité de l’équipe et Basile Bali le seconde comme coordonnateur sportif.

Mardi, 10h42 : Correction du COMMUNIQUE OFFICIEL, le rédacteur ayant réussi à écorcher le nom de Basile Boli dans un texte de 5 lignes mentionnant trois personnes. On frémit à l’idée que Piotr Swierczewski pût intégrer le staff de l’OM.

Mardi, 10h50 : Margarita Louis-Dreyfus sonde un investisseur potentiel.

Mardi, 10h57 : L’entraînement du jour a finalement lieu à huis-clos. Devant la Commanderie c’est la kermesse : pour s’occuper, les automobilistes passent en faisant des doigts et en criant « allez le PSG ». Il ne manque plus que Jul venu en voisin de Saint-Jean-du-Désert.

Mardi, 11h01 : Pendant ce temps, Kassim Abdallah attend que Clément Turpin siffle hors-jeu.

Mardi, 11h28 : Une voiture quitte la Commanderie : adieu Michel, petit ange parti trop tôt. On se revoit dans trois ans contre Getafe en coupe de villes de foire.

Mardi, 11h42 : La gestionnaire RH prépare la paie mensuelle de José Anigo. Elle sort dans le bureau voisin pour réclamer une agrafeuse, tous les objets potentiellement dangereux ayant été éloignés d’elle sur décision de la médecine du travail.

Mardi, 11h58 : Un mec se prépare une chicha sur le parvis de la Commanderie (authentique). Au même instant, Franck Passi donne sa première consigne à Benjamin Mendy : « ne tente plus jamais de petit-pont en sortant de ta propre surface sinon je te défonce la tête ». Perturbé par le parfum du narguilé, Benjamin Mendy acquiesce machinalement, les yeux dans le vide.

Mardi, 12h10 : Calme plat : tout le monde est parti pour chercher son Bolino histoire de ne rien rater de la suite. Mennucci tente bien de placer une crotte de nez sur Giocanti, la mairie et la vente du stade, mais c’est peine perdue : tout le monde est parti manger, on te dit.

Mardi, 12h24 : Anecdote insolite : 500 migrants meurent en Méditerranée.

Mardi, 12h45 : Retour aux choses sérieuses avec la conférence de presse. Romain Alessandrini rend hommage à Michel, pour mieux soigner sa cote de sympathie auprès du public après avoir chié sur Bielsa en début de saison.

Mardi, 13h22 : Franck Passi déclare vouloir « atteindre le cerveau des joueurs ». Sa mission semble être prévue sur un plus long terme que ce que l’on pensait.

Mardi 13h34 : « Longue vie à l’OM ! » Après le communiqué balancé à une heure du matin, le service communication invente le COMMUNIQUE OFFICIEL en plein milieu de la conférence de presse de l’entraîneur. S’il y a un prix de l’innovation en communication, l’OM peut postuler avec de sérieuses chances. Progrès, ce texte signé Louis-Dreyfus ne comporte pas de coquilles, seulement une typographie à faire se suicider n’importe quel apprenti secrétaire de rédaction. Entre les doubles espaces, on y lit le démenti agacé de MLD au sujet de la rumeur Giocanti.

Mardi, 14h30 : Margarita Louis-Dreyfus sonde un investisseur potentiel.

Mardi, 15h12 : Surprise ! L’OM a ouvert le bordel, c’est n’importe quoi, c’est les Monty Python, c’est The Party, c’est White Fire, il y a open bar pour tout le monde. Le Canard enchaîné promet dans son édition du lendemain des révélations stupéfiantes sur le foot marseillais. Dans le déni, votre serviteur veut naïvement croire que cela ne parlera pas forcément de l’OM mais plutôt d’autres clubs de la ville.

Mardi, 16h15 : Muet et invisible depuis le début de la journée, Vincent Labrune sirote un coca en terrasse.

Mardi, 17h01 : Thomas Fernandez ayant rejoint l’équipe première, c’est Pancho Abardonado qui prend la tête de la réserve. Souvenir du temps où, si la performance n’était pas non plus toujours au rendez-vous, du moins ne se laissait-on pas marcher sur les couilles par l’ensemble de la planète football.

Mardi, 18h50 : Le Canard est sorti des rotatives et atterrit sur les comptoirs parisiens. Pas de pitié : l’article revient bien sur les liens entre le banditisme organisé, l’OM et les boissons gazeuses.

Mardi, 22h41 : « Il faut lui mettre une bouteille de Coca dans le cul et lui faire péter le sphincter ». Après avoir lu ça, on peut enfin aller se coucher tranquille.

Mercredi, 9h25 : Où l’on apprend que les joueurs ont été informés du changement d’entraîneur par les réseaux sociaux. Rien à dire, cette fois-ci la communication, du club a choisi le canal le plus pertinent compte tenu de sa cible.

Mercredi, 11h09 : Nouvelle bombe lâchée par Infosportplus : MLD quitte le club en juin et les salaires ne seront pas versés au-delà. Enflammades et extrapolations : les prud’hommes vont être en surcharge de travail, et la mairie avec Giocanti vont recueillir le club comme on recueille un labrador attaché sur le bord de la route.

Mercredi, 12h15 : Tout le monde se calme, ce n’était qu’Infosportplus : un rectificatif est publié, Mme Louis-Dreyfus « souhaite » simplement quitter le club fin juin.

Mercredi, 15h56 : Dans la famille « communiqués olympiens », je demande… le COMMUNIQUE OFFICIEL du comité d’entreprise. Celui-ci se joint à la foire et dément catégoriquement les âneries… pardons, les révélations d’Infosportplus.

Mercredi, 16h27 : Margarita Louis-Dreyfus sonde un investisseur potentiel.

Mercredi, 17h00 : On peut enfin commencer à parler du match.

 

L’équipe

Nkoulou est suspendu, pendant qu’Isla et Diarra supplient leurs médecins de ne pas les guérir trop vite. Première décision du duo Boli-Passi, Lucas Silva est laissé sur son bouchot au profit de Zambo Anguissa. Fletcher et Batshuayi sont associés, ce qui donne un 442 à plat où Nkoudou et Thauvin jouent sur leur « faux-pied ». Heureux de trouver une équipe plus bancale que lui, Abou Diaby est titulaire.

 

Le match

La première mi-temps olympienne pue la peur. Balle au pied, aucune solution n’est proposée par les milieux et offensifs. Les ballons longs ne sont pas plus productifs, faute d’intensité au duel. Ajoutons à cela des erreurs de relance dues à la fébrilité ou pour certains à une acéphalie congénitale (coucou, Benjamin) et Sochaux, sans être génial, domine ces 45 premières minutes. Heureusement, leurs tirs manquent de précision et/ou de puissance pour inquiéter un Mandanda pourtant pas davantage épargné par la nervosité.

Côté marseillais, seules deux occasions surviennent : la première sur une action à zéro passe consistant en un pressing de Nkoudou suivi de son tir cadré, la seconde sur le seul beau mouvement olympien (Diaby-Fletcher-Batshuayi-Thauvin-Manquillo, pour un centre imprécis de ce dernier).

A la reprise, Passi sort Nkoudou et les joueurs leurs doigts. Sur un mouvement entamé de la gauche, Batshuayi dévie intelligemment derrière lui pour Fletcher, qui prolonge rapidement pour Thauvin. Florian pénètre dans la surface en grillant son défenseur et voit que le gardien a déjà anticipé son centre en laissant un trou d’un mètre : merci du cadeau, ça fait 0-1 (49e).

L’OM joue plus haut, plus vite et surtout met enfin de l’intensité dans les duels. La production n’atteint pas des sommets mais permet de remettre les Sochaliens à leur place.

Pourquoi rester humble quand on mène 1-0 face au 15e de Ligue 2 ?

Rekik blessé, c’est Romao qui descend en défense à l’heure de jeu. Conséquence attendue ou non, toujours est-il que l’ensemble défensif se montre plus stable. A l’orée des dix dernières minutes, Michy salope une énorme occasion d’aggraver la marque, d’où un slipomètre s’élevant doucement à mesure que la fin approche. Si la charnière repousse les tentatives sochaliennes, le retour d’une certaine fébrilité maintient le danger dans notre camp. Deux fautes de demeurés de Diaby puis Mendy offrent des coups-francs inespérés à nos adversaires, qui heureusement les négocient mal : l’OM aura bien le droit de jouer sa saison à quitte ou double à Saint-Denis le 21 mai.

 

Les joueurs

Mandanda (3-/5) : Pas de grosse erreur, mais des relances imprécises et un cafouillage sans conséquence. Qu’il se détende vite, on aura bien besoin de sa sérénité en finale.

Rolando (2-/5) : Pour l’une des rares fois où l’on se rendait à Bonal par beau temps, Rolando a pourtant joué comme s’il faisait -15°C sous le blizzard avec les loups qui le poursuivent. Fait tout dans l’urgence, laisse du sang et des bouts de morve partout, mais finit vivant.

Rekik (2/5) : Version civilisée mais non plus sereine du précédent.

Barrada (61e, 3-/5) : Défonce un joueur une minute après son entrée, ce qui nous fait craindre le pire sur ses capacités à rester sur la pelouse jusqu’à la fin. Finalement, il a tenu sa place sans éclat, ce qui était déjà rassurant.

Manquillo (2-/5) : N’ose pas rentrer dans l’adversaire malgré un bon placement, n’ose pas poursuivre ses courses malgré de bons appels, n’ose pas frapper au but malgré un démarquage idéal. Même quand il va au bordel avec un eunuque et un micropénis, je suis sûr que c’est lui qui reste seul.

Mendy (1/5) : Tu devrais te mettre une perruque fuschia et une plume de faisan dans le cul, on verrait mieux que tu fais exprès de jouer au con. Là, il nous reste encore quelques doutes…

Romao (3-/5) : Pour Alaixys comme pour Morel avant lui, le passage en défense centrale est comme le passage aux Républicains pour un militant Front National : un moyen facile de retrouver une certaine respectabilité sans trop rompre avec ses principes.

Diaby (1+/5) : Soit il manque de temps de jeu chez nous, soit il en a déjà eu trop. Ne souhaitant ni verser dans la cruauté ni nous mettre à dos les groupies londoniennes, penchons pour la première hypothèse.

Thauvin (4/5) : Une bonne volonté et une activité toujours incontestables, et pour une fois récompensées. On aimerait croire à une inversion de karma, à moins que sa réussite du soir ne lui donne le droit que de rater son tir au but en finale.

Nkoudou (1/5) : Tu devrais te mettre une perruque turquoise et une plume de faisan dans le cul, on te distinguerait mieux de Benjamin Mendy.

Sarr (45e, 2+/5) : Pas grand-chose à signaler, si ce n’est que son placement sur son mauvais pied ne l’a pas aidé à jouer simplement.

Fletcher (3/5) : L’un de nos rares joueurs doté d’un réseau neuronal compatible avec l’exercice d’un sport collectif. Si le docteur Frankenstein, maintenant qu’il s’est fait la main sur Rolando, pouvait greffer son cerveau sur le corps de coéquipiers plus doués techniquement, on pourrait commencer à fabriquer un joueur potable.

Cabella (76e) : Entré pour redonner un peu de souffle et de maîtrise à l’OM, ce qu’à son échelle il a réussi.

Batshuayi (2-/5) : Une talonnade astucieuse au départ de l’action du but. Suivie d’un enchaînement geste technique condescendant + cadre raté seul à 5 mètres, comme un symbole de melon élevé sous serre et dopé aux nitrates, c’est-à-dire surdimensionné et plein de flotte.

 

L’invité zoologique : Jeando Fuchs-Terrier

Dès qu’on le lâche et il creuse, il creuse, il creuse, le fox-terrier. Il s’agit donc d’un invité  particulièrement approprié pour évoquer ce match contre un club de tradition, mais qui va bientôt se retrouver tintin.
Les autres : Irréprochables dans l’esprit, mais leurs limites les auront empêchés d’abord de concrétiser de leur domination, puis de résister à un OM un peu plus volontaire. Bonne chance à eux pour le maintien.
Les images : Si tu y tiens vraiment…
La page abonnement: Pour que vive l’Alterfoot cananal historique.
Les réseaux : ton dromadaire préféré blatère sur Facebook (attention, nouveau compte), et sur Twitter. Dromadame remporte le concours zoologique.

Mercredi, 23h48 : Margarita Louis-Dreyfus sonde un investisseur potentiel.

 

Bises massilianales,

Blaah.

16 thoughts on “Sochaux-OM (0-1), La Canebière académie monte à Paris

  1. Le déroulé de la journée est énorme. Bravo Blaah!
    Le 442 est encore le truc le plus simple que nos joueurs soient capables d’intégrer. Enfin fini les trucs trop sophistiqués pour eux !

  2. La mention de White Fire a finalement mis un nom sur la saison 2015/2016 de l’OM : c’est comme pour un nanar de la qualité de White Fire, c’est fait avec passion et envie, mais aussi avec un tel amateurisme que ça devient, involontairement, beaucoup trop drôle pour qu’on s’en prive. Chaque jour qui passe est une occasion de plus de plonger dans les tréfonds du WTF footballistique le plus total et de prendre ça à la rigolade, car comme disait le poète : quand la violence se déchaîne et nous transforme en bêtes furieuses, l’humour reste le seul fusil de l’homme honnête, et de Dieu, qu’est ce qu’on se marre. Et on est en finale, ça aussi c’est quand même super WTF !

  3. Les dessins du Canard sur l’affaire sont géniaux. Et l’article surprenant : Labrune qui se fait traiter de voyou par Tapie et Bernès et d’incompétent par Charles Villeneuve (!) c’est quand même la plus spectaculaire opération de réhabilitation jamais tentée pour un president de l’OM

  4. Putain Blaah ca fait un truc comme deux ans que je te lis et ben faut bien le dire… Je t’aiiiiime! En tant qu’auteur hein, mais quand même… Quel talent pour trouver l’humour dans ces situations!!

  5. Et que dire de la rumeur Giocanti. Mettre « un homme d’affaires » Corse a la tête de tout ça c’est soit une énorme connerie soit un coup de génie monumental. Dans tous les cas un geste artistique qui poutre

  6. bonjou Camelius.

    Un 442 étant une idée qui semblait te plaire pour notre effectif , pourquoi celui-ci est-il bancal?

    Tu n’as jamais souhaité qu’on redescende? Qu’on vire Labrune, MLD, fasse jouer les jeunes et qu’on ramène des vieux briscards et des morts de faim?

    Je veux la coupe, mais j ne veux pas entendre vlb ou aless se féliciter une fois de plus. Surtout qu’après la victoire je leur pardonnerai tout!
    Et sinon, merci.

    1. Comme disait notre guide Franck Passi, en ce moment c’est moins le système qui compte que le cerveau des joueurs. En première mi-temps, à de rares exceptions près, ils mouillaient leurs chausses à l’idée de tenter un pressing ou une passe vers l’avant, donc dans ce cadre là ils auraient pu même jouer en 352 que ça n’aurait pas changé grand chose.

      Et non, je répète, je ne veux pas la descente pour tout reconstruire. C’est un coup à finir comme le Stade de Reims, qui a mis 40 ans à s’en remettre.

      1. Oui, tu as raison.
        C’est vrai qu’on a tendance à brûler un peu vite les sorcières.

        Et oui, le système importe peu; c’est le mouvement en attaque qui manque. Là je suis d’accord.

        Du coup t’as pas dit pourquoi il était bancal, le 442!
        Je demande comme ça, hein, je suis curieux. Pour les pieds opposés je suis d’accord. Pour l’absence de meneur( jusqu’à l’entrée de Barrada?) aussi.

        1. Mais j’ai pas dit que le 442 était bancal, je parlais de l’équipe en général.

    1. Avec BIelsa, oui Cavani c’est parfait.
      Sinon mieux vaut un gars un peu fin techniquement et au mental d’acier.

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