« On est tout simplement monstrueux ». Cette expression, bien connue des supporteurs de l’AC Ajaccio, a fait son retour ce vendredi, sur les coups de 21h45. L’ACA venait de l’emporter 2-1 face à Troyes sous les yeux du sosie de Fantomas d’Olivier Pantaloni, le nouvel entraîneur. Un choc psychologique ? Non, ce que l’on appelle, dans le langage familier, de la « chatte ». Et puis une victoire également acquise grâce à un état d’esprit conquérant en deuxième mi-temps et grâce à une bonne paire de cojones. Troyes a mieux joué, Troyes a dominé mais Troyes a perdu. La faute à vingt dernières minutes de folie et deux buts de Fauvergue et Oliech. Pas les plus beaux de l’année, loin de là, mais peut-être les plus importants. C’est la première victoire de la saison de l’ACA face à un candidat déclaré à la montée. Les hostilités sont lancées. La remontée héroïque de l’ACA est partie.

(RICARDO) FATTI DIVERSI :

– Olivier Pantaloni a été bien accueilli.

Supporters Ajaccio - Banderole pour Olivier PANTALONI
– Du côté de la composition d’équipe, pas de changement notoire. Si ce n’est le retour de Marester à la place de Babiloni. Diop, lui, est toujours préféré à Benoît Lesoimier.

– Dennis Oliech Ballon d’or. Pour son but et sa célébration.

Dennis Oliech Ballon d'or

ANNUTAZIONI

Oumar Sissoko 3/5 : Un arrêt à la 24ème minute face à Bienvenu puis des prises de balle rassurantes.

Fabrice Begeorgi 3/5 : En difficulté en première période comme le reste de ses coéquipiers, Begeo s’est rattrapé en deuxième mi-temps avec de belles montées rageuses.

dric Kanté et Grenddy Perozo 3/5 : C’est fou comme sur un streaming panaméen avec 3 pixels Kanté et Perozo se ressemblent.

Eric Marester 3/5 : Pour son retour de blessure, Marester a mis plusieurs minutes avant de rentrer dans le match, ne touchant pas énormément de ballons. Il a ensuite déployé son jeu de pitbull. Sans muselière.

Benoît Pedretti 2/5 :

PEdretti

Claude Gonçalves 3/5 : Non, ce n’est pas Stéphane Sarrazin qui a remporté le Tour de Corse, mais bien Claude Gonçalves. En 90 minutes, il a eu le temps de faire le tour de l’île tellement il a couru. A l’aise sur tous les terrains et infatigable, il n’a jamais connu de crevaison. Heureusement pour l’ACA car en ce moment, il abat du boulot pour deux à la récupération.

Dennis Oliech 4/5 : On disait de Napoléon Bonaparte qu’il était un éjaculateur précoce. On peut désormais dire que Denis Oliech n’est pas un buteur précoce. Car avant de trouver la faille à la 86ème minute de la cuisse ( le but le plus dégueulasse de la décennie), Oliech aura essayé à maintes reprises de faire jouir les supporteurs de l’ACA : une tête sur la barre à la 65ème, un immanquable de la tête à la 72ème et un loupé incroyable à la 81ème minute. Avant qu’Oliech ne libère Ajaccio pour la deuxième fois en 72 ans.

Johan Cavalli 3/5 : On l’a connu plus décisif. Alors qu’il avait assez mal tiré les coups de pieds arrêtés jusqu’ici, il est parvenu à servir Fauvergue dans les meilleures conditions pour l’égalisation.

Marvin Diop 3/5 : L’avenir de l’attaque acéiste est assuré avec un Diop remuant et déstabilisateur. Il aurait même pu obtenir un pénalty à la 25ème minute si Mr Cailleux avait été honnête et n’avait pas sifflé un coup-franc à la place. Alors que la faute était dans la surface.

Nicolas Fauvergue 4/5 : Si Fauvergue avait été un homme-tronc, cela n’aurait rien changé à sa première mi-temps : il n’a touché que des ballons de la tête. Une fois que ses coéquipiers ont compris qu’il fallait arrêter de lui balancer des transversales, Fauvergue a pu vraiment jouer au football, prenant part au jeu, se battant sur tous les ballons et en égalisant … du pied. Comme quoi.

I RIMPIAZZANTI

Benoît Lesoimier, 64ème minute, NN : Coaching décisif de la doublette Debès/Pantaloni. L’ancien brestois a su apporter une multitude de décalages. Son entrée en jeu correspond à l’embellie du jeu acéiste.

Mouaad Madri, 82ème minute, NN : Coaching décisif de la doublette Debès/Pantaloni épisode 2. L’ancien dunkerquois s’est fendu d’une passe décisive pour Oliech.

Paul Babiloni, 85ème minute, NN : Coaching décisif de la doublette Debès/Pantaloni épisode 3. Non, on rigole, Babiloni est juste venu renforcer la défense en remplacement d’un Begeorgi fatigué.

Perfettu Erignacci.

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