Bourg-Péronnas – Stade Briochin (3-3) : la Gropénix n’en voit pas le bout
Il se mit à faire plus noir que dans le cul d’un taureau par une nuit sans lune.

Et maintenant ?
Gilbert Bécaud.
Ouai, je sais, j’avais annoncé une absence d’acad’ suite à une reprise du foot. Mais tout bien réfléchi, pourquoi tenter de se faire souffrir physiquement quand on peut s’infliger la torture mentale de ce début de saison des Griffons ? On attendait un sursaut après le match précédent, en espérant notamment du changement dans la compo de départ et quatre points sur six sur les deux prochains matchs. Voyons voir comment s’est déroulé le plan…
Les joueurs :
Eh bien pour le changement, il faudra attendre. C’est donc notre joueur le plus remuant (et individualiste, certes) qui est sorti du onze de départ en la personne de Remars. Le système ? Les milieux ? Ça bouge pas. Déçu je suis.
Le match :
On aurait pu croire à une parodie tellement ce match est à l’image de tous les autres cette saison, en exagéré : une mauvaise entame, cette fois sanctionnée par deux buts en faveur de l’adversaire. Une fin de première mi-temps un poil plus volontaire avec une réduction du score sur une cagade du gardien adverse. Arriver à la pause avec encore l’espoir d’obtenir quelque chose d’ici la fin du match.
Une reprise avec un coup de pouce avec l’expulsion d’un adversaire dès le début de seconde période. La prise en main du match avec d’abord une égalisation puis un avantage au score en profitant correctement de cette supériorité numérique. Et bien sûr, ce final formidable pendant lequel on encaisse l’égalisation adverse sur la dernière action du match histoire de perdre deux points tellement importants.
En soi, c’est un point à l’extérieur après avoir été mené de deux buts, la performance footballistique n’est pas la plus anale de la saison. Mais la déception est à l’aune de l’écart qui commence à se creuser pour sortir de la zone de relégation (six équipes qui descendent, rappelons-le). Et puisque Santini n’a pas (suffisamment) réagi à la situation, le président des Griffons s’en est chargé en débarquant le coach corse.
Reste à voir la réaction des joueurs sur le terrain et comment le président-coach de la N3-coach par intérim de la N1 va ordonner tout ça en attendant l’arrivée d’un nouvel entraineur. Toujours est-il que si ce match nul est bonifié par une première victoire vendredi à Fred Aubert, la dynamique pourrait s’inverser et la saison du Stade Briochin enfin débuter. En espérant que le retard accumulé ne soit pas trop important.
Les notes :
N’Diaye (2/5) : depuis le temps qu’il est là, il se sent bien à St-Brieuc. D’ailleurs, dès qu’il s’éloigne il est moins à l’aise.
Le Marer (2/5) : les matchs se suivent et ses performances se ressemblent.
Kerbrat (2/5) : j’ai envie de penser que s’il était resté sur le terrain on n’aurait pas pris le troisième but. Mais qu’il soit là n’a pas suffi à empêcher qu’on en prenne deux en début de match, alors bon…
Simon (2/5) : erf…
Pierre-Charles (1/5) : l’équipe sort la tête de l’eau en même temps que lui du terrain.
Benhaïm (2/5) : si c’est dans le moyen, la constance n’est pas forcément une qualité.
Illien (3/5) : un but qui fait du bien.
Béghin (3/5) : un coup de foudre qui aurait dû valoir le 4 du sauveur. Raté.
Sow (3/5) : toujours aussi remuant, toujours aussi brouillon.
Tokpa (3/5) : a le mérite de réussir le pénalty qui nous maintient dans le match.
Guirassy (1/5) : disons qu’il souffre de la comparaison avec Remars en terme d’activité sur le terrain.
Les remplaçants :
Figurez-vous qu’ils sont tous rentrés et que Jean-Pierre a pu jouer soixante minutes à son poste, auquel il a été meilleur que son prédécesseur.
La suite :
Orléans à la maison, faudra bien qu’on arrive à enfin gagner un match et lancer une série de résultats positifs. Et trouver un entraineur aussi, parce qu’avec cette casquette supplémentaire de coach par intérim de l’équipe fanion, on se demande comment le président va trouver le temps de faire griller les saucisses à la buvette pendant la mi-temps des matchs. Enfin bref, on verra ça vendredi. Kenavo.