Stade Briochin – Le Puy Foot 43 (0-1) : la Gropénix en pleine débandade.
Tu sais, ce tunnel tout sombre qui sent pas très bon…
Une fois c’est le hasard, deux fois c’est une coïncidence, trois fois c’est un sabotage.
Un mec qui laissait le droit à l’erreur mais pas trop.
On y croyait vraiment, à cette possibilité de se relancer à domicile après une claque fessée reçue à l’extérieur. On jouait à Fred Aubert, où l’on a pris la majorité de nos points la saison dernière, le temps était plutôt agréable, on jouait un promu… Bref, on devait faire de ce match une formalité, le genre de visite à un camp romain en guise d’apéritif à un banquet de sanglier.
Les joueurs :
En attendant le retour d’Angoua (pas tout de suite), le coach essaie de voir si Kerbrat préfère jouer avec Simon plutôt que Boudin. Le milieu est reconduit, mais pas à la frontière comme on aurait pu le souhaiter, et en attaque Tokpa remplace Gomis ; le tout toujours dans un 4-3-3 avec un milieu défensif et deux relayeurs.
Le match :
Bon, on ne va pas y aller par quatre chemins : on est mal barré. Au-delà de cette défaite grotesque, sur une action à propos de laquelle j’incriminerais plus facilement les Griffons que l’arbitre (dont j’ai tout de même eu du mal à comprendre certaines décisions), c’est le manque d’engagement de l’équipe qui questionne.
Certes l’effectif a été chamboulé dans les grandes largeurs – comme chaque année – et les automatismes prennent du temps à mettre en place, mais le manque de liant dont font preuve les joueurs est inquiétant. Je sais, je parle de football, c’est chiant, mais deux points sur quinze, à un moment on n’a plus trop envie de rire. Ce qui m’inquiète le plus, c’est notre milieu de terrain : manque d’impact, de coordination, d’orientation du jeu : il va falloir modifier quelque chose. Les hommes, le système, les deux, mais tenter une alternative.
Alors oui, devant ça ne plante pas beaucoup mais le Stade Briochin connaît ce problème depuis des années et a réussi à avancer malgré tout. Quelques bons résultats amèneraient une confiance qui transformerait certains échecs actuels devant le but en conclusions plus favorables. Quant à la défense, elle a toujours eu des trous d’airs sans que ça ne nous pénalise trop, et si on préfèrerait éviter lesdits trous d’air, l’arrière-garde tient généralement bien le coup.
Or donc, ce constat d’échec établi sur ce début de championnat, on attend une réaction du coach Santini pour améliorer la situation. On verra bien.
Les notes :
N’Diaye (3/5) : bien mieux dans ses prises de balle, son jeu au pied et son nombre de but encaissé. Toujours un de trop ceci dit.
Le Marer (2/5) : début de saison poussif du capitaine.
Kerbrat (3/5) : oui, il se fait fumer sur le contre qu’on encaisse, mais le reste du temps il a été au four et au moulin.
Simon (2/5) : lui aussi est coupable sur le but mais le reste du temps il n’était qu’au moulin, même s’il y était bien.
Pierre-Charles (2/5) : trop timide.
Benhaïm (1/5) : je perds patience.
Béghin (1/5) : ce n’est pas encore la rupture mais il serait peut-être temps de faire une pause.
Illien (1/5) : trop approximatif pour celui qui devrait être le patron du milieu.
Remars (2/5) : lui ose, ce n’est pas le problème, mais le voir s’enfoncer dans l’individualisme au fur et à mesure de la rencontre à quelque chose d’horripilant.
Tokpa (2/5) : pas plus mauvais que Gomis, probablement plus intéressant dans son jeu dos au but.
Sow (2/5) : remuant mais imprécis.
Les remplaçants :
Pas mieux.
La suite :
On va à Bourg-Péronnas vendredi avant de recevoir Orléans la semaine suivante. Il faudra au minimum quatre points sur ces deux matchs sous peine d’être vraiment à la bourre dans un championnat à six (6) descentes, ma Doue benniget ! Pas certains d’académiser pour ce vendredi, je vais rechausser les crampons.
Kenavo.