[CdF] Monaco – Rodez (2-2 ; 4-5 t.a.b.) : l’Aligot Académie fait chialer Jeff Tuche
Mais nous, c’est Rodez, avec un R. Comme Rentre chez toi ou Rentre pas chez toi ? Ou c’est que tu Rentres? Rentre chez toi ! Ah, tu Rentres ! Avec un R, comme Rodez Comme Rentre chez toi.
« Ô Monaco, Ô Monaco, chez toi y fait toujours chaud. Ô Monaco, Ô Monaco, ton rocher est le plus beau. Ô Monaco, on te retrouve aussi au bistrot?! »

On y est. L’entrée en lice des clubs de Ligue 1 en Coupe de France.
Moment tant redouté par les petits poucets qui tentent leur chance.
En face d’eux, l’élite du football français fait peur.
Du haut de leur tour de diamants, ils regardent les division inférieures avec un regard supérieur.
Mais cette fois ça va être différent pour les Sang & Or.
La recette de l’aligot a changé mais reste en parfait accord.
Leur yacht et leurs Rolex ne sont qu’un apparat.
On va leur montrer qui on est, au moins une fois.
Les futurs milliardaires
Le nouveau chef Santini vous propose une recette revisitée
Mais globalement la structure reste similaire et c’est apprécié
La Croisière
Franchement on a les genoux qui tremblent au début
On a pas l’habitude d’être là et ça se voit
Ce genre de rencontre ça commence toujours pas un petit sniffage de cul
Mais la tremblote prend le dessus et prends par surprise notre gardien Cibois (1-0, 23e)
Comme imaginé par les bookmakers
Les rouges et blancs, grands favoris, sont devant
Et il suffit que traine un putain de pied de Ben Yedder
Pour frapper un gros marteau dans les dents (2-0, 37e)
D’ordinaire, on se dirait que c’est déjà perdu
Mais c’est sans compter l’abnégation de nos esthètes
Qui à contre courant et sûrement à coups de pieds au cul
Réduisent la marque sur un coup de tête (2-1, 42e)
Comme un signe, la pause tombe a point
Un espoir renait, finalement, pourquoi pas ?
Pourquoi pas tout faire pour revenir de loin
et aller chercher ce qui nous revient de droit ?
Toujours en vie et essayant de forcer le destin
Que ça passe ou ça casse on s’en bat les couilles
On va tout donner et s’enrager comme des chiens
On sent que ça lâche, qu’en face ça rouille
Et finalement voilà, après tous ces efforts
Le portier qui lâche et laisse passer le cuir
Au bout du bout, on est des warriors
On souffle un grand coup et l’on ne peut que se réjouir (2-2, 80e)
L’atmosphère est suffocante
Cinq tirs d’espoir et de doutes
Phase de jeu ô combien effrayante
Où les minutes passent au compte-gouttes
On passe à deux doigts de partir sur une suite logique
Le grand de l’élite face au relégable de la division d’en dessous
Mais à la fin ce n’est pas ce dernier qui abdique
Contre toute attente les Sang & Or ont triomphé du gros caillou !!!
Les clefs du succès :
Cibois (5/5) : on te pardonne les deux buts au début, grâce à toi le dernier tir monégasque est pas rentré et c’est du jamais vécu
Vandenabeele (5/5) : nous sauve du 3-1 avec un arrêt sur la ligne, et après on gagne, ci c’est pas un signe !
Abdennour (5/5) : plante le deuxième au fond, nous a écoute quand nous priions
Ouammou (5/5) : fidèle au poste, et droit dans la riposte !
Raux-Yao (5/5) : toujours aussi grand, ça commence à ne plus être marrant
Coelho (5/5) : cavale pas mal, sprinter de classe mondiale
Boissier (5/5) : a pris son petit jaune habituel, à croire que c’est implanté dans son logiciel
Valerio (5/5) : je t’aime bien mais coupe toi les cheveux, tu fais un peu Guendouzi bicurieux
Younoussa (5/5) : 90 minutes de plaisir, plein de chances à saisir
Mendes (5/5) : remplacé par Deprès, tout le talent n’a pas été exploité
Pembele (5/5) : droit dans ses bottes et dans son caleçon, fais passer Ben Yedder pour une contrefaçon.
Bref
Jamais j’aurais cru que ça irait si loin
Que on réussirait à dégager un club de Ligue 1
Mais voilà, c’est fait, on a réussi
Ya plus qu’à voir si l’avenir nous souris
Maintenant, on reste focalisés sur la victoire
Pour que dans l’Histoire du Football on puisse laisser une trace
Et tel Lionel Jospin lors d’une autre victoire
Je vais me boire un bon whisky-perrier avec beaucoup de glace !

Ciao et allez le RAF !