Juventus – Napoli (4-3) : La Bianconero académie fait sa rentrée
C’est la rentrée et tout le monde (ou presque) est bien coiffé. Premier match au Stadium et premier choc de l’année et face aux Napolitains il ne manque que le plus attendu, Sarri, à l’appel. Si la dose de nicotine qu’il s’injecte dans les veines aura peut-être bientôt raison de lui, son amour pour le ballon rond, lui, commence peu à peu à se faire sentir sur le terrain. Le genre de drogue qu’on consommerait tous les jours. La prescription du doc Maurizio : matin, midi et soir. Impossible de ne pas parler de Giorgione Chiellini. Sa blessure au ligament croisé le tiendra éloigné des terrains pendant plusieurs mois et, à son âge, on peut commencer à s’inquiéter de sa future reprise. Chienne de vie.
LA SQUADRA
Szczesny
De Sciglio – Bonucci – De Ligt – Alex Sandro
Khedira – Pjanic – Matuidi
Douglas Costa – Higuain – C.Ronaldo
On prend les mêmes et on recommence. Mis à part De Ligt, Maurice a décidé de renvoyer les lascars qui avaient joué à Parme.
LA PARTITA
La première mi-temps est à sens unique. La Juve asphyxie le Napoli, notamment au milieu de terrain. Khedira et Matuidi, décriés pendant le mercato, sont semblent ressuscités. Ça joue bien, les transitions défense/attaque sont fluides et le physique des joueurs est impressionnant. Tout va trop vite pour tout le monde, même pour De Sciglio qui au quart d’heure de jeu se plaint d’une douleur à la jambe et se fait remplacer dans la foulée par Danilo. Dégouté sur le bord du terrain, l’Italien se plaint d’un changement trop rapide. Le Brésilien lui s’en bat les couilles. Sur le corner qui suit, il récupère le ballon et balance pour Douglas Costa qui remonte le terrain à toute vitesse. Crochet, passe et but de son compatriote (16’,1-0), fraîchement débarqué à Turin pour « remplacer » Cancelo (rip le cancelismo du coup). On prend. Premières secondes officielles et déjà premier but. Le stade explose et mon canap aussi. Tout va à deux mille. Le ballon circule bien, y en a pour tout le monde et puis l’étincelle. Celle que t’attend pas : Higuain, arrêté et dos au but, chargé par Koulibaly, qui place un putain d’enchainement crochet/frappe dans la lulu (19’, 2-0). Un sacré pion. Complètement dingue, le mec embrasse le logo du club et les gens commencent à se faire tatouer son nom sur le cul. La plus belle histoire de la saison est en train de s’écrire sous nos yeux et Gonzalo en signe les premiers mots. L’addition aurait pu être plus salée si Khedira ne s’était pas complètement chié dessus, seul devant les cages. Un face à face manqué qui a failli être effacé quelques minutes plus tard par une sacrée frappe du Teuton, venue mourir sur la barre transversale. À la mi-temps le Napoli est K.O. debout.
Au retour des vestiaires, la partie se rééquilibre. Lozano fait un bien fout aux Partenopei tandis qu’Emre Can remplace Khedira, au bout du rouleau mais satisfait du devoir accompli, à l’heure de jeu. Le temps de prendre ses marques, Ronaldo y va de son but, le premier de la saison (60’, 3-0). Et là, quand t’es un supporter de la Juve, au fond de toi tu sais que c’est pas fini, que ton club est prêt à tout (remember la Fiorentina et Giuseppe Rossi). Mais bon, t’es à la maison, tu les manges, t’as trois buts de rab. T’es bien. Puis t’en prends un sur coup de pied arrêté : Manolas (66’, 3-1). Tranquille, ils sauvent l’honneur. Un deuxième : Lozano (68’, 3-2). Putain de merde. Ancelotti la joue offensive en remplaçant Allan par Elmas. Sarri, par téléphone, fait rentrer la Joya à la place de son copain Higuain. Costa essaie de se sortir les doigts du cul mais frappe la barre. Encore. Y reste que dix minutes, nouveau coup de pied arrêté. Et ce qui devait arriver arriva. L’égalisation : Di Lorenzo (81’, 3-3). Le match est complètement relancé et l’euphorie est dans le camp adverse. Mais c’était sans compter sur Kalidou Koulibaly qui, dans le temps additionnel, se troue complètement et dévie un coup franc de Pjanic dans ses propres filets (92’, 4-3). Coup dur pour le Sénégalais, venu deux ans auparavant climatiser le Stadium en fin de saison. Une sombre histoire.
LE PAGELLE
Szczesny (2+/5) : Plus que serein pendant 45 minutes, il encaisse trois buts en 10 minutes. Trois buts sur lesquels il ne peut pratiquement rien, mais trois buts quand même.
De Sciglio (?/5) : Le talisman d’Allegri se blesse au bout d’un quart d’heure de jeu. Une passe dé pour Danilo qui, à peine entré en jeu pour le remplacer, score le premier but du match. Quel homme ce Mattia.
De Ligt (2+/5) : Solide et dur sur l’homme, il manque encore de justesse dans le placement. Fautif sur deux des trois buts encaissés, il peut remercier son homologue napolitain d’avoir offert les trois points aux locaux.
Bonucci (3/5) : Chiellini blessé, c’est à lui que revient la tâche de guider la défense. Ça pue. D’autant qu’il est à des années lumières du défenseur qu’il était avant son départ à Milan.
Alex Sandro (3+/5) : Une première mi-temps de patron et une deuxième où il souffre, comme les collègues, la fraîcheur des nouveaux entrants napolitains.
Khedira (4+/5) : Renaissance d’un type qui s’est pété un milliard de fois dans sa carrière, s’est fait opérer du cœur l’an dernier, touche la fin de sa carrière et était sur la sellette cet été. Un miracle quoi.
Pjanic (4/5) : A la baguette comme à la récupération, ce qu’on a fait de mieux comme emploi polyvalent depuis bien longtemps.
Matuidi (3+/5) : Assez juste et toujours volontaire, il trouve ses attaquants et vient faire chier en apportant le surnombre en attaque. Un manque de skills criant mais une roublardise à toute épreuve.
Douglas Costa (4/5) : Le Brésilien joue avec la bave au bec. La vraie recrue de cet été blanc et noir.
Higuain (4/5) : Le but qu’il plante contre son ex vaut toutes les insultes du monde. Les napolitaines comme les turinoises, qui se ravisent après un été passé à lui cracher dessus.
Ronaldo (3+/5) : Moins visible et en jambes que Costa mais il score quand même. Évidemment.
Oui.
Bonjour
Enfin de retour après 5 mois d’absences (La calcio ne compte pas).
Bon retour parmi nous :)
Merci bien :)
Plaisir de vous lire fratello !