La Champagne Académie en rattrapages
Comment ont-ils réussi à accéder au sommet du ventre mou ?
Salut mes p’tits choux !
On ne s’est pas vu depuis début décembre ! Ca va, vous avez tenu le coup ?
Bon, c’est parti pour 2 mois ½ à résumer, avec à l’affiche, Chocho, Nice, Evian et Ajaccio, Lyon et Bordeaux. Que du lourd ! Ca vous tente ?
Je vous passe le match contre Lyon en coupe de la Ligue (des Gentlemans extraordinaires), vous ne l’avez pas vu à la tv, moi non plus, y’en a qui bossent hein ! Ni certains matchs à l’extérieur, que j’ai vu chez un poto qui a l’abonnement tv qui va bien, mais j’avais la flegme de prendre des notes entre 2 bières. Ni Montpellier, j’étais pas là, je n’ai rien vu rien entendu.
Chocho vs Reims, 16ème journée.
La compo : Agassa, Mandi, Tacal’, Weber, Turan (prononcé façon Volkswagen par le commentateur), Krycho, le grand Prince Oniangue, Albaek, Glombard, Ayité, De Préville.
So chaud, ça rime avec apéro. C’est donc chez mon poto que je mate le match, avec la p’tite bière qui va bien et les cahuètes (ne surtout pas oublier les cahuètes !).
Ca démarre tranquillou, jusqu’au quart d’heure de jeu, où Peybernes et Pouplin nous font une démo de ce qu’on appelle une bonne entente entre un gardien et son défenseur : le premier prolonge involontairement un ballon vers son gardien, le second sort à la pêche et se troue complètement. Derrière Glombard a tellement bien suivi qu’il s’emmêle les pinceaux, seul face au but. Mais il arrive tant bien que mal à la pousser au fond. Ca fait 0-1, c’est cadeau, c’est bien.
Renard s’énerve sur son banc, et s’adresse à Lopy en lui demandant de quoi il a peur. Ca marche aussi avec les arbitres…
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ou avec Mayuka, son attaquant fétiche Zambien.
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En fin de match, Sochaux tente de revenir et laisse des autoroutes allemandes aux Rémois.
Fortes part seul au but, mais se loupe complètement sur sa pichenette intérieur-pointu qui passe largement à té-co.
Puis c’est au tour de Charbo, qui lui trouve le montant intérieur, mais ça ne rentre pas.
Après une bonne récup’ d’Albaek à 30m du but de Chocho, il lance De Préville qui profite d’une formidable air-intervention du défenseur pour se présenter face à Pouplin. De Préville butte sur le gardien, mais Oniangue a bien suivi et reprend de la tête dans le but vide. 0-2, c’est plié, c’est gagné.
En toute fin de match, De Préville a exactement la même occaz’ que Charbo, pour le même résultat. Sauf que là, Fortes a suivi et n’a plus qu’à pousser le ballon au fond. Mais il préfère la mettre sur le seul défenseur sur la ligne. Pitre.
Reims vs Nice, 17ème journée.
La compo : Agassa, Mandi, Weber, Fofana, Signorino, Krycho, Oniangue, Albaek, Ayité, De Préville, Charbonnier.
Le match :
Pendant ce match, RAS, si ce n’est au moment de la sortie de De Préville pour Courtet, où on entend le public siffler. Contrairement à ce qu’a compris le coach, ce que le public siffle, c’est surtout le choix du coach, et non De Préville.
Choix payant de laisser Charbo sur la pelouse, car à la 91ème, c’est lui qui reprend victorieusement de volée une reprise ratée de Fortes -allez Odair, avoue que ce n’était pas une passe dé’- ! 1-0, ça fait zézir.
Spéciale dédicace aux commentateurs qui ont du se taper à prononcer Krychowiak, Kolodziejczak et Pejcinovic dans le même match.
Evian vs Reims, 18ème journée.
La compo : Agassa, Signorino, Fofana, Weber, Mandi, Turan, Albaek, Devaux, Fortes, De Préville et Charbonnier.
Le match :
Des conditions idéales pour un match de foot, encore mieux pour le public. -3°, je suis bien content d’être chez mon poto pour une nouvelle soirée picolofoot.
Evian nous met la misère pendant à peu près tout le match, et ouvre logiquement le score en deuxième mi-temps, sur une superbe patate en pleine lulu de Mensah, qui met son premier but en L1 de sa carrière. C’est fou ce que Reims a fait comme dépucelage : on est toujours l’équipe qui permet à telle équipe de prendre son premier point à l’extérieur ou à tel ou tel joueur d’inscrire son premier but de sa carrière ou sous son nouveau maillot (dit syndrome Thauvin) .
Dans les arrêts de jeu, Ayité profite d’un ballon mal relancé pour placer une petite reprise dans le petit filet, et bénéficie du temps de réflexe du gardien d’Evian – environ 8s, pour égaliser.
On prend un point à l’extérieur en se faisant balader tout le match, c’est moche, mais ça compte. Désolé pour les familles machin tout ça.
Reims vs Ajaccio, où comment passer Noël au chaud.
La compo : Agassa, Mandi, Tacal’, Weber, Signorino, Krycho, Devaux, Oniangue, Atar, Ayité, Charbonnier.
Petit passage à la boutique du stade, car 1) ça caille sévère, 2) j’ai oublié mon écharpe. Du coup je ressors avec une belle écharpe toute neuve. C’était sans savoir que ma mère m’en tricoterait une pour Noël. Et merde…
Pour chauffer le stade, Bruno et Auguste avaient un complice de choix en rouge et blanc: le père Noël, descendu du toit de Delaune en tyrolienne. Grand suspens pour savoir quand il se casserait la gueule…Même pas. Dommage.
Je reçois 2 textos d’un copain de Metz qui vient de plier Troyes : « Espérons qu’il aille au Charbon-nier » et « Troyes c’est de la d’Aube ». Jean Roucas, sors de ce corps.
Dans la compo d’en face, on retrouve Salime Arache, qui n’a laissé que des bons souvenirs à Reims : insultes envers les supporters, insultes envers le « petit personnel » du stade, bagarres en boîte de nuit…
Une première mi-temps équilibrée, quelques occases de part et d’autres, mais surtout marquée par la blessure d’Arache. Joie et allégresse dans les tribunes, et de nombreux sifflets. Prends ça !
Le père Noël est une salope selon les Ultrem. Du coup en seconde période, il pense à sortir des buts de sa hotte : 5 en tout, donc 4 pour nous. Mieux, on a le droit à un doublé du rouquin qui conjure le mauvais sort (je vous rappelle que les roux portent malheur, sauf Guy.), une pointe de vitesse et de lucidité pour Atar, et une transversale magique pour Ayité qui reprend de volée en devançant la sortie d’Ochoa.
On met une taule à Ajaccio, on est 7ème, tous à poil et on se caresse (dédicace à A.S de Metz).
PS : je rappelle à tous les enfants qui me lisent que le Père Noël n’existe pas. Merci de votre compréhension.
Reims vs Lyon, 21ème journée.
Ca fait plaisir de revenir à Delaune ! Bon, par contre, on s’est fait plier tout le match. On en prend 2 dans la musette, et il n’y a rien à dire.
En début de match, Gourcuff n’est qu’à quelques cm d’en déposer une belle dans la lucarne, tout en douceur, tout en doigté, tout en touché.
Puis un raté improbable un peu plus tard, avec Bedimo qui déflore Mandi et frappe l’intérieur du poteau, le ballon lui revient dans les pieds alors qu’il est seul face au but,à 1m de la cage, il dévisse complètement.
Ce n’est que partie remise, il ridiculise une nouvelle fois l’aile droite rémoise et offre un bon ballon pour Lacazette qui contrôle aux 16m et croise bien sa frappe. Agassa ne peut que la ramasser au fond.
Reims répond sur corner par une tête piquée de Weber qui finit sur/sous la barre, Krycho se jette tête en avant mais Lopes dégage en catastrophe façon superman.
En seconde, Gomis allume Agassa qui a la main ferme et sort le ballon miraculeusement.
Lyon ayant décidé de sortir la grosse artillerie, c’est au tour de Fofana d’envoyer un missile, un scud, que dis-je, c’est une véritable pataaate dans la lucarne d’Agassa. Joli, j’applaudis.
Reims vs Bordeaux, 25ème journée.
J’arrive au stade à 19h30, rdv avec les copains. J’attends. J’attends. Sous la pluie et dans le froid. Personne. J’appelle : ils sont rentrés dans le stade depuis un moment.
Je rate la compo bordelaise, mais arrive pour la compo rémoise : Placide, Mandi, Weber, Tacalfred, Signorino, Krycho, Oniangué, Albaek, Fortes, Atar, De Préville.
Le stade est loin d’être plein, malgré l’offre esseptionnelle de 5€ la place pour les meufs n’importe où dans le stade. Pas de musique d’entrée des joueurs, Bruno est à la bourre, et il termine son tour de stade façon albatros, « Tribune Batteeeeuuuuxx » retentit alors que l’arbitre est prêt à donner le coup d’envoi.
La première mi-temps :
Bordeaux rentre dans la défense rémoise aussi facilement que papa dans ta sœur (spéciale dédicace à la consanguine académie), se crée les plus belles occasions et permet à Placide de terminer son échauffement.
Sertic se fait siffler sur le premier corner, il se marre, et dépose un caviar pour la volée de Faubert. A côté (ou au dessus, je ne me rappelle plus). Il s’exerce aussi à tenter le corner rentrant, mais Placide veille.
Henrique s’amuse à distribuer des coups de coude sur De Préville, qui met 5 bonnes minutes à s’en remettre en se frottant le cuir chevelu.
Mandi tente un centre-tir, Carrasso repousse comme il peut.
Carrasso veut permettre à Olimpa de participer au concours de gros. Planus likes this. Blessé, le Dieu Bordelais se tient l’arrière de la cuisse. Les chants du gros contingent bordelais s’arrêtent instantanément, le temps de s’en remettre.
La seconde mi-temps :
Sur le banc :
50ème : Fournier sent qu’il y a un coup à jouer et envoie Courtet à l’échauffement
55ème : Courtet va se rasseoir, Charbonnier va s’échauffer.
60ème : Charbonnier va se rasseoir, Courtet retourne s’échauffer.
65ème : Courtet va se rasseoir. Charbonnier retourne s’échauffer.
70ème : Charbonnier va se rasseoir. Courtet retourne s’échauffer.
75ème : Charbonnier va rejoindre Courtet à l’échauffement. Fournier tente le coup de bluff.
80ème : Ghisolfi à l’échauffement, ça fait plaisir !!
82ème : finalement, c’est le rouquin qui rentre sur la pelouse.
Sur le terrain :
Tête d’Oniangue, Olimpa est fortement soumis à la gravité et se couche bien.
Sur un ballon mal repoussé, Fortes réussi parfaitement sa air-reprise de volée, le public est chambreur.
Oh le joli plongeon d’ Atar, qui arrive même à obtenir un bon coup-franc à 25m !! Dans les tribunes, c’est tellement énorme que même le public rémois crie à l’arbitre qu’il n’y a rien !
Si t’attends des ballons de Fortes et Atar pour marquer, tu peux toujours te toucher. De Prév’ l’a bien compris, alors il y va tout seul, embrouille Henrique avant de frapper fort. Olimpa en état de « grasse » ne peut que la dévier, poteau rentrant. 1-0 !
Dans la foulée, Atar rate le 2-0, pourtant bien servi au point de pénalty. Il contrôle et prend son temps pour ajuster Olimpa. Ou plutôt pour lui faire une passe. Sur l’occasion suivant, il retire le ballon du 2-0 à Oniangue.
En face, Diabaté a pris la place de Faubert, et rentre dans la surface rémoise en décomposant au ralenti des passements de jambe pour que tout le monde comprenne bien ce geste technique.
Bordeaux pousse pour égaliser, Placide est en état de grâce et sort tout, dont un coup franc de Sertic qui partait droit dans sa lucarne gauche, ou détourne du regard la frappe de Saivet sur le poteau, ou enfin une tête à bout portant de Hoarau.
82ème : Charbonnier joue son premier ballon : il rate sa passe et met le ballon directement en touche. Good job.
Les notes :
Placide : 5/5. A mangé un bol de Frosties avant de venir. On l’appelle le mur, rien ne passe avec ce gardien.
Mandi : 3/5. A bien calmé les hardeurs Maurice Bellay et Pellenard. Un bon centre-tir en première qui aurait pu finir au fond.
Tacalfred : 4/5. Des interv’ propres du mec qui récupère son brassard, et la bataille des airs face à Hoarau et Diabaté qui tourne à son avantage.
Weber : 3/5. L’essentiel est préservé : ne pas prendre de but. Bien aidé par ses poto’s Tacalfred et Placide.
Signorino : 3/5. Des duels d’anthologie avec Faubert. Nan j’déconne. C’était bieng mais pas top.
Krycho : 3/5. Toujours aussi précieux à la récup comme à la relance, mais des pertes de balles grossières à 30m de son but qui font changer de couleur plus d’un slip !
Oniangue : 3/5. Un mec bien, qui joue bien, qui apporte bien, qui intelligent bien, qui passe bien, qui tacle bien, qui saute et tête bien.
Albaek : 2/5. Un match quelconque. Ce mec reste une énigme.
Atar : 0/5. Aurait du terminer le match avec un coquard, Oniangué aurait du lui mettre un dragon’punch pour le ballon qu’il lui vole.
Fortes : 1/5. Pffff. Voilà.
De Préville : 4/5. Le remuant attaquant s’est bien vengé du vilain Henrique qui n’a pas arrêté de l’embêté. Un bon coup de canon qui permet à lui et tous ses petits copains de remporter le match.
Les rentrants :
Ayité (Atar, 72ème) : une entrée intéressante, même si cela n’a pas permis de renverser la pression bordelaise.
Devaux (78ème, Albaek) : un peu moins effacé que celui qu’il remplace.
Charbonnier (De Préville, 82ème ) : Non, rien.
Raymond Kropackhttp://www.youtube.com/watch?v=t6hBAfC5uAU
« MAYUKAAAAA ! JE SAIS OU TU TE CACHES ! VIENS ICI QUE JE TE BUTE, ENCULE ! »
Purée c’est vraiment dommage qu’il s’en aille aussi vite, ya pas un club qui voudrait bien le garder en L1? Genre Marseille vous avez toujours pas d’entraîneur…