Ça y est, la PL est définitivement terminée, du moins pour cette saison. On en aura vécu, des choses…


Arsenal 2 – 0 Brighton

Afin de conserver un infime espoir de se qualifier pour la C4 (avant d’être suspendus de toute compétition européenne pendant quatre ans comme tous les “fondateurs” de la Super League, espérons-le du moins), les Gunners devaient s’imposer contre l’une des équipes-frisson de la saison et espérer un faux-pas de ses voisins. La première partie est remplie, grâce à un Nicolas Pépé en feu en cette fin de saison. Un enchaînement contrôle-frappe trop rapide pour la défense des Mouettes puis, dix minutes plus tard, la spéciale enroulée du gauche. De quoi terminer cette saison infernale de belle manière pour Arsenal, même si la victoire miraculeuse des Spurs vient quelque peu gâcher la fête.


Aston Villa 2 – 1 Chelsea

Chelsea n’a plus vraiment la tête à ça et Villa ne perd pas une occasion de se faire un gros devant son public pour finir en beauté.

Sur un corner, Bertrand Traoré, laissé tout seul, conclut de manière bizarre mais conclut tout de même puis il obtient un pénalty qu’El Ghazi se charge de transformer.

Havertz rate des trucs improbables -la routine- et Chilwell réduit le score en milieu de seconde période. Ça suffit pour terminer dans le top 4 mais pour une équipe qui a claqué 200 millions de Livres l’été dernier, ça fait tout drôle.


Fulham 0 – 2 Newcastle

Nul doute que cette affiche entre Cottagers et Magpies en fait rêver plus d’un. Deux exactement, pas plus, faut pas déconner. Relégués, les potes d’Alphonse Areola n’essayent même plus de faire bonne figure. Qu’ils ne s’inquiètent pas : après être descendus en Championship, ils descendront directement en League One et seront rachetés dans deux ans par Kyril Louis-Dreyfus. Bientôt sur vos écrans.
Châteauneuf a pris les devants assez rapidement : une tentative d’Allan Saint-Maximin bien repoussée par le portier Marek Rodak a chauffé les braises avant que Joe Willock n’allume le feu après une course de 60 mètres et une défensanale collective de Fulham. Le nouvel entrant Fabian Schar a tué le match à quelques minutes du terme sur pénalty après une faute de l’ancien Lyonnais Kenny Tete. Il y a des équipes toujours placées et jamais gagnantes. Et puis il y a des équipes comme Newcastle, toujours mal placées et pas assez souvent reléguées.


Leeds 3 – 1 West Brom

Le futur stade Marcelo Bielsa voit son équipe terminer en beauté la saison, et enterrer un peu plus les hommes de Sam Allardyce. Au quart d’heure de jeu, Rodrigo reprend au deuxième poteau un corner de Raphinha pour transpercer Sam Johnstone. Un Samuel Jeanpierre qui semble avoir oublié ses gants sur le coup-franc avec rebond de Kalvin Phillips juste avant la pause. Okay Yukuslu achève les siens en offrant l’un des pénaltys les plus stupides de la saison, d’une manchette particulièrement foireuse. Patrick Bamford transforme dans un grand éclat de rire. Dépités, les Baggies ne se consoleront pas avec la réduction du score de Hal Robson-Kanu, consécutive à une mésentente entre Liam Cooper et Kalvin Phillips, et s’apprêtent à retrouver la Championship.


Leicester 2 – 4 Spurs

Leicester avait encore tout à gagner et même s’ils devaient compter sur un mauvais résultat de Chelsea ou Liverpool, l’espoir de participer à la Ligue des Champions et d’effacer la déconvenue de la saison dernière était porteur. Las, c’est un Gallois qui a décidé de soigner sa sortie et de gâcher celle des Foxes.

Tout commence plutôt bien pour Leicester puisqu’ils ouvrent le score dès le quart d’heure de jeu par Vardy sur un pénalty qu’il a lui-même obtenu. Kane lui répond juste avant la pause d’une belle reprise suite à un ballon cafouillé mais dès le retour des vestiaires, Vardy trompe Lloris grâce à un nouveau pénalty.

Les Spurs paraissent sous l’eau mais Schmeichel leur offre une égalisation inespérée lorsqu’il précipite le ballon du poing dans son propre but sur un corner. Il reste un quart d’heure à jouer et intervient alors un Gallois qui délaisse le golf pour rappeler qu’il lui reste un peu de ballon. Bale donne l’avantage à Tottenham puis, profitant d’une relance complètement nulle de la défense adverse, s’en va crucifier à l’ancienne cette belle équipe de pleutres qui tombe donc pour la deuxième année consécutive du top 4 à la dernière journée. Sans compter que cette saison, Leicester est l’équipe qui a passé le plus de temps dans ce top.


Liverpool 2 – 0 Crystal Palace

Les Reds l’ont fait. Impossible à croire il y a quelques semaines, imprévisible il y a quelques mois. Tout en haut du classement tant bien que mal pendant les 15 premières journées, Liverpool s’était étouffé avec la dinde à Noël et avait failli s’évanouir au Nouvel An. Relégués à 8 ou 9 longueurs du top 4 en mars, les supporters des Reds ont cru perdre leur ticket européen en plus des 34 joueurs blessés. Mais les quelques points perdus en route par Chelsea et surtout Leicester ont laissé une petite ouverture dans laquelle Liverpool s’est engouffré. L’Europe, ils y seront. A nous deux, SuperLeag… ue des Champions, évidemment !
Quant à la victoire en elle-même, elle fut logique : après 15 minutes à salir son slip (on remerciera Andros Townsend de ne pas être Hernan Crespo niveau finition), Liverpool a pris l’avantage sur corner avec un mini-cafouillage profitant à Sadio Mané au second poteau. En seconde période, un contre à l’ancienne des Reds (sah, quel plaisir) a permis à Sadio Mané d’inscrire un doublé après un gros et beau travail de Mo Salah.
Un mot enfin pour le néo-retraité et ex-entraîneur des Reds, Roy Hodgson : tchao Papy Roy, 16 clubs entraînés, 6 équipes nationales en comptant les jeunes ; 1 213 matchs coachés pour 526 victoires, 334 nuls et 353 défaites. Ne retenons donc pas le ratio de victoires relativement médiocre de Roy ou son échec avec les Anglais face à l’Islande à l’Euro 2016 mais plutôt sa bonne bouille, son attachement à Palace depuis sa jeunesse… et l’espoir de le revoir un jour, alors ? « I really am stepping away from football for a while, but who knows what the future will be ? It is a never-say-never moment. » a-t-il dit. A suivre… Et Crystal Palace dans tout ça ? Oh mais les bookmakers ont tout prévu et le favori à la succession réjouit vos rédacteurs :


Manchester City 5 – 0 Everton

Gnagnagna, City est champion, El Calvitico is a genius, Pep révolutionne le football, Guardiola meilleur entraîneur de tous les temps, des idées incroyables qui mènent un club au succès régulier sans jamais dépenser le moindre pogn… euh.
Notons qu’Everton s’est fait rouler dessus dans les grandes largeurs et reconnaissons que les buts marqués sont tous mignons, y compris ceux de Kun Aguero, homme du jour désormais légende citizen.

Porte de gauche : entrée dans le personnage. Porte de droite : incarnation. Vous aussi, venez écouter le “Too bald cinema club”.


Sheffield 1 – 0 Burnley

Déjà condamnés depuis trois bons mois, les Blades ont permis aux spectateurs de retour à Bramall Lane d’assister à une de leurs rares victoires de la saison, en battant, ô ironie, le premier non-relégable, Burnley, qui termine l’année en roue libre (trois défaites sur les trois derniers matches). A votre grande surprise, l’auteur du but vainqueur est David McGoldrick, seul joueur autorisé à marquer du côté de Sheffield. Dommage pour Slavisa Jokanovic, l’Irlandais n’a scoré que huit fois cette saison, ceci expliquant peut-être cela. Bonne chance aux Blades pour l’année prochaine en Championship et aux Clarets quand ils les rejoindront en fin de saison.


West Ham 3 – 0 Southampton

Les Moyes Boys n’allaient pas rater une occasion de broyer Southampton comme à peu près tout le monde l’a fait cette saison : après tout ils ont peut-être raté le top 4, mais ce genre de chose n’est pas manquable.

Jarod Bowen manque inscrire le but de l’année mais c’est Pablo Fornals qui conclut à sa place. Ce dernier s’offre même un doublé en profitant de la démission sans préavis de la défense adverse. Enfin Declan Rice va s’offrir un but devant son public pour conclure sa superbe saison.

Du côté de Southampton on ne doit pas être mécontent que tout cela se termine. Les Hammers, eux, ont le sourire.


Wolves 1 – 2 Manchester United

La jeunesse a repris le pouvoir à United face aux Wolves pour la dernière de Nuno à Molyneux. Pour se préparer à sa finale, Solskjaer compose un onze fait des espoirs du club et de quelques briscards et contrairement à ce que ça a donné face à Leicester deux journées plus tôt, ça marche. Anthony Elanga ouvre le score sur un centre de James puis Mata donne la victoire aux Raide et Vils sur penalty. Entretemps les hôtes avaient égalisé par Semedo.

L’adieu fait aux supporters des Wolves est bien amer, à l’image de leur saison. Dommage de partir sur une note comme ça pour celui qui semblait pouvoir faire de cette équipe un nouvel acteur qui compte. Reste à voir désormais qui Mendes va nommer comme coach de sa pépinière…


The table : ze final, celui-ci ne bougera plus. Les rédacteurs tiennent à remercier le fidèle lectorat de Hors-jeu, toujours prompt à abonder dans leur sens quand il s’agit de jeter des crottes de nez à Chelsea. Si ça vous a plu, n’hésitez pas à faire un don en cliquant sur le bouton ci-dessous. Et si par hasard ces humbles écrits ont émoustillé votre plume, laissez-vous donc tenter par cet autre bouton, celui qui vous permettrait de joindre vos efforts aux nôtres en nous gratifiant de votre style d’airain. En attendant, nous ne vous disons pas encore à la saison prochaine car il nous reste encore quelques petites choses à vous dire.

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