Salut à toi l’Ukrainien,

Un match, une défaite et trois pions encaissés, c’est pas la joie tu t’en doutes… et pourtant on a vu un beau match à Amsterdam, peut-être même le plus beau match depuis le début de l’Euro, petits veinards que nous sommes.

Sheva nous a concocté un 4-3-3 assez attendu avec Bushchan / Karavaev, Zabarnyi, Matviyenko, Mykolenko / Sydorchuk, Zinchenko, Malinovskyi / Yarmolenko, Yaremchuk, Zubkov.

Une équipe assez offensive avec Zinchenko et Malinovskyi derrière une attaque de trois.
De quoi jouer au ballon.


Le Match :

Très tôt le ton est donné. Des frappes, des Oranje qui gardent la balle et qui font courir des Ukrainiens pas emmerdés par le covid ni par les radiations de Tchernobyl vu le nombre de km parcourus par chacun des joueurs bleus.
Depay, Dumfries font briller le gardien Buschan, sous les yeux du grand Pyatov présent sur le banc.
Pas grand-chose à se mettre sous les chicots si ce n’est une volonté tactique ambitieuse, des sorties de balles intéressantes et une touche technique évidente.
A la mi-temps 0-0, et rien ne laisse présager du score final.

Les 2 coachs qui puent le foot de la fin des années 90’ ont eu un rôle majeur dans les vestiaires car les deux équipes se sentent libérées.
Aussi bien Wijnaldum que Weghorst marquent coup sur coup à la 52 et 58e, malheureusement bien aidés par Buschan pourtant très bon jusque là… 2-0 et les Ukrainiens ne faiblissent pas ; talonnent ; redoublent les passes et les efforts avant que Yarmolenko ne marque le but de l’Euro (ndlr : Schick le détrônera dès le lendemain contre l’Ecosse), d’une magnifique Robben, pied gauche enroulé dans la lucarne de Stekelenburg. Dans la foulée, les Oranje qui noircissent un peu leur slip reculent, font des fautes, et subissent une égalisation héroïque de Yaremchuk le grand dadet qui nous sert d’attaquant, aux abdos aussi durs que les biceps de Ivan Drago (2-2) !
Malheureusement, nos histoires ne finissent jamais bien et Dumfries viendra enterrer les espoirs d’un match nul, d’une belle tête lui aussi (3-2).

Les Notes :

Buschan : 2/5 : C’est dur. Très dur car il sort de gros arrêts, mais finit par en prendre trois dont deux peut-être évitables…

La défense : 2/5 : Pareil que le gardien, c’est dur pour eux qui ont tout donné, mais en prendre trois sur des centres ou sur un ballon qui traine c’est compliqué à ce niveau.

Zinchenko : 4/5 : Quel patron, si jeune et comprend déjà si bien le foot.

Marlos : 1/5 : Rentré à la 13’, sorti à la 64’. Double changement pour lui… des images terribles, qu’on ne voit jamais. Sheva est dur mais Sheva est juste.

Malinovskyi : 4/5 : Sur la lignée de sa saison avec l’Atalanta, Malinovskyi a été très bon, technique, vif, passeur décisif. Il jouait en bleu et dans un fauteuil, comme d’habitude.

Sydorchuk : 3/5 : Moins en vue que les autres offensifs, mais à l’aise dans les transitions et techniquement très habile.

Yarmolenko : 5/5 : Quel monstre. Quelle frappe. Quel but. Né trois ans après Tchernobyl, les radiations ont dû lui offrir un pied gauche en or in utero.

Yaremchuk : 4/5 : LE Grantatakan typique. Abdos saillants, tête dure comme un roc (pour avoir Nadiya en tête, c’est cadeau) et qui marque en plus de ça. Ferait pas tâche en L1, loin de là.

Note Artistique de l’Equipe : 3/5

Un beau match de nos jaunes (en bleu) ! On peut être fier de cette équipe, de Shevchenko bien sur qui insuffle un état d’esprit magnifique et surtout des joueurs qui veulent ressortir propre, changer d’aile, talonner… Nos Ukrainiens ont donné une belle image et rendu une très belle copie pour leur premier match contre le favori du groupe.
De bonne augure pour le match de jeudi contre la Macédoine du Nord, qu’il faudra évidemment manger tout cru (blague obligatoire et contractuelle).

1 thought on “La Tchernobyl Akadémie s’incline sur le fil face aux Pays Bas (3-2)

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